Hola Amigos,

Ca y est, c’est chose faite, nous avons définitivement laissé le froid et la neige pour un changement radical : un soleil de plomb et les plages de sable fin aux eaux cristallines de Cancun. Avec nos 25/30°, on a du mal à réaliser qu’il y a deux jours, on nous étions dans le grand nord par -10°…

Mais ça fait vraiment du bien, vive les vacances !

Après avoir atterri à l’aéroport de Cancun jeudi, on a pris un bus direction le centre ville pour chercher un hôtel. Chose peu aisée car aucun de nous deux ne parle espagnol. Avec l’aide de notre guide de conversation pour les nuls, on a quand même réussi à demander à quelqu’un s’il connaissait un hôtel pas trop cher. Ce quelqu’un nous a confié à un autre quelqu’un, que nous avons suivi aux détours de ruelles, et qui nous a dégoté un hôtel peu cher en effet… enfin plutôt un trou, mais c’est sûrement le moins cher de toute la ville 😉 Bon, Fabrice n’était pas trop chaud à la vue de la chambre quelque peu vétuste, de la douche à l’italienne et de quelques autres petits détails, mais, il faut le dire, on a l’eau chaude (après quelques minutes), les toilettes (cuvette déchirée certes), deux lits et le top du luxe une clim (bien qu’un peu bruyante). Mais j’ai insisté et finalement on l’aime bien notre trou ;))

On loge donc en plein centre ville, qui n’est pas le centre touristique puisque les touristes ne s’aventurent pas ici et restent parkés dans les grands complexes hôteliers de la Punta Cancun.

Il règne une atmosphère tranquille dans le centre ville, avec de la musique dans les rues, des petits restaurants pas chers, et surtout des bus à la conduite plus que sportive ! C’est impressionnant à voir : les klaxons retentissent de partout, les bus arrivent dans tous les sens, il n’y a aucun feu ni passage piéton (pour traverser il faut se lancer), pas d’arrêt de bus puisqu’un grand geste au loin suffit, mais cette anarchie urbaine fonctionne bien 😉

Après avoir cherché quel bus allait où (merci le Lonely Planet), on a donc testé sans plus tarder les transports en commun, assez épique. Mais on est arrivé à bon port, aux premières plages de Cancun. Elles ne sont pas dans la Zona Hotelera (le centre touristique), et c’est ici que les mexicains viennent profiter de ce qui leur reste de leurs magnifiques côtes…

En effet, pratiquement toute la côte de Cancun est détenue par les complexes hôteliers, qui font du délit de faciès pour ne pas laisser entrer n’importe qui. Pitoyable, mais il faut bien préserver les touristes du côté trop typique du Mexique et de ses mexicains (sauf dans les restaurants et commerces où ça donne un petit côté ethnique bien sûr).
Nous, on y a accédé en longeant la côte depuis ces plages publiques, bien que l’accès par certains hôtels aurait certainement pu être possible, en bons touristes européens que nous sommes. Les plages sont en effet magnifiques, l’eau turquoise, le sable blanc, dommage que tout le long sans exception soit complètement bétonné par les hôtels.

On en a quand même profité pour se baigner dans une eau claire à 25°, on a bu notre premier mojito du séjour, et on a savouré cette première journée soleil au goût de vacances farniente 😉 Et en contre-partie, quelques séquelles avec de beaux et gros coups de soleil… vive la biafine !

Pour notre première soirée mexicaine, on a goûté aux tacos et enchilladas dans une ambiance muy caliente au rythme des airs mexicains et des pas de danse endiablés des serveurs 😉 On a aussi bu notre deuxième mojito, dans des verres géants.

De cette première journée à Cancun, on a bien sûr plus qu’apprécié les plages magnifiques et l’ambiance. Là où on est plus mitigé, c’est sûr le « parquage » de touristes dans la zone hôtelière. Ils n’ont d’ailleurs pas besoin d’aller plus loin car tout est fait pour qu’ils restent dans leur zone et dépensent un maximum. Certes ça fait vivre beaucoup de mexicains, mais quand on pense qu’eux n’ont pas accès à tout ça, ça fait réfléchir…

Et ce matin, direction un petit village un peu plus au sud, Puerto Morelos, mignon mais trop trop trop venteux à notre goût… surtout après avoir marché 3km, pour se retrouver avec du sable plein les oreilles. On va dire qu’on alterne entre une journée cool et une journée de galériens, surtout avec notre périple pour rentrer chez nous et les bus qui nous déposaient un peu où ça leur chantaient… mais ça fait partie du jeu, prenons ça avec philosophie !

Allez, hasta luego !

Et pour en faire saliver plus d’un 😉
PHOTOS :
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