Archives mensuelles : juin 2013

machu picchu

Cuzco, la vallée sacrée et le Machu Picchu

Holà,

La semaine dernière, nous étions donc sur le point de quitter Arequipa pour Cusco, mais avant de quitter notre hôtel nous avons partagé un moment sympathique avec le gérant et 2 amis policiers à lui 😉 Apparemment ça les faisait bien marrer de nous prêter leur képi et matraque pour faire semblant de taper leur copain ! On en a profité pour discuter des comparaisons entre la police française et péruvienne : salaires (rien à voir évidemment, un policier ici gagne environ 500€), organisation et autre, et ils ont beaucoup aimé qu’on leur montre des photos sur internet de la police française et de notre ville. Bref on a bien rigolé !

On a ensuite pris le bus de nuit pour arriver à Cusco vers 6h du matin. C’est une ville nichée au cœur des vallées, à plus de 3000m, et le moindre effort se fait déjà sentir sur la respiration. Ses quartiers alentours, avec des multitudes d’habitations, sont perchés à flanc de collines, encerclant la ville, et les habitants peuvent accéder à leur maison uniquement par des escaliers très pentus et aux centaines de marches ! Leur vie n’est pas facile ici et les habitations sont très pauvres.

Cusco, c’est une ville touristique de part son emplacement dans la vallée sacrée qui rejoint directement le Machu Picchu, mais aussi beaucoup plus typique, car ancienne capitale de l’empire Inca, où, malgré la mise à sac des conquistadors espagnols, on découvre une ville historique aux restes de sites ou murs incas, des ruelles pavées, de beaux monuments, et une très belle place des armes entourées d’arcades. En plus, la ville est actuellement en période de fête car c’est son anniversaire : danses sur la grande place des armes, défilés, musique, costumes…

C’est donc une ville très animée, très peuplée, mais aussi très polluée, avec énormément de circulation, et surtout, il y fait plus froid ! Et le pire c’est qu’on ne peut même pas se dire « pas grave ce soir on sera au chaud », car pas de chauffage ici, on a à peine 9° dans la chambre ! Bon ils ont de bonnes grosses couvertures adaptées, mais quand même, pas facile de rentrer dans le lit gelé…

Mais surtout, on est ici au coeur de la vallée sacrée des Incas, qui est magnifique et impressionnante tant au niveau des paysages (vallées multicolores avec des champs et des plantations agricoles), que des sites Incas qu’on a visités. On a été vraiment impressionné par les sites incas, par leurs situations reculées, par les pierres qu’ils arrivaient d’abord à monter jusqu’ici, à tailler et polir précisément, et par leurs constructions à même la montagne et leurs terrasses immenses.
On a d’abord visité le village de Pisac, où on a déambulé dans les allées de son marché artisanal, et où on a pu découvrir nos premières ruines Incas, qui s’étalent sur un site immense, et qui se méritent car 2h de montée jusqu’au sommet quand même… On passe d’abord des terrasses sur plusieurs niveaux, et on se demande comment ont fait les incas pour construire ça, pour soulever des pierres énormes et construire les murs… pierres qu’ils taillaient en plus en biseau, et cimentaient avec terre et paille. On a vu leur zone militaire avec des constructions disposant de meurtrières, pour protéger la citadelle. Et un temple tout en haut, au sommet de la montagne, avec un système de canalisations bien pensé et bien construit pour faire circuler l’eau.
On a ensuite visité le site de Moray, constitué de terrasses en cercles, qui, a-t-on appris, servaient de centre de recherche aux Incas ! Ils ont pu créer différents microclimats grâce à chaque hauteur des terrasses et tester des plantations agricoles… on a du mal à imaginer ça !
On a continué sur la même route pour se rendre aux Salineras de Maras : des centaines de bassins de sel à flanc de falaise, que les ouvriers récoltent à main et pied nus. Ils les remplissent d’abord de boue puis, par un ingénieux système d’irrigation, laissent l’eau s’écouler jusqu’à atteindre 10cm, puis attendent que l’eau s’évapore. Les bassins sont de différentes couleurs selon le stade où en est le sel, il faut environ 3/4 jours pour le récolter. Quant aux bassins roses, leur sel est destiné à une exploitation cosmétique et médicinale. Un site de toute beauté.
Petit détour par le petit village pittoreque d’Urubamba avant de rentrer à Cusco.

Enfin, direction le village d’Ollantaytambo, dernier village avant le Machu Picchu où nous passons la nuit, et dont les ruines sont de toute beauté. Encore une fois on a été étonné par l’architecture et le travail accompli par les incas à flanc de montagne. C’est en plus l’un des rares sites où ils ont réussi à repousser les conquistadors espagnols. On a pu découvrir des ruines de maisons, rues, patios, fontaines, temples, terrasses aux fonctions agricoles. Sur ce site sont présents d’énormes blocs de pierre, qu’ils ont réussi à transporter et monter jusqu’ici depuis des carrières par des systèmes de plans inclinés ! En dehors des ruines, le village en lui-même vaut le détour car très typique et très pittoresque.

Le lendemain matin, on prend enfin le train pour la destination qu’on attendait avec grande impatience, le village Machu Picchu ! On veut y passer la nuit afin d’être aux aurores sur le site. Train qui est d’ailleurs le seul moyen de transport pour se rendre au village, et la société péruvienne qui l’exploite en profite plus que de raison… minimum 50$ jusqu’à 100$, et encore je passe la version luxe… c’est le train le plus cher au monde et c’est quand même une belle escroquerie organisée, jusqu’au bout d’ailleurs ! Mais on ne va pas au Pérou sans voir le Machu Picchu, alors…
Les paysages des vallées qu’on passe sont magnifiques, et commencent à se faire plus denses à l’approche du Machu Picchu (on n’est pas loin de l’Amazonie ici). On passe aussi régulièrement des anciennes terrasses agricoles et ruines incas, l’histoire est présente partout dans ces vallées.
Après 1h30 de train, on arrive au village de Machu Picchu, village qui vit uniquement par le tourisme. Rien de bien intéressant à voir, il y a des sources d’eau chaude naturelles mais on n’a pas faites. Après un bon dîner en compagnie d’un couple de français qui font comme nous le tour du monde, et d’une bonne bouteille de vin (ça faisait longtemps !), on part se coucher pour être en forme pour le lever à 3h30.

3h30 du matin donc, debout pour attaquer le chemin à 4h30 vers le Machu Picchu. Après 15mn de marche tranquille, on arrive à un pont, qui n’ouvre qu’à 5h du matin, tout ça parce que les premiers bus partent à 5h30 et qu’il ne faudrait pas que les marcheurs arrivent avant les bus, payants, à 10$ l’aller, quand même ! Bref, il y avait déjà un petit groupe de courageux, et à 5h tapantes, le pont ouvre et on attaque tous ensemble le début du chemin, à la lampe frontale ! Nous, on se dépêche pour doubler ceux de devant et attaquer la montée de la mort avant eux… Montée de la mort, car on est sensé avoir 1h de montée à pic avec que des marches, et pas des marches de petit inca, non des belles grosses marches ! Autant dire que je me suis fait redoublée vite fait bien fait… Au bout de 40mn d’agonie (je parle pour moi car Fabrice comme d’hab ça ne lui fait ni chaud ni froid……), on arrive enfin en haut, avant les bus et surtout parmi les 15 premiers à pouvoir pénétrer sur le site ! Youpi 😉
Les portes du Machu Picchu ouvrent à 6h, et à 6h, on entre enfin sur le site : moment tout simplement magique de pouvoir contempler le Machu Picchu vide, en silence, et la cité des incas entourée de montagnes. On a l’impression d’être un peu au paradis tant on est entouré de sommets verts, au dessus de tout, un peu dans les nuages et plongés dans une ambiance un peu mystique. Une vraie splendeur, ce n’est pas une merveille du monde pour rien.
Les ruines sont encore désertes, entourées de nuages en train de se lever. On se dit qu’il y a quelques 500 ans vivaient ici les incas, et quelle oeuvre ils ont réussi à accomplir.
De toutes les ruines visitées ce sont les pus complètes : on voit précisément où vivaient les nobles, les prêtres, l’inca, les patios et terrasses, les temples, les prisons, les fontaines, les terrasses agricoles construites jusque très bas à flanc de montagne, les entrepôts, … Tout ça construit avec une extrême précision architecturale, et le travail des pierres qu’ils ont taillées et polies…
La visite des ruines nous a pris plusieurs bonnes heures, après quoi on repère un chemin qui monte beaucoup plus haut sur la montagne, l’Intipunku. Bien que fatigués, on y va quand même et après encore 1h de montée, on arrive à de nouvelles ruines qui offrent un panorama spectaculaire sur le site du Machu Picchu, en face et bien plus haut que certaines montagnes avoisinantes.
Autant dire qu’on en a vraiment pris plein les yeux et que cette visite est inoubliable. On ne voulait même plus quitter le site, mais notre train du retour nous attendait…

Après ce séjour dans la vallée sacrée, on a beaucoup appris sur leur histoire, leurs pratiques et leurs vies. Ce fût non seulement des paysages magnifiques à voir, des villages pittoresques à visiter, mais aussi une culture à connaître avec un pays rempli d’histoire.

On part maintenant pour Puno, notre dernière destination du Pérou, pour voir le lac Titicaca, puis ensuite côté bolivien.

A bientôt !

PHOTOS :
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VIDEOS :
Suite trek canyon du colca : http://youtu.be/lnD3TkixOkA
Défilé sur la place des armes à Cusco : http://youtu.be/k1lM8ZRn89M
Les Salineras de Maras : http://youtu.be/8V4ir5BmXKQ
Ruines à Ollantaytambo : http://youtu.be/JJ3yEjwhOHI
Train pour le Machu Picchu : http://youtu.be/uSDADOXldBQ
Machu Picchu à 6h du matin : http://youtu.be/84yJttMtipI

 

 

colca

Lima, Nazca, Arequipa et le canyon de Colca

Coucou tout le monde,

Nous voici arrivés au Pérou depuis une semaine, et on doit dire qu’on n’a pas chômé et qu’on en prend plein la vue !

On a donc pris l’avion du Costa Rica où, après 4h de vol, on a atterri ensuite à Lima, la capitale du Pérou. On a découvert une ville ultra polluée, avec une totale anarchie sur les routes, les voitures qui déboulent dans tous les sens, qui klaxonnent pour un oui ou pour un non, une ville très grande et moderne aussi. Le centre ville est plus mignon avec des rues piétonnes et pavées, une belle place centrale (ici toutes les villes ont leur « Plaza de Armas »ou Place des Armes), avec un beau monument gouvernemental. Le quartier de Miraflorès, à quelques minutes en voiture du centre-ville, est quant à lui plus tranquille et plus chic aussi, en bord de mer. Plus on s’approchait de la mer plus on voyait le ciel bleu d’ailleurs…
Le soir on est allé avec un couple de belges rencontrés dans notre hôtel, voir un spectacle de fontaines dans un parc immense, plutôt sympathique avec des jeux d’eau et lumière.
On s’est d’ailleurs trouvé un petit hôtel plutôt original, avec comme accueil des crânes humains (peut-être le propriétaire de l’hôtel ?) et comme hôtes des paons, des aras et une tortue, dans un cadre de musée ressemblant un peu à la tour de la terreur d’eurodisney avec des objets en tous genres ! Plutôt original…

Après une journée de visite de la capitale, on est aussitôt repartis le lendemain à 5h du matin pour Nazca et ses fameuses lignes mystérieuses… Le décor pour arriver jusque là est lunaire et immense avec des étendues désertiques à perte de vue. On a même passé un désert de sable et des dunes dignes du désert marocain… Arrivés sur place, on a fait un petit tour des miradors où on a pu voir quelques lignes et figures. On se demande vraiment comment les pacaras et les nazcas (civilisations pré incas) ont fait ça car ça s’étend sur des km, et les tracés sont très précis, et surtout il fallait du recul vu du ciel pour voir ce qu’ils étaient en train de faire… On a visité d’ailleurs le musée de Maria Reiche, une mathématicienne allemande qui a fait de longues recherches sur ces lignes et pensait que c’était un calendrier astronomique géant. Pendant que d’autres pensent que c’est les extraterrestres… On a été impressionné par les paysages et par la sensation d’être sur un site qui date des années 500 après JC et qui n’a toujours pas été élucidé… !
Juste le temps de dîner avec une bonne soupe minestrone à la péruvienne pour moi (avec plein de légumes et du maïs XXL), et un hamburgesa con papas pour Fabrice (oui encore !), qu’on remontait déjà dans un bus de nuit direction Arequipa, 2ème plus grande ville du Pérou.

Au petit matin, on a admiré des paysages immenses et somptueux, désertiques, et d’altitude puisqu’on est ici à 2335 mètres. Du coup on ne s’attend pas à tomber sur la 2ème plus grande ville du Pérou au milieu de nulle part… Très jolie ville, toute blanche car ses bâtiments sont faits de pierre blanche volcanique. Très paisible aussi, malgré la circulation dense aux abords de la ville et dans les ruelles. C’est une ville où on se sent bien, avec sa magnifique place des Armes, ses ruelles pavées, ses vendeurs ambulants qui préparent brochettes ou du maïs XL au détour d’une rue, et les volcans au sommet enneigé qui l’entourent.
On a fait un petit tour dans la ville avoisinante afin d’atteindre un mirador qui nous a permis d’avoir une jolie vue sur Arequipa et ses volcans. On a aussi dégusté des plats locaux pour à peine 5€ boissons comprises, avec des assiettes gargantuesques de « arroz chaufa con pollo sentado » (poulet émincé, riz poêlé, oignons, tomates, frites), et « tarrinlo » ou quelque chose du genre, avec de la viande et des pâtes poêlées. Et on a bu une carafe énorme de Chicha Morada, une boisson typique à base de maïs, sucrée et très bonne.

On s’est aussi décidé pour un trek de 2 jours dans le Canyon de Colca, le 2ème canyon le plus profond au monde, 3191m (le 1er étant un peu plus loin dans la vallée). Sans guide car il est difficile de se perdre sur les petits chemins bien tracés du canyon (à moins de se jeter dans le vide !).

Donc lundi matin, levé 2h du mat’, le temps de mettre nos gros sacs à dos à garder à l’hôtel, et de sauter dans un minibus qui va nous amener au village d’où part le trek. On arrive d’abord, 3h après, à Chivay, un tout petit village dans les hauteurs, pour prendre un petit déjeuner, avec une température avoisinant les 5° dans le restaurant… J’ai testé les feuilles de coca infusées pour me donner de l’énergie… ça a marché ! Ou alors c’est simplement dans la tête 😉
On repart ensuite pour 1h de route, jusqu’à la « Cruz del Condor » : c’est un magnifique point de vue qui surplombe le canyon, et où on peut admirer, en début de matinée, les condors en train de voler. On en a vu 4 en train de planer, dont un qui s’est approché à quelques centimètres de nous, en nous regardant ! Leur taille est impressionnante et ils sont vraiment majestueux !
Puis, direction Cabanaconde, notre point de départ pour le trek. Après avoir demandé la route aux habitants, on commence donc la descente du canyon. 3 heures de descente sur un petit chemin en pierre, autant dire qu’on la sent passer ! Mais quel bonheur d’admirer les paysages magnifiques qu’offre le canyon… Très vallonné, des falaises vertigineuses, avec en contrebas une rivière, des petits villages perchés en plein milieu du canyon, n’ayant d’autre liaison avec la ville que le sentier pentu qu’on emprunte… On se sent tout petit ici.
Une fois arrivés en bas, une femme nous demande si on veut manger chez elle, elle tient une petite table d’hôte. On dit oui bien sûr ! Elle se dépêche pour ne pas nous mettre en retard car on veut arriver avant la nuit au dernier village de notre boucle. Elle nous amène dans son village, à San Juan de Chucho. Très gentille, elle nous explique qu’elle adore sa vie ici, qu’il y a tout ce qu’il faut, fruits, légumes, que la seule difficulté est quand on est malade et qu’il faut remonter en haut du canyon pour aller voir un médecin… Tu m’étonnes, 3 ou 4 heures pour remonter en haut du canyon ! On arrive chez elle, et elle nous fait la cuisine quasiment devant nous, en direct. Ici pas de menu, c’est comme à la maison 😉 On a pu savouré une soupe délicieuse à base de bouillon de légumes, de légumes et de quinoa. Ensuite, le plat de résistance, de la viande d’alpaga (oui je sais le pauvre… mais on n’avait pas le choix !) servie avec des légumes et du riz, et bien c’était délicieux si on ne pense pas au petit animal 😉
Du coup on a repris des forces pour repartir pour encore 3 heures de marche. On a passé des petits villages où le temps semblait s’être arrêté : pas un bruit, quelques animaux, quelques habitants, quelques plantations, au milieu du canyon… On est enfin arrivés juste avant que la nuit ne tombe au dernier petit village dans lequel on comptait passer la nuit. On s’est arrêté à la première maison du village de Sangalle, ou « l’Oasis » car il est sur la rivière et bénéficie de piscines naturelles. On nous a offert le gîte et le couvert pour quelques soles, mais bien sûr aucune option ici : un lit dans une cabane en bambous, pas d’électricité bien sûr, rien. On a même dîner à la bougie (et à la lampe frontale, quelle bonne idée celle-là!), dîner fait en direct comme à la maison encore une fois par la maîtresse des lieux ! Avec un petit thé aux feuilles de citronnelle fait maison pour finir. On s’est bien sûr couché tôt, mais on ne demandait pas mieux après cette rude journée !

Et ce matin, levé en même temps que le soleil, soit à 6h pour commencer la montée de la mort à la fraîche 😉 Car si on est descendu si bas, il fallait bien sûr s’attendre à remonter… Si les 2 premières heures ont été moins pires que prévues, la dernière était très rude car les jambes, enfin les miennes surtout, commençaient à dire « bon quand est-ce qu’on arrive… » Mais on y est arrivés ! D’ailleurs à l’heure actuelle on ne peut plus marcher… On a même trouvé un compagnon de route qui faisait l’éclaireur pour nous, un gentil toutou qui nous a suivi depuis le départ. On a même croisé des français qui eux, descendaient, avec aussi 2 chiens qui les suivaient, apparemment c’est courant ici 😉 On a pu profiter des derniers paysages du canyon et voir sur le côté opposé toute la marche qu’on avait faite la veille et les petits sentiers qu’on avait empruntés à flanc de falaise, trop fiers 😉

De retour au village du départ, Cabanaconde, on a pu savourer un petit café au soleil avant de prendre le bus pour le chemin du retour, pour un trajet de 6h, bus local oblige. On aurait pu se dire que le trajet allait être interminable, mais bien au contraire, d’autant qu’à l’aller on n’avait pas vu grand chose car à 3h du matin, il faisait encore nuit noire… Et bien là on était complètement plongé dans l’ambiance locale au rythme de la musique péruvienne, des locaux en habit traditionnel pour la plupart, et surtout de la splendeur des paysages qui se dévoilait un peu plus à chaque minute qui passait. D’abord la vue sur le canyon qui s’éloignait peu à peu, ensuite les montagnes et plaines immenses à perte de vue, des vallons qui se succédaient, l’altiplano avec ses vastes champs et les lamas et les vigognes qui les peuplent, ses sommets enneigés, ses petits lacs. Puis les volcans au loin. Des paysages vraiment splendides et inoubliables, où la nature a toute sa place, et dont l’immensité nous fait sentir tous petits et vraiment libres aussi, à ce moment là !

On garde un souvenir inoubliable de ce trek dépaysant, typique, hors du temps, en tout 23km parcourus, une expérience vraiment super qui nous a permis de découvrir des paysages merveilleux mais aussi la vie des habitants du canyon : ils vivent avec rien et sont heureux et libres. Leur vie n’est pas de tout repos, on a croisé par exemple l’homme qui nous a hébergé, qui partait quand on arrivait, à 18h pour monter en haut du canyon, et on l’a croisé ce matin qui redescendait avec des provisions portées par ses chevaux ! Respect pour ces habitants.

Niveau nourriture, on a retrouvé nos petits plats à base de pollo (poulet) ! Ici ça envoie du lourd niveau poulet ! On a savouré un bon poulet à la braise, on a goûté aux boissons locales, la chicha morada, à base de maïs, et le célèbre Inca Kola du Pérou, qui a évincé le Coca (bien que fabriqué par la même compagnie), et au goût bien chimique de malabar 😉 On a testé l’alcool Pisco Sour, très célèbre ici, et très bon.
On a goûté aussi aux churros géants fourrés à la Dulce de Leche, et à la crème pâtissière, miam !

Ici les gens sont très gentils, très accueillants et serviables. Tous les taxis ont voulu discuter avec nous, on demande n’importe quoi les gens répondent toujours « no problema », même pour se lever à 2h du matin et ouvrir le casier à bagages… Il y a beaucoup de français au Pérou et il semble qu’ils nous aiment bien 😉

Par contre le Pérou est quand même assez cher pour les entrées des parcs et sites naturels et pour les bus, mais ça vaut le coup.

Ce soir, direction Cuzco et le Machu Picchu, on est pressé d’y être !

A dans quelques jours 😉

PHOTOS :
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VIDEOS :
Notre hôtel particulier à Lima : http://youtu.be/oPNw_dq9HtE
Nazca : http://youtu.be/rC09MOy5qzc
Condors du canyon du Coca : http://youtu.be/jOWGGMYUJvU
Début du trek canyon Colca : http://youtu.be/uATmHlFGRIQ

Fin Costa Rica & Amérique Centrale

Coucou,

Et bien nous voici dans la capitale pour prendre notre envol vers de nouveaux horizons…
Mais avant ça, petite conclusion sur le Costa Rica :

On a vraiment adoré la nature ici, tant en montagne que sur les côtes du Costa Rica, qui recèle une faune et une flore vraiment incroyables. On n’a vraiment pas été déçu par ce pays, qu’on recommande pour passer des vacances variées, car il y a de quoi s’occuper et difficile d’y passer moins de 3 semaines ! C’est sûr que ce pays est moins typique que le Mexique ou le Guatemala, mais c’est ici seulement qu’on trouve une nature si variée et préservée.
Et la saison des pluies ne nous a rien gâché du tout, puisque tout est tellement bien réglé : pluies torrentielles (les orages chez nous sont des tous petits joueurs…), mais qu’à partir de 16h pile 😉 Et encore, juste sur la côte pacifique ou la capitale.

Niveau architectural : circulez y a rien à voir… Absolument toutes les villes qu’on a faites sont plutôt sans charme, grisonnantes et sans style architectural, contrairement à tous ses voisins précédents.

On a plutôt aimé l’accueil des Ticos, qui sont des gens vraiment gentils et serviables. Et qui sont aussi très malins avec les touristes, mais c’est le jeu. Ce qui nous a fait le plus sourire, c’est quand on est arrivé à Manuel Antonio. On descend du bus, on se repère et on trouve la rue de l’auberge dans laquelle on voulait aller, tous seuls comme des grands (en même temps difficile de se perdre dans un village aussi minuscule…).
Un tico s’approche, très gentiment (rien avoir avec certains qui vous agressent presque…),, et nous demande si on cherche un hôtel. On lui dit que non. Il nous demande où on va. On lui répond « au Costa Linda ». Il nous dit « ah oui, je travaille pour eux, laissez-moi vous accompagner ! ». OK, si tu veux…. Tout ça pour arriver à la réception et dire au réceptionniste « je vous amène des amis », et se toucher sa com sans avoir rien fait ! Moi je dis bravo 😉

Niveau gastronomique en revanche, on a trouvé que c’était un peu à la traîne par rapport au reste de l’Amérique Centrale : rien de vraiment typique, en dehors peut-être du casado, et encore assez basique. On peut vraiment constater l’influence des USA ici car il y a des fast food de partout et de toutes les sortes possibles ! On en a même fini par regretter nos tortillas et la farine de maïs … 😉
Les prix s’en ressentent aussi, tout est plus cher, aussi bien niveau nourriture que niveau matériel.
C’est aussi un pays plutôt sûr ; on ne s’est même pas fait braqué la carte bleue cette fois……., si ce n’est une tentative express par un singe ou un raton laveur ;).

 

Voilà donc 4 mois déjà que nous voyageons, que le temps passe vite ! On a l’impression qu’il file mais en même temps on a déjà vu tellement de choses qu’on dirait que ça fait beaucoup plus longtemps qu’on voyage…

Puisque nous quittons l’Amérique Centrale, voici le bilan qu’on en retire :

Le pays plus animé : le Mexique
Le plus traditionnel et typique : le Guatemala
Le qui-fait-plus-peur : Belize et le Honduras
Le plus gastronomique avec de bons petits plats : Mexique et Nicaragua
Les paysages qui nous ont le plus plu : les forêts et la biodiversité du Costa Rica, les plages du Mexique, les temples du Mexique et du Guatemala
Le pays où on regrette de ne pas avoir eu plus de temps : le Honduras …. mais non on déconne, quand même !! Non, le Mexique car on a totalement occulté la partie nord.

Les petites choses qui nous auront marqué :
– le produit vaisselle en pot avec une éponge bien crado dedans
– les bus qu’on attrape à l’arrache et qui nous déposent n’importe où
– les vendeurs ambulants dans les bus, où on peut tester des choses bizarres, ou simplement se rafraîchir avec de l’eau de coco bien fraîche
– les systèmes électriques pour chauffer l’eau de la douche, avec les fils qui dépassent juste au dessus du pommeau, et où on prend le jus quand on tourne les robinets
– le papier toilette qu’il ne faut pas jeter dans les toilettes
– les « chicky », nos gâteaux fétiches du Costa Rica
– les fruits délicieux qu’on trouve partout dans les rues (sauf au Costa Rica, à l’exception près de la capitale)
– les innombrables plantations de bananes
– le Jamaïca, notre boisson favorie du Mexique et du Guatemala
– les tortillas qu’on a gouté à toutes les sauces
– les femmes au Guatemala qui les faisaient toute la journée en les faisant tourner sur leurs mains
– les femmes en habit traditionnel au Guatemala
– les hots dogs du Oxxo au Mexique
– les « parque centrale » qu’on trouve absolument dans chaque ville, et qu’on a bien squatté
– les voleurs
– le fait qu’on paie toujours le prix fort, surtout quand le prix est à la tête du touriste, et qu’on soit un peu vu comme des dollars sur patte
– les petites bêtes qu’on ne voit jamais sauf au Costa Rica
– la viande qui traîne dans un camion, à l’air libre, posée directement dans des bacs bien sales, et qui attend tranquillement d’être mis en rayon dans la boucherie, pendant que des petites mouches viennent la goûter… je comprends pourquoi j’ai attrapé des bactéries !
– la musique salsa dans les magasins, ou dans en pleine rue (au Mexique)
– la petitesse de l’atoll de Caye Caulker au large de Belize où on se sent minuscule au milieu de nulle part
– le passage épique de la frontière Nicaragua-Costa Rica
– Fabrice qui rencontre un ami perdu de vue depuis des années au Costa Rica (pouvait pas trouver plus près !)
– les chinois qui tiennent des superettes dans les coins les plus paumés et où on ne pensait même pas les trouver
– la joie de vivre des gens, malgré leur niveau de vie pour certains
– bien sûr, tous les paysages qu’on a découverts
– malheureusement l’indifférence environnementale : la terre est littéralement une poubelle ici. Ce qui nous a vraiment choqué c’est quand un chauffeur faisait le tour de son bus, ramasse de manière bienveillante une assiette de nourriture qui traînait par terre, pour la balancer aussitôt sans scrupule dehors, normal… ou quand quelqu’un finit sa bouteille d’eau, hop par la fenêtre…quelle tristesse !

Ce séjour en Amérique Centrale fut intéressant, on a vu plein de jolies choses, on a été dépaysé, mais on est quand même pressé maintenant de voir d’autres horizons avec l’Amérique du Sud, et en commençant par le Pérou, qui va beaucoup nous dépayser !

A dans quelques jours 😉

 

 

 

Manuel Antionio sur la côté Pacifique

Holas todos,

Nous avons rejoint de nouveau la côte Pacifique pour notre dernière étape du Costa Rica, à Manuel Antonio. Le guide disait que c’était très touristique, et en effet on a découvert un genre de côte d’azur miniature ! La côte qui mène au petit village de Manuel Antiono a des airs d’Esterel en surplombant la mer et avec une ribambelle d’hôtels de luxe… Mais le village où on s’est arrêté est plus tranquille (sauf à la pleine saison apparemment!) et surtout plus abordable.

On a profité de son immense plage, de ses gros rouleaux qui nous ont permis de faire mumuse dans l’eau, de notre charmant petit hostal avec déjeuner XXL et pas cher. Au menu une première assiette sucrée avec pancakes et fruits, et une deuxième assiette salée avec riz aux haricots rouge, oeufs brouillés et pain… tout ça avec café et thé à volonté, ce qui nous a permis de faire des économies de repas avec un ventre aussi repu 😉

On a visité le parc naturel qui est plus à voir pour ses jolies plages que pour sa faune. On a tout de même surpris un paresseux en train de dormir en boule, on a vu des singes écureuils, qui sont nos préférés avec les petits sur le dos de leurs mamans, qui font des sauts de l’ange d’un arbre à l’autre ! Et puis on n’avait pas non plus vu des iguanes aussi bleus et gros…

Ah oui, on a failli se faire piller les sacs par un raton-laveur, mais nos voisins les ont chassés à temps… heureusement car là ç’aurait été la honte !

A part ça on en a surtout profité pour lézarder au soleil (jusqu’à 16h car après c’est la tempête tropicale tous les jours), se reposer avant de reprendre la route pour la capitale, San Jose. On y reste 2 jours puis on décolle pour le Pérou pour de nouvelles aventures au pays des incas !

PHOTOS :
https://plus.google.com/photos/108127359787458747876/albums/5879477711850528049

VIDEO :
Singes écureuils faisant spiderman : http://youtu.be/zRof1BJngq0

Cahuita et la pointe sud caraïbe

Coucou,

Encore un autre visage du Costa Rica ici, à la pointe sud caraïbe, avec des côtes sauvages au sable fin et la forêt tropicale en arrière-plan !

Tout d’abord, nous avons fait halte dans le petit village ultra paisible de Cahuita : tout petit village où il fait bon vivre, les pieds dans l’eau, routes en terre, où les habitants vivent tranquillement de leurs petits cafés, restaurants ou candy shop, petites cahutes où on essaie de vous vendre des produits illicites 😉 Une ambiance vraiment sympa et reposante. D’un côté du village se trouve une grande plage au sable noir, et de l’autre une au sable blanc.

Ensuite, le parc naturel à l’entrée du village où on s’est rendu chaque jour ces 3 derniers jours tellement c’était beau et nature. Deux sentiers font le tour de cette pointe, Punta Cahuita et Punta Vargas. On a pu y voir encore une faune riche : des centaines de petits crabes et bernard-lhermite (dont un vraiment énorme), un mignon petit agouti (sorte de gros rat en plus joli), des lézards qui grouillaient, un paresseux suspendu à son arbre sur la plage, et surtout des tas de singes de partout et à quelques centimètres à peine ! D’ailleurs on a du surveiller nos affaires à la plage car ils sont réputés pour les piquer, et à juste titre car aussitôt installés, un groupe de petits singes hurleurs s’approchaient à pas feutrés 😉

On y a aussi profité de magnifiques petites plages désertes et sauvages, aux eaux claires, bordées de palmiers et de végétation tropicale. On se serait cru dans le film Robinson Crusoé… En plus l’eau doit être à 30 degrés, on s’est même fait une petite baignade sous la pluie… en tous cas ça fait du bien de faire un peu de farniente dans un cadre comme ça !

On a tenté une visite du village voisin plus touristique de Puerto Viejo, express car beaucoup moins de charme, on en est reparti aussitôt.

Et maintenant, direction de nouveau la côte Pacifique mais plus au sud de là où on était au début.

A bientôt !

PHOTOS :
https://plus.google.com/photos/108127359787458747876/albums/5879477711850528049

VIDEO :
Singes du parc naturel de Cahuita : http://youtu.be/G0a_bC8v7wY
Plage à Cahuita : http://youtu.be/jEDp0FpvjqE
Des singes malins sur la plage : http://youtu.be/PQ_KkK-cDBI
Un singe hurleur : http://youtu.be/97x_Z_iiNCI

Tortuguero, un paradis naturel

Hola chicos,

Nous voici donc sur la côte caraïbe du Costa Rica. Les paysages, tout aussi magnifiques que les précédents, sont encore différents. Loin de la forêt humide des hauteurs, c’est une côte plus chaude, plus tropicale et les pieds dans l’eau que nous découvrons.

Nous avons fait une petite escale à Tortugero, au nord-est du Costa Rica, parc national accessible uniquement par bateau. Au delà de l’ambiance très relaxante et des habitants ultra cool du village, on y a découvert un véritable paradis naturel et un havre de paix. Avec tout ce qu’on a vu, on est obligé de faire un chapitre « Nature et découverte » 😉

Tortugero, c’est un paysage découpé par des mangroves à la végétation impénétrable, véritables paradis pour les animaux du coin. On dirait que les arbres flottent sur l’eau, et la côte des mangroves est recouverte par des fleurs et des plantes qui ont élu domicile à la surface de l’eau. Au travers d’un tour en canoë matinal, d’une randonnée dans le parc naturel et d’un tour de nuit, on a pu découvrir beaucoup d’animaux, oiseaux et insectes du Costa Rica. Un régal pour les sens avec l’observation de toutes ces petites bêtes, les odeurs d’une végétation fraîche et sauvage, et les chants d’oiseaux et innombrables bruits d’insectes et grésillements de criquets.

On a d’abord observé nombre de singes qu’on a appris à repérer dans les arbres : singes araignées, singes capucins, singes hurleurs, qui se baladent de branche en branche pour manger les feuilles et fruits des arbres. On a appris que les mamans singes araignées étaient obligées de partir du groupe pour que leurs petits puissent survivre, sans quoi ils se font tuer par les mâles.

On a admiré des oiseaux en tous genres : deux magnifiques toucans avec leur bec impressionnant en plein vol, et un petit groupe d’aras aux couleurs vives qui décollaient d’un arbre. On a pu voir de très beaux martin-pêcheur,  des hérons (blanc quand ils sont jeunes, puis bleu), un héron tigré rencontré au détour d’un chemin, des vautours, des anhinga, un oiseau qui est obligé de se faire sécher les ailes plusieurs heures après la pêche, car il n’a pas de protection sur la peau contrairement aux autres oiseaux. Et un oiseau rigolo, le cassique de montezuma, qui sort de jolies notes et qui fait un 360 les pattes accrochées à sa branche chaque fois qu’il veut s’exprimer !

On a vu de jolis petits canards, de plus en plus rares car ils se font manger par les crocodiles… Des petits perroquets verts, un magnifique papillon, le Blue Morpho, aux ailes bleues à l’intérieur et marron à l’extérieur. Plein de lézards vert qui se font dorer la pilule sur les branches d’arbres, et qui s’appellent des lézards Jesus Christ car ils marchent sur l’eau tellement ils sont rapides ! D’autres lézards qui prennent la couleur des feuilles mortes, et d’autres encore un peu plus gros et avec plus de dents !
On a vu aussi des tortues d’eau douce, des noires et des vertes, ainsi qu’un poisson préhistorique qui n’a jamais subi d’évolution, avec des dents de crocodile (d’après le guide car on a vu que sa queue).

On a appris à faire la différence entre un caïman et un crocodile : le premier est plus petit, plus foncé, et avec une arcade « sourcilière » si on peut dire, et le croco est plus gros et plus clair. Le caïman serait aussi moins agressif et tant qu’on ne l’embête pas il reste sage, nous a dit le guide qui nous approchait à quelques centimètres de lui, ce qu’il n’aurait pas fait avec un croco, bien sûr !

On a vu un beau spatule rose, de la famille des flamands roses, en train de sonder le fond de l’eau avec son bec spatule pour trouver des crevettes.

On a mis les pieds quelques minutes sur une mangrove pour aller dénicher une jolie petite grenouille rouge aux pattes bleues, qui lui ont donné son nom de grenouille « Blue Jean ». Comme plusieurs espèces de grenouilles, elle sécrète un poison sur sa peau, donc on n’a pas touché.

On a découvert ce qu’était qu’un paresseux, un animal à la tête plutôt étrange, tout poilu, et qui se suspend aux branches des arbres à longueur de journée sans bouger, sauf pour aller faire popo !

On a vu de très près un fourmilier sur un arbre en train d’aspirer avec son long museau un peu tout sur son passage pour se nourrir.

Ensuite pour la partie plus « terrestre », on a d’abord fait quelques premières découvertes en arrivant à notre hôtel. Depuis notre terrasse, nos yeux ont été attirés par plein de mouvements au sol. Ce n’était pas des rats, pas des fourmis, mais une nuée de crabes qui ont élu domicile un peu partout et dont on peut repérer les cachettes par les trous dans le sol, de différentes tailles en fonction de la grosseur du crabe. On a vu des crabes blancs mais aussi de très beaux crabes bleus.

Aussi, partout au Costa Rica, on voyait des rangs de fourmis en plein travail, tellement nombreuses et ordonnées qu’elles font des sillons sur les chemins, et qui ramenaient toutes des petits bouts de feuilles dans leurs fourmilières géantes, sans trop savoir ce qu’elles en faisaient. Et bien elles les utilisent pour poser les œufs dessus et quand le bébé fourmi naît, il a de quoi manger. Chapeau !

De partout dans les arbres il y a aussi d’énormes termitières qui font comme une énorme hernie aux arbres.

Pendant un tour de nuit, on a pu voir plein de petits criquets vert fluo, d’autres marron, ou encore blanc translucide, de « jolies » araignées, une sorte de chenille bizarre, des insectes « glues » qui se confondent avec les feuilles vertes, des mini-grenouilles, d’autres beaucoup plus grosses, un petit serpent (dommage on espérait en voir un gros), quelques blattes à taille hors norme, un scarabée géant se faisant attaqué par des crabes.

On n’a pas vu de jaguars mais il y en a beaucoup dans la région apparemment.

On en a pris plein la vue autant par la beauté de la flore que de la faune, et par le fait de pouvoir observer les animaux dans leur habitat naturel. C’est beau de voir qu’il y a encore des endroits préservés comme celui-ci (bien que le développement touristique ait un impact, comme partout d’ailleurs… ici ce sont les bateaux à moteur qui font balader les touristes des hôtels).

Nous quittons maintenant Tortuguero pour rejoindre, après un long et beau trajet en bateau, le petit village paisible de Cahuita, toujours sur la côte caraïbe mais plus au sud. Nous posterons bientôt des photos de ce nouveau paradis, plus à la Robinson Crusoé cette fois !

En tous cas on se régale de tous ces paysages variés et superbes, et de toutes les bêtes qu’on voit !

A bientôt 😉

PHOTOS :
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VIDEOS :
Caïman caché dans l’eau : http://youtu.be/DdFTAx2yYnw
Balade en canoë dans les mangroves de Tortuguero :
http://youtu.be/h8K8a9C_U_o
http://youtu.be/JRFyhFOWvhw
Les plantes ont poussé sur l’eau et recouvrent petit à petit les rivières : http://youtu.be/ayCYm14_2fI
Un gros croco peu avenant : http://youtu.be/H19phpUdxCA