Tortuguero, un paradis naturel

Hola chicos,

Nous voici donc sur la côte caraïbe du Costa Rica. Les paysages, tout aussi magnifiques que les précédents, sont encore différents. Loin de la forêt humide des hauteurs, c’est une côte plus chaude, plus tropicale et les pieds dans l’eau que nous découvrons.

Nous avons fait une petite escale à Tortugero, au nord-est du Costa Rica, parc national accessible uniquement par bateau. Au delà de l’ambiance très relaxante et des habitants ultra cool du village, on y a découvert un véritable paradis naturel et un havre de paix. Avec tout ce qu’on a vu, on est obligé de faire un chapitre « Nature et découverte » 😉

Tortugero, c’est un paysage découpé par des mangroves à la végétation impénétrable, véritables paradis pour les animaux du coin. On dirait que les arbres flottent sur l’eau, et la côte des mangroves est recouverte par des fleurs et des plantes qui ont élu domicile à la surface de l’eau. Au travers d’un tour en canoë matinal, d’une randonnée dans le parc naturel et d’un tour de nuit, on a pu découvrir beaucoup d’animaux, oiseaux et insectes du Costa Rica. Un régal pour les sens avec l’observation de toutes ces petites bêtes, les odeurs d’une végétation fraîche et sauvage, et les chants d’oiseaux et innombrables bruits d’insectes et grésillements de criquets.

On a d’abord observé nombre de singes qu’on a appris à repérer dans les arbres : singes araignées, singes capucins, singes hurleurs, qui se baladent de branche en branche pour manger les feuilles et fruits des arbres. On a appris que les mamans singes araignées étaient obligées de partir du groupe pour que leurs petits puissent survivre, sans quoi ils se font tuer par les mâles.

On a admiré des oiseaux en tous genres : deux magnifiques toucans avec leur bec impressionnant en plein vol, et un petit groupe d’aras aux couleurs vives qui décollaient d’un arbre. On a pu voir de très beaux martin-pêcheur,  des hérons (blanc quand ils sont jeunes, puis bleu), un héron tigré rencontré au détour d’un chemin, des vautours, des anhinga, un oiseau qui est obligé de se faire sécher les ailes plusieurs heures après la pêche, car il n’a pas de protection sur la peau contrairement aux autres oiseaux. Et un oiseau rigolo, le cassique de montezuma, qui sort de jolies notes et qui fait un 360 les pattes accrochées à sa branche chaque fois qu’il veut s’exprimer !

On a vu de jolis petits canards, de plus en plus rares car ils se font manger par les crocodiles… Des petits perroquets verts, un magnifique papillon, le Blue Morpho, aux ailes bleues à l’intérieur et marron à l’extérieur. Plein de lézards vert qui se font dorer la pilule sur les branches d’arbres, et qui s’appellent des lézards Jesus Christ car ils marchent sur l’eau tellement ils sont rapides ! D’autres lézards qui prennent la couleur des feuilles mortes, et d’autres encore un peu plus gros et avec plus de dents !
On a vu aussi des tortues d’eau douce, des noires et des vertes, ainsi qu’un poisson préhistorique qui n’a jamais subi d’évolution, avec des dents de crocodile (d’après le guide car on a vu que sa queue).

On a appris à faire la différence entre un caïman et un crocodile : le premier est plus petit, plus foncé, et avec une arcade « sourcilière » si on peut dire, et le croco est plus gros et plus clair. Le caïman serait aussi moins agressif et tant qu’on ne l’embête pas il reste sage, nous a dit le guide qui nous approchait à quelques centimètres de lui, ce qu’il n’aurait pas fait avec un croco, bien sûr !

On a vu un beau spatule rose, de la famille des flamands roses, en train de sonder le fond de l’eau avec son bec spatule pour trouver des crevettes.

On a mis les pieds quelques minutes sur une mangrove pour aller dénicher une jolie petite grenouille rouge aux pattes bleues, qui lui ont donné son nom de grenouille « Blue Jean ». Comme plusieurs espèces de grenouilles, elle sécrète un poison sur sa peau, donc on n’a pas touché.

On a découvert ce qu’était qu’un paresseux, un animal à la tête plutôt étrange, tout poilu, et qui se suspend aux branches des arbres à longueur de journée sans bouger, sauf pour aller faire popo !

On a vu de très près un fourmilier sur un arbre en train d’aspirer avec son long museau un peu tout sur son passage pour se nourrir.

Ensuite pour la partie plus « terrestre », on a d’abord fait quelques premières découvertes en arrivant à notre hôtel. Depuis notre terrasse, nos yeux ont été attirés par plein de mouvements au sol. Ce n’était pas des rats, pas des fourmis, mais une nuée de crabes qui ont élu domicile un peu partout et dont on peut repérer les cachettes par les trous dans le sol, de différentes tailles en fonction de la grosseur du crabe. On a vu des crabes blancs mais aussi de très beaux crabes bleus.

Aussi, partout au Costa Rica, on voyait des rangs de fourmis en plein travail, tellement nombreuses et ordonnées qu’elles font des sillons sur les chemins, et qui ramenaient toutes des petits bouts de feuilles dans leurs fourmilières géantes, sans trop savoir ce qu’elles en faisaient. Et bien elles les utilisent pour poser les œufs dessus et quand le bébé fourmi naît, il a de quoi manger. Chapeau !

De partout dans les arbres il y a aussi d’énormes termitières qui font comme une énorme hernie aux arbres.

Pendant un tour de nuit, on a pu voir plein de petits criquets vert fluo, d’autres marron, ou encore blanc translucide, de « jolies » araignées, une sorte de chenille bizarre, des insectes « glues » qui se confondent avec les feuilles vertes, des mini-grenouilles, d’autres beaucoup plus grosses, un petit serpent (dommage on espérait en voir un gros), quelques blattes à taille hors norme, un scarabée géant se faisant attaqué par des crabes.

On n’a pas vu de jaguars mais il y en a beaucoup dans la région apparemment.

On en a pris plein la vue autant par la beauté de la flore que de la faune, et par le fait de pouvoir observer les animaux dans leur habitat naturel. C’est beau de voir qu’il y a encore des endroits préservés comme celui-ci (bien que le développement touristique ait un impact, comme partout d’ailleurs… ici ce sont les bateaux à moteur qui font balader les touristes des hôtels).

Nous quittons maintenant Tortuguero pour rejoindre, après un long et beau trajet en bateau, le petit village paisible de Cahuita, toujours sur la côte caraïbe mais plus au sud. Nous posterons bientôt des photos de ce nouveau paradis, plus à la Robinson Crusoé cette fois !

En tous cas on se régale de tous ces paysages variés et superbes, et de toutes les bêtes qu’on voit !

A bientôt 😉

PHOTOS :
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VIDEOS :
Caïman caché dans l’eau : http://youtu.be/DdFTAx2yYnw
Balade en canoë dans les mangroves de Tortuguero :
http://youtu.be/h8K8a9C_U_o
http://youtu.be/JRFyhFOWvhw
Les plantes ont poussé sur l’eau et recouvrent petit à petit les rivières : http://youtu.be/ayCYm14_2fI
Un gros croco peu avenant : http://youtu.be/H19phpUdxCA

 

 

 

La forêt humide de Monteverde & le volcan Poas

Coucou tout le monde,

La semaine dernière, après la côte pacifique, nous avons passé quelques jours au vert (c’est le cas de le dire) à Monteverde, à environ 1300m d’altitude, pour aller visiter la forêt de nuages qui caractérise cette partie de la région. La route qui accède à Monteverde est magnifique car on est entouré de sommets, de vallées, de verdures, avec des nuages qui viennent s’accrocher par ci par là. Et l’ambiance de la petite ville a quelque chose de très reposant et serein, de très nature. On dirait presque une petite station de montagne.

On y a passé plus de temps que prévu car les bactéries ont malheureusement eu raison de moi… 3 mois sans avoir été malade c’était presque trop beau, du coup les crampes d’estomac m’ont rattrapé aussi sec. Ça nous a toutefois donné l’occasion d’expérimenter la médecine costaricaine, chère (très chère) mais efficace. Autant dire que nous n’avons pas pu faire grand chose pendant 2 jours. Mais les antibiotiques agissant très vite, on a pu profiter ensuite d’une très belle randonnée dans la forêt de nuages.

Elle porte d’ailleurs bien son nom car évidemment, il y a des nuages, qui se forment à cause du vent des caraïbes qui, quand il rencontre ces hauts sommets, monte et créé de la vapeur d’eau et des nuages. Cette forêt est toujours humide et c’est pour cela qu’elle recèle autant de biodiversité.
On a vraiment adoré cette endroit. On a fait plusieurs sentiers de randonnée le même jour qui nous permis de découvrir la nature unique du lieu, des plantes magnifiques, et des petites bêtes qu’on ne voit nulle part ailleurs. En vrac, une petite chenille vêtue de plein de longs poils blancs, une sorte de mouche orange flashy aux ailes bleues nuit, un genre de scarabée bleu nuit aux pattes jaunes, des milles pattes, des tas de petits oiseaux chanteurs (dont un tout petit qui sortait un son digne d’un violon), un magnifique Quetzal, un bébé toucan (pas eu le temps de prendre la photo, dommage), des singes hurleurs, … on était vraiment ailleurs, dans un autre monde !

Puis direction la ville d’Alajuela, pour aller faire un tour du côté du volcan Poas. Beaucoup moins sauvage que le volcan Arenal, il est néanmoins très différent et vaut le détour. Déjà rien que la charmante odeur qui nous accueille à l’arrivée du parc vaut le détour…. le souffre, dont l’odeur ressemble étrangement à celle d’un oeuf pourri… beurk 😉
On arrive par une route goudronnée au cratère principal, rempli d’un lac d’acide bleu-vert, et avec des fumerolles qui crachent des nuages épais de fumée blanche. Le volcan est encore en activité, pour preuve la mini-éruption de cette nuit qui a provoqué un tout petit tremblement de terre… tant que ce n’est que ça ! Puis un petit sentier nous a permis d’accéder au cratère secondaire, une grande lagune. Jolie ballade, différente de ce qu’on avait vu jusqu’à présent.

Nous avions aussi esquivé la pluie depuis de nombreux mois, mais malheureusement, en saison des pluies, nous avions peu de chance d’y échapper complètement… 😉
Ce qui est vraiment remarquable au Costa Rica c’est la diversité des paysages : les côtes Pacifique et Caraïbe, des volcans, des forêts sèches et des paysages arides, des forêts humides dans les montagnes, et on n’a pas encore tout vu.

Demain, direction la côte caraïbe justement, au parc national de Tortugero.

A très bientôt !

PHOTOS :
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VIDEOS :
Concerto dans la forêt : http://www.youtube.com/watch?v=KBf9pG0fZek
Volcan Poas : http://www.youtube.com/watch?v=aUM5XJ3Ua5w

Costa Rica, la pura vida ;)

Ça y est, nous sommes au Costa Rica depuis mardi déjà !

Le passage de la frontière fût un peu rude : on est parti du Nicaragua avec un bus local qui nous a déposés devant. La descente du bus a été épique car un comité d’accueil de vendeurs et voleurs à la sauvette attendait pour sauter sur les touristes : la moitié essayait de donner des formulaires de douane, moyennant pourboire (en sachant que c’est gratuit à la douane, mais bien sûr), et l’autre moitié était là derrière vous pour essayer de vider les sacs ! L’un deux a d’ailleurs réussi à m’ouvrir 2 poches dans la bousculade, mais cette fois rien à voler, on ne nous y reprendra plus !!
On est d’abord passé à la douane du Nicaragua pour nous acquitter de la taxe de sortie (au final ça coûte de traverser les frontières !), puis direction l’immigration du Costa Rica 1km plus loin. On a du y poireauter 1h dans une longue file d’attente qui se rallongeait devant nous à chaque fois, car ici ils peuvent demander d’avoir avec soi un billet de bus pour entrer. Du coup toutes les personnes qui n’en avaient pas partaient en acheter et revenaient en passant devant tout le monde. Avec les sacs sur le dos et la chaleur ça commençait à être fatiguant… Et enfin, bus direction Liberia au Costa Rica pour passer la nuit et repartir le lendemain.

Après une petite hésitation sur la prochaine destination, on a voulu profiter d’une fenêtre météo favorable pour aller voir le volcan Arenal, toujours en activité, un peu plus au centre, plutôt que descendre la côte pacifique, car ici la saison des pluies a commencé. Donc après 5h de bus et 3 changements, on est arrivé dans les hauteurs plus rafraîchissantes du parc Arenal.

Le Costa Rica, c’est comme on l’a imaginé, des étendues de verdure à perte de vue, une végétation dense, une forêt vraiment tropicale, des oiseaux de toutes les couleurs, magnifique. On a fait une excursion le lendemain dans le parc national où on a bénéficié de vues imprenables sur le volcan, ses anciennes coulées de lave, et son sommet qui fumait. Sur la route on a pu voir plein de cratères dus à la dernière éruption, mortelle pour une bonne partie de la population et pour l’agriculture, qui a d’ailleurs fait chuter l’économie à cette époque. On a ensuite fait un petit tour dans la forêt tropicale où on a vu de jolies plantes, une belle cascade, et plein de petites bêtes 😉 Et nous avons fini par une trempette de nuit dans les sources chaudes naturelles, qui devaient être à 40°, avec un cocktail à la main, le top !

Le lendemain, direction le volcan (inactif) Cerro Chato, qui culmine à 1100m, pour une randonnée jusqu’au sommet permettant d’admirer un lac dans son cratère. On peut dire que ce fût très rude !! En tout, on a parcouru 15km en 7h (avec des pauses quand même), dont la moitié ne faisait que monter (forcément un volcan en même temps…). Autant dire qu’aujourd’hui on n’a plus de jambes… Mais on a adoré les paysages : on était véritablement dans la forêt du film Avatar, ne manquaient plus que les rochers flottants dans l’air ! Forêt humide, arbres géants, aux lianes et aux branches recouvertes de mousse, des plantes de partout, des chants d’oiseaux et bruits bizarres tout le long, pour arriver à un lac verdoyant au sommet, entouré de végétation. Dommage que le temps ne prêtait pas à la baignade… Rando difficile donc mais qui valait le coût !

Et hier retour sur la côte Pacifique avec aujourd’hui une journée farniente sur une plage tranquille, Playa del Coco, où on a pu reprendre quelques couleurs 😉

Pour l’instant on adore les paysages, la faune et la flore sont vraiment superbes. Le pays est incontestablement plus développé que ses voisins, et est donc aussi plus cher, forcément. Surtout que les prix prêtent à confusion avec tous ces chiffres : un hamburger par exemple est à 1500 ou 2000 colones ! Bon, ramené en euros c’est environ 3 à 5€, mais ça fait bizarre au début 😉
D’ailleurs, pour enchaîner sur un sujet qui nous tient à cœur, la nourriture, on a fait la connaissance des fameux « sodas », petites échoppes où on peut manger pour pas trop cher le fameux plat typique du coin, le « casado ». C’est ni plus ni moins qu’un plat complet avec viande ou poulet, riz, haricots rouges, légumes, salade, bananes plantins, tortillas. Miam 😉

Hasta la proximà vez…

PHOTOS :
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VIDEOS :
Volcan Arenal : http://www.youtube.com/watch?v=6dZFhQRGvOU
Coucher de soleil sur le lac et le volcan Arenal : http://youtu.be/R5G4XbWgegs
Début de rando difficile 😉 : http://youtu.be/R4wBqlmPTnY
Laguna Cerro Chato : http://youtu.be/M2emchWmb4w
Descente volcan :http://youtu.be/ppqekxNcPCg

Escale au Nicaragua, avant le Costa Rica

Nous voilà arrivés sain et sauf au Nicaragua donc 😉

On s’est d’abord arrêté à Granada, au bord du plus grand lac d’Amérique Centrale. Notre première impression sur la traversée des routes que nous avons prises, c’est que le Nicaragua est assez modernisé et un peu plus riche que ses précédents voisins. En tous cas du côté ouest, on ne peut parler que de celui-ci, et puis on a vu aussi plus le côté urbain que rural. D’ailleurs c’est la première fois qu’on a vu des machines à sous (dans des petites salles) en Amérique Centrale !
Forcément, ça ressemble plus à chez nous et donc c’est moins typique. Mais ça n’en est pas moins désagréable, au contraire.

Granada est une très jolie ville coloniale, animée la journée du côté du grand marché pas loin du centre, et encore plus animée le soir avec des gens plein les restaurants, des groupes dans les rues, de la musique à fond. Après la rude épreuve du Honduras, on a donc savouré à sa juste valeur un retour dans un pays civilisé, et on s’est surtout bien reposé, dans un joli petit hôtel à la déco farwest et sans voleurs 😉 Les gens ici sont plutôt accueillants et plutôt libérés, c’est sûr qu’ici c’est plus touristique et moins traditionnel.

Hier, on est descendu un peu plus bas pour nous rendre, toujours sur le lac Nicaragua, à l’île d’Ometepe. C’est une île qui a été formée par 2 volcans, qu’on voit très bien et tout près de nous. C’est très vert. On est arrivé en « lancha », petit bateau local qui secouait pas mal. On était sur le dessus du bateau, et il y avait aussi des gens en bas, qui devaient prendre l’eau d’ailleurs 😉 Aujourd’hui on a loué une moto pour faire le tour de l’île et on a pu admirer des vues magnifiques sur le plus grand des deux volcans, où on distingue bien les coulées de lave. On est passé par des tout petits villages avec plein d’animaux, plutôt maigres ici… On a pu se rafraîchir dans un bassin alimenté par une source naturelle et boire une coco bien désaltérante par cette chaleur.  Puis on a fait un petit tour dans une réserve naturelle qui a un beau point de vue sur une lagune, où on a aussi croisé un joli oiseau appelé « Magpie Jay ». Ensuite direction une grande plage de sable noir au milieu des deux volcans, la playa Santo Domingo. Et enfin dernier arrêt sur une pointe de sable noir avec le lac à perte de vue !

Après cette courte étape au Nicaragua, qui nous a bien plu (et où il ne nous est rien arrivé !!), direction demain le Costa Rica pour 3 semaines de voyage !
On partira finalement du Costa Rica pour aller au Pérou, au lieu du Venezuela, car nous n’avons pas assez de temps pour tout faire et le Venezuela n’étant pas une priorité pour nous, on préfère consacrer plus de temps ailleurs 😉

Hasta luego !

 

PHOTOS : https://plus.google.com/photos/108127359787458747876/albums/5877616190564801153

VIDEOS :
Traversée en lancha : http://youtu.be/cigJKsRRwUI
Mirador Charco Verde : http://youtu.be/2SWqeKOJlpM
Trajet en moto : http://youtu.be/hueGLF2askk
Punta Jesus Maria : http://youtu.be/GFsgnJNA5VQ
Volcan Concepcion : http://youtu.be/awnJhPE6Qpk

 

Notre traversée du Honduras…

Alors, par où commencer pour raconter notre chemin parsemé d’embûches dans un pays où il ne faudrait pas mettre un orteil….

Nous avions donc prévu d’aller faire une dernière étape au Guatémala mais pour des raisons logistiques (CB entre autre !), nous avons préféré accélérer le mouvement pour rejoindre le Costa Rica plus rapidement et pouvoir profiter de ce pays qui nous tentent beaucoup.

Etant dans les hauteurs du Guatemala, nous avons rebroussé chemin pour retourner à Antigua et prendre un minibus direction la frontière du Honduras, pour pouvoir ensuite descendre jusqu’au Nicaragua, dernière courte étape avant notre dernier pays d’Amérique Centrale, le Costa Rica.

Hormis le départ un peu rude à 4h du matin, le trajet se déroula sans encombre. Au passage on a réussi à ne pas payer la soit-disant « taxe de sortie » du Guatemala, qui va directement dans la poche du douanier. Il s’en donne à coeur joie avec tous les touristes, mais comme on savait qu’il n’y avait rien d’officiel, on lui a dit quelques mots et il a lâché l’affaire alors que tout le monde devant nous payait sans mot dire. Trop fiers 😉
Arrivés à Copàn, juste après la frontière hondurienne, changement de décor radical avec le Guatemala. Le Honduras, au vu de notre première expérience, c’est :

  • Des paysages sans grand intérêt, la végétation est arride, routes en terre, et maisons ressemblant à des hangards, vraiment aucun charme
  • Des gens constipés et pas sympas
  • Moches et qui ne sentent pas la rose, il faut le dire
  • Une ambiance un peu pesante
  • Et surtout, plein  de voleurs et de menteurs

Oui, on a une idée bien arrêtée qui n’est peut être pas représentative de tout le pays, mais pour nous on s’arrêtera quand même sur cette très mauvaise impression.

Pourquoi affirme-t-on avec tant d’assurance cela alors que nous y étions arrivés depuis un jour à peine ?? Ce qu’on va vous raconter en dit assez long pour nous et nous a donné envie de fuir à toutes jambes ce pays.

Dès notre arrivée, il fait une chaleur étouffante, et on se fait sauter dessus par des rabatteurs. On le sait bien, ils se prennent une commission sur les hôtels où ils vous emmènent. Mais on se dit « qu’à cela ne tienne, on voit la tête de l’hôtel et on décide ou pas d’y rester ». Après une première demande de tarif à un hôtel avoisinant, un peu trop cher, on décide de le suivre.

L’hôtel paraît correct, basique mais avec salle de bain, eau chaude, internet, prix raisonnable, on a fait bien pire comme trou, donc on dit OK. On s’installe, on va faire un tour, on voit qu’on va s’ennuyer sévère pendant l’après-midi, mais comme on a prévu de repartir le lendemain matin, pas grave.

On commence à avoir faim alors on cherche un petit restaurant pas cher, qu’on trouve. Déjà, à l’entrée, ni sourire, ni bonjour, ni rien… OK, ils sont pas très polis ici.
L’addition nous laisse aussi un goût amer car les prix étaient hors taxe, auxquels il fallait ajouter 22%… Le soir, après s’être attablé dans un autre restaurant, regardé les prix et détalé aussitôt, on trouve mieux dans une petite pizzeria où les gens sont gentils, est-ce dû au fait qu’ils ne soient pas d’ici… (les patrons sont américains)

Ensuite, retour à l’hôtel pour une bonne nuit de sommeil bien mérité… enfin, ça c’est ce qu’on pensait… jusqu’à 1h du matin, où on est doucement réveillé par un bruit bizarre et suspect. Après avoir écouté attentivement sans faire de bruit, qu’est-ce qu’on voit ?? Tenez-vous bien, une silhouette en train d’enlever une à une les lattes de notre fenêtre pour tenter d’entrer dans la chambre discrètement et nous dépouiller !!

Fabrice crie d’abord sur l’intrus au dehors, qui détale aussitôt, et on entend une porte claquer à côté de la nôtre. On réfléchit, et on comprend vite qu’il s’agit de quelqu’un de l’hôtel puisqu’il était fermé la nuit et qu’il fallait connaître le truc et savoir qu’il y avait des touristes dans cette chambre. Bref, forcément on reste éveillés dans le noir sans bruit pour guetter. Et 2h plus tard, la silhouette qui revient à la charge ! On le laisse un peu pour voir, et tout doucement Fabrice s’approche de la fenêtre et lui éclate le bras ! On sort aussitôt en lui criant dessus, un deuxième de l’hôtel sort aussitôt de sa chambre, il est donc forcément de mèche. On montre les carreaux retirés et il fait mine de les remettre comme pour nous signaler qu’il passait simplement par là à 3h du matin et que par générosité il remettait les carreaux, qu’il avait enlevés 2h auparavant…

Après cette nuit blanche donc, on sort dire au peu de touristes présents de s’en aller s’ils ne voulaient pas se faire détrousser. Eux aussi ont d’ailleurs entendu des bruits suspects la même nuit. Et surtout on va planter scandale au patron pour qu’il nous rembourse, et on lui dit qu’on va lui faire une belle publicité dans tous les guides de voyage. Il nous rembourse sans broncher, il est bien au courant de toute façon des activités nocturnes de son personnel, d’ailleurs il est parti aussitôt engueuler le maladroit et lui dire qu’il avait dû nous rembourser ! Avec un peu de chance ça sera retenu sur son salaire…

Après tout ça, autant dire qu’on était pressé de détaler de ce pays pourri ! Et encore on a eu de la chance, ce n’est rien par rapport à ce que nous ont raconté d’autres voyageurs…

Ca c’était donc pour l’affirmation de « voleurs ».

Pour l’affirmation de « menteur » :
Nous avions prévu de prendre un bus direct pour San Pedro à 5h du matin, où nous avions le lendemain un bus longue distance pour le Nicaragua. Ayant été un peu refroidi par l’ambiance et l’insécurité ici, on décide de ne pas aller se balader la nuit mais d’attendre plutôt le bus de 14h, inscrit sur le LonelyPlanet. On se fait confirmer le matin même par une serveuse dans un bar que le bus existe bien. A 13h30, direction le mini terminal de bus. Et là, nouvelle galère qui commence. On nous saute dessus en nous disant qu’il n’y a pas de bus direct aujourd’hui, comme par hasard, mais que leurs minibus nous amèneraient à une ville à côté pour faire un changement. On avait lu dans le guide que c’était pratique courante de mentir pour inciter les touristes à prendre leurs minibus, donc on essaie tant bien que mal de demander aux gens. Mais à chaque fois qu’on aborde une nouvelle personne, un rabatteur vient s’interposer pour réexpliquer qu’il n’y a pas de bus aujourd’hui ! Bref au bout d’un moment on trouve quand même une dame pour nous dire que oui, il y a bien un bus direct à 14h, dans la rue d’à côté ! On prend aussitôt la direction de la rue en se faisant poursuivre par les rabatteurs qui nous ont vu partir du bon côté ! Mais manque de bol, on est arrivé 5mn trop tard, et on a du attendre leur minibus… qui a pris 3 fois plus de temps que prévu. Donc au lieu d’avoir un bus direct pour 3h de trajet, on en a eu 2 pour 5h…  et toute la route qu’on a prise était sans intérêt, des villages glauques tout le long.

Quand enfin, on arrive le soir à San Pedro, au terminal d’autobus où on pensait trouver un hôtel en face, que nenni, on a du négocier avec les taxis le prix d’une course pour le soir et le lendemain matin tôt… Oui encore levés aux aurores, car notre bus pour le Nicaragua part à 5h du matin, et on ne comptait pas le louper celui-là !!

Mais le lendemain matin à 4h15, quand on entre acheter les billets, le guichetier nous dit simplement qu’il n’y a plus de place… heureusement, au bout de 40mn de persévérance, il nous vend les billets, car apparemment des places sont apparues comme par magie !

Bref, on aurait pu aussi bien intituler notre article « 3 jours en enfer » 😉 Ils nous auront bien gavé ces orduriens, oups lapsus, ces honduriens !

En conclusion, on déconseille vivement ce pays sans intérêt à nos yeux, sauf si vous avez envie de vivre une expérience comme la nôtre 😉 Et tout ça est la stricte vérité … On va dire que les galères sont inévitables, non ?! Mais malgré tout ça on garde le sourire pour visiter d’autres pays qui seront sans comparaison.

On est d’ailleurs arrivés ce soir à Granada, au Nicaragua, ville coloniale très jolie et très animée, ça fait plaisir !

A bientôt pour de nouvelles aventures…

PS : pas de photo du Honduras bien sûr 😉

Les Hautes Terres : lac Atitlan, Panajachel, Chichi

Hola Amigos,

Nous avons donc pris la semaine dernière les chicken bus locaux pour nous rendre plus au nord, dans la ville de Panajachel, au bord du lac Atitlan.
Un chicken bus, c’est un ancien bus scolaire des Etats-Unis, repeint aux couleurs locales. Conçus donc à la base pour y asseoir des enfants. En utilisation courante ici, les sièges destinés à priori à 2 personnes en accueillent 4 bien tassés, plus un cinquième dans l’allée du milieu, pas plus large qu’une demi-cuisse, et qui a donc une fesse de chaque côté, plus encore des gens debout comme ils peuvent dans la mini allée du milieu 😉 Sans parler du fait que même quand on croit que le bus est plein le chauffeur trouve encore le moyen de caser quelques passagers !

On avait donc prévu d’attraper un chicken bus direct, mais on n’avait pas pensé au fait que c’était le 1er mai… donc pas de bus direct, mais un changement à faire dans une autre ville. Le bus se remplit peu à peu au fil des villages jusqu’à être plein à craquer. On sort donc tant bien que mal de ce premier bus, en extirpant comme on peut nos sacs, pour changer de bus. En fait ce n’était pas un changement qui nous attendait, mais 3… mais enfin, après 4h, 4 bus, du serrage de sardine et des biceps courbaturés tant il fallait se tenir dans les virages, on arrive enfin à destination ! On s’en souviendra de ce trajet plutôt épique, pour bien des raisons d’ailleurs….!

Panajachel, c’est une petite ville maya qui borde le lac Atitlan, situé sur l’Altiplano du Guatemala, on est à 1500m d’altitude là. Ici les femmes portent encore leur costume traditionnel tissée et coloré, avec jupe, ceinture, chemise et coiffe sur la tête. Pour les hommes, pareil avec pantalons, chemises, large ceinture, et chapeau. Il y a de la musique matin et soir, des étales partout dans les rues où les femmes vendent tissus, sacs, vêtements, bracelets, tissés main. On est vraiment au cœur du Guatemala traditionnel ici. On a visité quelques villages bordant le lac et on a pu y admirer beaucoup de peintures à l’huile superbes et bien sûr tout l’artisanat traditionnel de textiles. La population, très pauvre, vit essentiellement du tourisme et du produit de leur savoir-faire, et de l’agriculture.

Le panorama est magnifique ici avec le lac Atitlan qui est entouré de collines, de vallées, et surtout de trois volcans, dont un encore actif. Même si c’est toujours un peu brumeux le matin, et nuageux l’après-midi, on a bien profité de la vue avec une petite balade en bateau et des promenades au bord du lac.

On est aussi allé visiter une réserve naturelle, et pour y aller, on a du traverser le centre-ville, nos poumons s’en souviennent encore, car l’atmosphère est polluée par les pots d’échappement et l’essence frelatée ! Mais arrivés là bas, on retrouvait un joli petit coin de nature : on a traversé des ponts suspendus, fait une petite randonnée dans la forêt et aux abords du lac, on a pu voir plein de jolis papillons, de variétés de fleurs, et des singes araignées qui posaient 😉

Maintenant, petit aparté sur la nourriture, parce qu’il faut le dire, on aime bien manger ! :
Fabrice est devenu un spécialiste des hamburgesas et quesoburgesas, il peut vous donner les meilleures adresses du Guatemala et à quels prix 😉 Et moi une spécialiste des plato tipico, où on a un repas guatémaltèque complet dans l’assiette : Steak ou poulet, guacamole, riz, fromage, bananes plantins frites, fruits, tortillas et la fameuse purée de haricots rouge (non ce n’est pas autre chose…).
Et la boisson qu’on a découverte et qu’on adore : le Jamaïca. C’est à base de rose et d’hibiscus, et c’est servi bien froid et par litre !
Ce qui est vraiment sympa et typique à voir ici (et à tester), ce sont les femmes qui montent leurs étales le soir pour vendre la cuisine qu’elles ont fait ou qu’elles vous préparent sur place : beaucoup de galettes de maïs, tortillas de poulet, petites pizzas, ceviches (souvent à base de crevettes crues, qui cuisent dans une sauce citronnée, le tout mixé avec par exemple des tomate, de l’ail, des oignons, etc), et même des gâteaux. Ça leur permet d’avoir un petit revenu et ça permet aux gens de dîner pour pas cher. On a testé et tout est bon, on fera peut-être une overdose de farine de maïs bientôt, mais pour l’instant ça va !

Surtout qu’on a trouvé aussi une crêperie tenue par un couple franco-guatémaltèque, ça nous a redonné un petit goût de France !
Au Guatemala, la nourriture est plus simple et moins variée qu’au Mexique. Mais ce qui est super ici, comme au Mexique d’ailleurs, c’est qu’on peut trouver des fruits coupés un peu partout, tout le monde en vend dans la rue : bananes plantain  papaye, pastèque, melon, ananas, bien meilleurs que chez nous d’ailleurs…

Hier, direction la ville de Chichicastenango, célèbre pour son grand marché. De nouveau, nous nous retrouvons dans des chicken bus pleins à craquer, et un minibus pour finir le trajet. On s’est dit « chouette, le minibus au moins pas de risque de surcharge », mais non, c’est bien pire en fait ! Déjà on est assis sur des sièges de lilliputiens, on est bien tassé aussi, et on a tout simplement été ébahi de voir le nombre de personnes que le rabatteur arrivait à caser : elles en étant debout et courbé tout le trajet, et lui à moitié dehors en se tenant tant bien que mal pour ne pas tomber ! Mais tout ça est très habituel pour les habitants et fait partie de leur quotidien.
Le marché de Chichi est très pittoresque et très typique, bien qu’un peu touristique. C’est un genre de souks où on trouve des centaines de tissus, sacs, bijoux, des fruits et légumes, des stands de nourriture, de viande à la découpe à l’air libre (hmm vive la tourista 😉 ), et des produits en tout genre. Des femmes vendent leur récolte, d’autres vendent leur coq, leur dindon ou leurs poussins. Une odeur d’encens parfume les ruelles, car le dimanche c’est jour de cérémonie. Les femmes font leur marché avec, faisant office de panier, un tissu enroulé sur le dos, bien lourd quand il est plein. C’est aussi comme ça qu’elles portent leurs bébés. Ici encore les habitants portent tous l’habit traditionnel, on en a pris plein les yeux avec toutes ces couleurs !

Demain, on part visiter la 2ème plus grande ville du Guatemala après la capitale, Quetzaltenango, ou Xela pour les intimes, avant de repartir sur Antigua et attendre ma chère et tendre, madame Tarjeta (« CB » en français)… Vidéo à regarder pour comprendre… et on ne se moque pas !!

PHOTOS :
https://plus.google.com/photos/108127359787458747876/albums/5872707426596070769

VIDEOS :
tempête à l’hôtel : http://www.youtube.com/watch?v=wNwJzCrhBmU
Au bord du lac Atitlan : http://youtu.be/T1dVrPnGukI
Le marché de Chichi : http://youtu.be/eroUd_I3z80
Dans un chicken bus (vide) : http://youtu.be/Wlpf5-lxBWo

Guatemala : Flores, Tikal, Semuc Champey

Hola todos,

Après un voyage en bus de 8h, deux postes frontières, un pour sortir de Belize et payer une taxe, l’autre pour entrer au Guatemala et payer une taxe (celle là c’est sûr c’est dans la poche du douanier), nous voici enfin arrivés au Guatemala, dans la jolie petite ville de Flores.

C’est en fait une toute petite presque île sur le lac Péten, au nord est du Guatemala, pleine de ruelles pavées, de petits restaurants, de petits hôtels, et le cadre est très joli avec le lac tout autour. En plus notre chambre a une vue imprenable sur le lac ! L’ambiance est particulièrement paisible, et on a pu admirer un magnifique coucher de soleil avant d’aller dîner et savourer pour quelques euros à peine les plats locaux : beignets de poulet recouverts de poivrons, guacamole, tomate, et d’autres choses, ou encore nachos (chips de chez eux) recouverts de mozzarrella, guacamole, sauce, oignons, etc. On a aussi testé l’enseigne locale de fast-food de poulet, « Pollo Campero », qui est présente un peu partout au Guatemala 😉
Etant donné que l’île est vraiment très petite, on est allé faire un tour le lendemain dans un village au bord du lac à 1h d’ici, mais pas grand chose à y voir malheureusement… Dommage, mais cela nous aura permis de prendre un minibus local blindé de monde, au moins 20 personnes, tous entassés par une chaleur étouffante, avec des vendeurs ambulants qui vous sautent dessus au premier arrêt 😉 Ca c’est l’avantage ici, on peut boire ou manger n’importe quoi facilement !
Le lendemain, debout à 4h du matin pour aller visiter le site maya de Tikal à l’aube. Ca valait le coup car il n’y avait personne, et l’ambiance était à la découverte, d’autant que le site ayant été découvert tardivement, beaucoup de temples sont encore enfouis sous la végétation ! On a pu voir plein de petits coatis trop mignons, des dindons ocellés avec leurs couleurs magnifiques, des tas d’oiseaux aussi, et des singes-araignées qui se balançaient agilement d’une branche à l’autre. Ce qui est impressionnant sur ce site c’est l’étendue de la canopée, et la végétation abondante et immense des alentours, ainsi que tous les bruits d’oiseaux, de singes hurleurs, etc. Il y a quelques temples immenses, dont un sur lequel on a pu monter qui émergent au-dessus de la forêt et qui permettent d’en admirer l’étendue.

Seconde étape ensuite, direction le centre du Guatemala pour rejoindre Semuc Champey, site réputé pour ses bassins naturels. Trajet en minibus cette fois (encore moins confortable que le bus…!), mais les 8h sont passées vite tellement les paysages étaient sublimes : on était dans les montagnes et les vallées, recouvertes d’une végétation luxuriante, immense, de plantations de maïs, de bananes, on a passé plein de petits villages typiques où les gens vivent uniquement des produits de leurs terres, et sont donc très pauvres, mais souriants et en paix avec la nature. Après ce trajet complètement dépaysant, on arrive au site où on va passer nos 2 jours, superbe lui aussi ! Vert, complètement intégré dans la nature, au bord d’une rivière, avec des petits bungalows en bois, des hamacs un peu partout, le top du top ! Et aussitôt arrivés, aussitôt repartis, pour une petite visite des grottes avoisinantes de Lanquin, car on voulait voir le défilé de chauves-souris qui, à la tombée de la nuit, s’envolent par nuées pour partir chasser. Si les grottes en elles-mêmes n’avaient rien d’exceptionnel, on a été impressionné par le nombre de chauve-souris qui se ruaient vers la sortie à la tombée de la nuit ! Un vrai spectacle.
Et le lendemain, levé à l’aube à 5h pour une petite randonnée matinale dans les collines avoisinantes pour admirer le lever du soleil, autour d’un petit café, de quoi bien commencer la journée 😉 Ensuite direction les bassins de Semuc Champey. On a expérimenté un nouveau mode de transport en montant à l’arrière de grosses camionnettes, debout, sur un chemin de terre en plutôt mauvais état, autant dire que ça secouait ! Arrivés au site, on a pris le chemin du mirador pour arriver au point de vue permettant d’admirer en hauteur les bassins. On a souffert pendant 20 minutes car ce n’était que de la montée en escalier avec des marches géantes, mais heureusement que des vendeurs de fruits s’étaient installés sur le chemin, les malins, ça nous a permis de nous désaltérer avec une bonne pastèque ! Arrivés en haut, vue spectaculaire sur la vallée et les bassins d’eau turquoise. A peine le temps de prendre quelques photos qu’on est vite redescendus pour se jeter dans l’eau rafraîchissante ! Ce qui est remarquable avec ces bassins, c’est qu’ils ne sont pas remplis par l’eau de la rivière qui coule en amont, car celle-ci se transforme en rivière souterrainne au moment de la formation des bassins, et ressort quelques centaines de mètres plus bas, à la fin des bassins. Et l’eau des bassins provient d’une petite source naturelle adjacente, qui donne à l’eau cette couleur turquoise, alors que celle de la rivière est plutôt verdâtre.

Puis, 3ème étape guatémaltèque, vers la ville d’Antigua, qui fût à l’origine la capitale du Guatemala mais dont le siège a été transféré suite aux différentes éruptions volcaniques à Guatemela Ciudad. Encore 8h de minibus encore moins confortable que le premier, et le chauffeur était un vrai fou du volant, il a failli s’encastrer quelques voitures, doublait dans les virages, roulait à 300 à l’heure, on sentait qu’il était pressé de rentrer chez lui celui-là !
On a d’ailleurs traversé Guatemala Ciudad, ville grisâtre plutôt délabrée mêlant misère et modernité avec des magasins modernes un peu partout. Mais ça ne donne pas envie de s’y attarder… A côté, la ville d’Antigua est beaucoup plus jolie. C’est une ancienne ville coloniale, dont quelques bâtiments sont en ruines car les éruptions successives ont détruit les efforts de restauration des habitants, mais elle a gardé beaucoup de charme avec ses ruelles pavées, ses maisons colorées, et surtout elle est entourée de volcans encore en activité, ce qui lui donne un vrai cachet. C’est une petite ville très animée, avec de la musique dans les rues, de stands où on peut grignoter des petits encas guatémaltèques, et beaucoup de marchés d’artisanat.

En tous cas le Guatemala est très différent du Mexique, plus nature, plus authentique, et le peuple guatémaltèque est très accueillant, gentil et très discret aussi. Après Antigua, on est prêt à repartir, en chicken bus cette fois (des gros bus locaux colorés) vers le lac Atitlan, paraît-il l’un des plus beaux lacs au monde, entouré de volcans !

A bientôt 😉

PHOTOS :
photos des photos de notre snorkeling à Belize (qualité moyenne donc…) : https://plus.google.com/photos/108127359787458747876/albums/5869730704509338177?authkey=CLHgo5C6xrnXQQ

Guatemala : https://plus.google.com/photos/108127359787458747876/albums/5872707426596070769

VIDEOS :
Un nuage de fourmis géantes à Tikal : http://youtu.be/RoTiUUOOk9Q
Les petites bêtes du Guatemala : http://youtu.be/BQLSPypRNPc
Coatis : http://youtu.be/ehoMgwnZa1U
Semuc Champey : http://youtu.be/Ca-oigkvpQg

Un petit détour par Belize…

Coucou tout le monde,

Ce n’était pas prévu au départ mais l’imprévu ne faisant pas de mal, on s’est laissé tenter par la découverte de Belize ou plutôt de ses atolls (« caye » plus exactement).

Depuis Chetumal au Mexique, on se décide donc pour un trajet en bus de 4h plutôt folklorique : bus des années 50, la musique à fond dans les oreilles, les sièges en sky usés et étroits, formatés aux mini-jambes mexicaines, et plein à craquer vers la fin.
On passe bien sûr la frontière, comme une lettre à la poste d’ailleurs (……), où on débourse une petite taxe de sortie qui va certainement permettre au douanier de s’offrir une « Belikine » (la bière locale).

Passé la frontière, changement de décor d’abord : il n’y a rien, absolument rien, si ce n’est des maisonnettes et mini-villages perdus dans la pampa bélizienne. Changement de musique aussi, on est passé de la salsa au reggae ; changement de langue, ici c’est l’anglais la langue principale, avec une communauté noire en majorité, et un peu l’espagnol avec quelques communautés espagnoles. Et changement de bière, la Belikine (un peu plus amer) ! Aussitôt sortis du bus à Belize City, aussitôt partis pour Caye Caulker, le premier atoll que nous voulions voir.

Après 45mn de bateau, on découvre un joli petit atoll très, mais alors trèèès tranquille ! Oui car ici les gens faut pas les pousser… ! La flemme est le mot d’ordre, d’ailleurs tous les bureaux plus ou moins officiels se sont mis d’accord : on ne travaille plus après 14h, quand même ! Ici, c’est cool, c’est reggae à fond, c’est plein de rasta black sans chico (=sans dent, pour ceux qui comme moi ne connaissent pas le patois du sud.. ) , et c’est plein d’eau turquoise, de palmiers, et on peut voir la barrière de corail au loin.
Ici on se déplace avec des petites voiturettes de golf, ou à vélo, ou à pied. L’île est vraiment petite, elle doit faire 200m de large et on peut voir la mer des deux côtés, ce qui donne l’impression d’être vraiment au milieu de nulle part ! En tous cas l’ambiance est plutôt reposante ici, la vie est au ralenti.
Comme Belize est réputée pour ses fonds sous-marins, nous sommes allés faire une petite ballade en snorkeling le lendemain, qui valait le détour ! On a pu admirer des centaines de poissons magnifiques, multicolores, du plus petit au très gros, des coraux, des raies qui passaient juste au dessous de nous, des barracudas, des murènes, des requins (requin-nourrice, inoffensifs s’ils sont bien nourris….). Bref on était vraiment dans un aquarium géant !

Le lendemain, direction un autre atoll un peu plus au nord, Ambergris Caye, un peu plus développé mais très tranquille quand même. On a posé nos sacs dans une auberge de jeunesse, dans une chambre on-ne-peut-pas-faire-plus-petit, douches partagées sans eau chaude (mais bon ça sera pas la première ni la dernière fois…), mais il y a une piscine ! On a fait une petite ballade à vélo pour découvrir l’île, enfin une petite partie car elle est immense. Les côtes sont belles, dommage juste que les algues recouvrent le bord de mer. Du coup on est allé squatter un ponton privé pour nous baigner dans l’eau turquoise. On squatte aussi la piscine de notre auberge, car ici il fait très chaud, 47°C au soleil !!

Après ces deux atolls, on ne s’attardera pas à Belize, qui ne nous attire pas du tout, il n’y a vraiment pas grand chose à voir. Donc après cette courte pause farniente, direction le Guatemala 😉

A plus !

PHOTOS :
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VIDEOS :
Bus pour Belize : http://www.youtube.com/watch?v=nSKftDWBoWU
Caye Caulker : http://youtu.be/y_yeMhyNwaY
Ambergris Caye : http://youtu.be/Ty6dQXwJ2d8

Lagunes de Bacalar – fin du Mexique

Ca y est, après un trajet en bus de nuit de 13h, nous sommes revenus dans la région de départ, le Quintana Roo, où avons atteint notre dernier point de chute mexicain : Chetumal. La ville en soi n’a rien de spécial, c’est toujours animé comme partout au Mexique, mais rien à voir si ce n’est le musée de la culture maya. C’est surtout parce qu’on voulait voir les lagunes de Bacalar et aller à Belize qu’on est venu jusqu’ici, ce qui nous a fait faire une jolie boucle d’ailleurs 😉

Donc aujourd’hui on est allé en taxi collectivo (ce sont des taxis malins qui prennent 4 personnes pour un trajet, ça diminue beaucoup le tarif par personne et le chauffeur s’y retrouve grandement !) aux lagunes de Bacalar, à 30km environ de Chetumal. Elles étaient réputées pour la variété de leurs couleurs, et en effet on a pu y admirer toutes les nuances de bleu !
On s’est posé dans un « balnerio » pour pouvoir nager et profiter du beau temps et du paysage, avec de la salsa et du bachata en fond sonore, plutôt agréable 😉 Et on a repris des couleurs car notre bronzage commençait à s’étioler tout doucement, quel dommage….. !

Nous sommes donc fin prêts à quitter le Mexique, nous retient juste ma carte bleue qui s’est faite attendre….. oui parce qu’on a quand même eu une petite galère, sinon ça n’aurait pas été aussi drôle… un serveur peu scrupuleux a du noter le N° de ma carte pour faire des emplettes sur internet, donc opposition, donc déclaration de vol au commissariat, et en espagnol bien sûr …, donc refabrication de la carte, donc envoi de la carte, bref, les joies du voyage 😉

Pour faire un petit bilan de notre mois passé ici, on retiendra du Mexique :
– sans conteste la beauté de sa côte caraïbe, paradisiaque !
– le soleil qui crâme malgré la crème indice 50 et malgré les nuages
– la variété des paysages, depuis la riviera maya et ses plages, aux villes coloniales paisibles et tranquilles, en passant par la côte du golf du Mexique plus moderne, et la forêt tropicale du Chiapas et sa végétation luxuriante
– ses temples mayas témoins d’un passé culturel riche et impressionnant
– la cuisine mexicaine, qui nous a laissé de bons souvenirs (sauce aux haricots rouges, fajitas, burritos, guacamole, poulet cuisiné de toutes les façons, les tacos, la sauce verte qui incendie le palais, et on en passe)
– les petits boui boui à chaque coin de rue qui nous ont bien calé et qui nous ont permis de découvrir des petits plats locaux
– les petits déjeuners, à la mexicaine pour moi (omelette, purée haricots rouges et piments de bon matin), et à l’américaine pour Fabrice (miam miam pancakes et sirop d’érable)
– les marchés qui regorgent de fruits et légumes
– la musique d’ici bien sûr !
– OXXO, notre superette habituelle pour manger des hots dogs bons et pas chers, et boire des cafés géants, sur nos places centrales
– les vendeurs à la sauvette et marchands de tapis
– l’animation des rues dès la nuit tombée
– les petites bêtes du coin : araignées, cafards, iguanes, singes hurleurs, oiseaux, tortues de mer avec lesquelles on a nagées (photos avec un appareil jetable qu’on montrera à notre retour)
– les modes de transport qu’on a tous testés : combis, collectivos, mototaxis, taxis collectivos, bus locaux, bus seconde classe et bus « première » classe
– les douches à l’italienne et l’eau qui a du mal à arriver, voire pas du tout
– les toilettes où on doit jeter le papier dans la poubelle à côté (et oui, sinon ça fait bouchon ;))
– la rencontre de voyageurs avec qui on a sympathisé
– l’espagnol qui rentre petit à petit : pour Fabrice, évidemment « donde estan los banos » (traduction « où sont les toilettes »…..), ou « la cuenta por favor », et pour moi le reste
– les posada colorées, les auberges accueillantes et les trous dans lesquels on a dormis

Globalement on a bien aimé le Mexique (du moins la partie est car nous n’avons pas fait l’ouest ni le nord), et pour ce qui est des mexicains c’est plutôt mitigé. Si on a rencontré des personnes très gentilles, on a aussi souvent croisé des personnes faussement gentilles par intérêt, et c’est cette hypocrisie en particulier qui nous a gêné. Bien sûr la population est plutôt pauvre, surtout dès qu’on s’éloigne des villes, et c’est bien normal de profiter du tourisme pour tenter de gagner sa vie. Mais on a trouvé que c’était un peu au-delà de ça, et que certaines manières s’assimilaient plus à tenter de soutirer de l’argent pour le moindre petit service (non demandé d’ailleurs), ou faire des sourires de manière hypocrite dans un but précis. Et au bout d’un mois, ça devient un peu pesant. On a visité d’autres pays avec les mêmes pratiques, mais faites de manière plus « franches » et moins hypocrites.

Cela dit, nous garderons plein de très bons souvenirs de ce pays et de tout ce que nous avons vu !

On vous remercie aussi tous pour les commentaires que vous nous laissez et qui nous font bien plaisir si loin de chez nous 😉

Rendez-vous bientôt à Belize…

PHOTOS :
https://picasaweb.google.com/108127359787458747876/MEXIQUE?authkey=Gv1sRgCJLRnfiR7Obv7gE&noredirect=1

VIDEOS :
Un soir à San Cristobal : http://youtu.be/RQbp9fwuJ7A

Campeche & Las Chiapas

Coucou,

D’abord le souci des vidéos est résolu (merci google + de forcer la main……..) !

Nous avons donc quitté à regret notre charmante petite auberge de Mérida, et j’ai aussi quitté à regret ma coupe d’été… qui, après une heure de détortillage à deux, a donné naissance à une nouvelle coupe, « façon caniche » comme dit Fabrice ;))

La destination qui suivit fut beaucoup plus calme, paisible, et sans touristes : Campeche. C’est une très jolie ville coloniale, aux maisons aux couleurs vives, et dont il reste les fortifications tout autour du centre, avec une jolie promenade en bord de mer. Là on voit bien qu’on est dans le golfe du Mexique, rien à voir avec le bleu turquoise des caraïbes ! Ceci dit c’est ici que nous avons vu le plus beau coucher de soleil : d’un rouge éclatant, et qui descendait sur l’eau jusqu’à disparaître ! On se croirait en peu hors du temps ici : tout est calme, les rues paraissent désertes, les boutiques sont dans les maisons (pas de vitrine), un petit train à pneus des années 50 attend patiemment ses clients, une petite place principale où se réunissent les amateurs de loto, et une musique indescriptible ultra apaisante. Hors du centre ville historique, c’est plus animé, on a fait un petit tour au marché local d’ailleurs. Que dire de plus… rien, d’ailleurs on en est parti le lendemain 😉

Changement de région, direction Las Chiapas, et changement de paysage aussi. Ici c’est la forêt tropicale, la végétation dense d’un vert luxuriant, beaucoup plus nature.
On s’est d’abord arrêté à Palenque, ou plus exactement dans les environs pour rejoindre un petit domaine perdu dans la jungle tropicale, où nous avons dormi dans un « cabanas », une petite cabane en bois. On était au milieu de la végétation, devant une petite rivière, et on pouvait entendre des singes hurleurs, voir des araignées géantes, manger de la cuisine mexicaine en écoutant des groupes de musique locaux (ça allait du groupe péruvien avec leur démonstration d’instruments en tous genre, à la salsa cubaine où on a pu admirer le déhanché des mexicains !). Complètement dépaysant !

On est parti le lendemain pour une visite de deux sites mayas : Yaxchilan, accessible uniquement par pirogue, ballade qui nous a fait rencontrer quelques crocos sympathiques. Puis Bonampak, réputé pour ses peintures mayas encore bien conservées. On a bien aimé le temple dans lequel fut construit un labyrinthe, que nous avons exploré grâce à notre lampe frontale, et où nous avons fait des rencontres inattendues : chauves-souris, mini-grenouilles, lézards et autres bêtes inconnues. On a aussi découvert ce qu’était qu’un singe hurleur après avoir été surpris par une sorte de rugissement qui provenait des arbres. On a pu les apercevoir de loin, mais on a voulu tenter de les voir de plus près, alors on s’est enfoncé dans la jungle. On pouvait entendre des rugissements impressionnants juste à quelques mètres de nous, mais pas moyen d’apercevoir un singe 🙁 On a donc fait demi-tour, avant de se faire attaquer !
On a aussi visité le célèbre site maya de Palenque, perdu au milieu de la forêt tropicale, qui s’étend sur plus de 10km. Les constructions sont éparpillées dans la forêt et il y a d’ailleurs encore certainement des temples cachés ! Très joli site, car ce qui est vraiment particulier c’est qu’il est en pleine jungle et qu’on s’imagine vraiment la vie des mayas avec toutes les constructions dont il regorge : temples, palais, cascades et bassins, …

La région de Chiapas bénéficie aussi de très jolies cascades où nous sommes rendus ensuite : d’abord une petite, Misol-Ha, puis une beaucoup plus grande et plus belle, Agua Azul aux bassins turquoises magnifiques. On a pu y piquer une petite tête pour se rafraîchir. On a pu aussi y croiser, dans un petit bar, un joli perroquet apprivoisé et bavard, qui picotait les pieds de sa propriétaire 😉 Et on a pu y goûter de délicieux beignets de pomme de terre frits dans une sauce sucrée, achetés en passant à un enfant sur la route, miam.

Au retour, on s’est arrêté non pas à notre domaine, mais au centre ville, pour retirer des sous. Et en bons marcheurs que nous sommes, nous n’allions quand même pas rentrer en taxi, 30/40mn de marche ne nous faisant pas peur. Sauf que nous avions mal estimé la distance qui séparait notre cabane du centre-ville… et surtout que la nuit allait tomber aussi vite ! Heureusement que nous avions la lampe frontale pour nous éclairer sur notre route déserte, en pleine jungle, et sans lumière, et pour nous éviter quelques pièges, comme par exemple un trou énorme au milieu du chemin, ou un gros insecte fonçant sur nous, ou encore une sorte de lézard géant en train de pondre ses oeufs ! A part ça on a tout de même rencontré de jolies lucioles 😉 Au bout d’un peu plus d’une heure, nous arrivons enfin à notre domaine, ouf !

Le lendemain, on a repris la route pour une autre ville du Chiapas, San Cristobal de las Casas, une très jolie ville multicolore et très animée, avec ses bobos, sa population indienne, ses vendeurs ambulants, son marché regorgeant de produits locaux, fruits, épices, sa place centrale avec sa musique folklorique, sa cathédrale. Sans oublier son Burger King à la façade typique 😉 On a fait une grande ballade en bateau (2h) dans un canyon des environs, Sumidero, mais plutôt décevant, surtout quand on vu les gorges du Verdon !

Encore un ou deux jours ici, puis nous repartons vers le sud de la côte caraïbe, pour voir Chetumal et des jolies lagunes, qui sera notre dernière étape mexicaine avant de rentrer au Belize pour voir quelques jolis spots, puis au Guatemala.

A bientôt !

PHOTOS :
https://picasaweb.google.com/108127359787458747876/MEXIQUE?authkey=Gv1sRgCJLRnfiR7Obv7gE&noredirect=1

VIDEO :
Campeche : http://youtu.be/fx_nqhJRn1o
A la rencontre des singes hurleurs : http://youtu.be/dju1y4K5Nis
Cascades Agua Azul : http://youtu.be/1EdJgq3GE6o
Canyon de Sumidero : http://youtu.be/6lHLNFfm5pg