Archives du mot-clef patagonie

ushuaia

Ushuaïa, au bout du monde !

Coucou tout le monde,

On vous écrivait la semaine dernière depuis Punta Arenas, ville en Patagonie Chilienne, plutôt grande cette fois, comparée aux petites villes qu’on a passé en Patagonie. Elle est au bord de la mer, plutôt tranquille aussi, on commençait à désespérer de voir un peu de monde… Mais à sa charge on est arrivé le week-end, et apparemment le week-end, les gens restent chez eux là-bas 😉 Et dès le lundi la vie reprend. On doit avouer qu’on s’est un peu reposé pendant 2 jours. En période estivale, encore une fois, on aurait pu faire plus de choses comme visiter une réserve de pingouins, mais à cette époque ils ne sont pas encore arrivés. On a quand même fait un petit tour au musée du coin pour en apprendre un peu plus sur les premiers habitants qui peuplaient la Patagonie, leur mode de vie, puis les colonisations espagnoles, encore.
On a aussi fait un petit tour à la « Zone Franche », un genre de duty-free, pour voir ce qui s’y vendait. Dommage qu’on ne puisse rien emporter, car il y avait des affaires à faire…
On a goûté aussi aux « Lomitos », spécialité locale avec un sandwich à la viande.
Et on a réservé notre billet de bus pour Ushuaïa…

Après 2h de bus et 30mn de ferry, on arrive enfin en Terre de Feu (baptisée ainsi par Magellan car il vit en arrivant depuis son bateau les flammes des torches des habitants).
C’est toujours aussi désert ici. Au bout de encore 10h de bus et un passage de frontière pour repasser du côté argentin, on peut le dire, on est enfin arrivé au bout du monde, ça y est !!
Bon bien sûr -désolé si on fait tomber un mythe-, mais on ne le saurait pas, ce serait pareil, on ne voit pas qu’on est au bout du monde, l’océan ne se termine pas d’un coup en s’effondrant dans un trou géant par exemple… 😉 Mais ça fait un petit quelque chose de se dire qu’on est dans la ville la plus australe de la planète, et surtout de se dire qu’à quelques kilomètres il y a l’Antarctique…
Ah oui, il fait quand même un peu plus froid ici, en fait il fait bien froid…

On croyait voir encore une petite ville perdue de Patagonie, et bien là le décor nous a surpris car beaucoup plus joli que les plaines désertiques qu’on passait jusqu’à présent.
Ushuaïa est enclavée dans une chaîne de montagnes aux sommets blancs, est pleine de petits chalets, on dirait vraiment une petite station de ski, à un détail près : la mer.
Et ce contraste est vraiment très beau à voir, la mer d’un côté, les montagnes derrière la ville de l’autre, et un peu plus loin sur la mer la cordillère de Darwin, enneigée elle aussi.

On a fait un petit tour de la ville le matin, puis l’après-midi, direction le glacier Martial, 15km aller-retour, plus pour admirer une jolie vue sur la baie que voir le glacier. Et en effet, avec la hauteur, on a eu de très jolis points de vue sur la ville, le canal de Beagle, et les montagnes alentours. On voulait aller au parc naturel le lendemain mais le temps n’était pas au rendez-vous, il neigeait et trop peu de sentiers étaient ouverts… Du coup on est allé se promener de l’autre côté de la ville pour avoir un autre point de vue de la baie 😉 Et on a découvert… un Carrefour, comme chez nous ! Du coup on a fait quelques petites courses pour le repas du soir 😉

Voilà notre périple en Patagonie terminé, périple qui fût dépaysant avec ses plaines immenses et désertes, la magnifique chaîne des Andes, ses lacs, ses animaux sauvages, cela dit on est quand même content de revenir plus au chaud et de retrouver un peu de civilisation parce que franchement, c’était vraiment trop désertique ! Comme on le disait la dernière fois, ça doit être complètement différent en été, plus touristique certes, mais les possibilités de randonnées et d’excursions sont plus nombreuses aussi. Un peu déçus de ne pas avoir pu faire plus de randonnées, et surtout de pas avoir vu les pingouins, on reviendra une prochaine fois !

On a repris l’avion à Ushuaïa pour revenir à Buenos Aires, capitale argentine, et faire aussitôt l’aller-retour aux fameuses chutes d’Iguazu… qu’on a visité cet après-midi et qui sont majestueuses ! Photos la prochaine fois 😉

A dans quelques jours …

PHOTOS :
https://plus.google.com/photos/108127359787458747876/albums/5903210326774459409

VIDEO :
Ferry pour la Terre de Feu : http://youtu.be/LF–Hu4danI

torres del plaine

La Patagonie du Sud, entre l’Argentine et le Chili

Un petit coucou glacial de la Patagonie où, plus on descend, plus il fait froid….!

Après El Calafate et ses glaciers, on s’est donc rendu un tout petit peu plus au nord, à El Chalten, réputé pour ses magnifiques randonnées et pour le Fitz Roy, montagne la plus connue du coin.

Notre guide de voyage disait que le village fermait plus ou moins en hiver… et bien c’est vrai de vrai ! Sortis du bus (dans lequel on n’était déjà que 4), on a découvert un petit village entre les montagnes, complètement perdu, avec des airs de western, et qui faisait penser à un village fantôme : tous les hôtels, tous les bars, tous les restaurants, supérettes et autres, fermés. Pas un chat dans les rues (plutôt des chiens en fait… ;), sauf nous… On s’est d’abord dit « mais où on est tombé » ! On a malgré tout trouvé un hôtel ouvert, où on était bien sûr les seuls clients. En fait le village ne vit qu’en saison d’été car c’est ici le paradis des randonneurs avec plein de beaux sentiers à faire. Heureusement, après s’être renseignés auprès des gardes-forestiers, il s’avère qu’il y a quand même quelques randonnées à faire en hiver, pas jusqu’aux points les plus hauts à cause de la neige, mais cela suffira.
A peine arrivés on va donc de ce pas voir un petit mirador sur les hauteurs du village, à 1h de marche, d’où on a une jolie vue sur les plaines alentours, les montagnes et les lacs.
Pour le lendemain, on a prévu de faire un sentier de 6h aller-retour qui permet d’admirer la montagne la plus connue du coin, le Fitz Roy. A 17h, heure d’ouverture de la seule supérette du village, on va acheter de quoi se faire des sandwich et le repas du soir. Bon le choix est vite fait car il n’y a rien ou presque 😉
Le lendemain, c’est parti pour 6h de marche. Si au début le chemin est dégagé, on a ensuite de plus en plus de glace puis de la neige. Mais la vue est superbe, on passe par une jolie lagune gelée, les montagnes enneigées tout autour de nous, quelques glaciers, et une vue imprenable sur le Fitz Roy. Et bien sûr encore une fois on est tout seul ! Pour redescendre, la glace a fondu, et a laissé place à la boue, qui a eu raison de Fabrice puisqu’il s’est retrouvé sur les fesse tout seul comme un grand 😉

La femme de l’hôtel nous a finalement trouvé un bus qui se rendait à Puerto Natales, en patagonie chilienne, la ville où on voulait aller ensuite, sans attendre vendredi, ouf ! Avec plusieurs changements, mais qu’importe, au moins on avance. Le lendemain, après 3 changements de bus, on arrive à la ville frontalière de Puerto Natales, mais encore côté argentin. On voulait passer la frontière le soir même pour gagner du temps, et surtout que la ville où on a atterri était plus ou moins un trou, faut le dire ! Encore pas de bol, avec tous ces changements, on a loupé le dernier bus pour traverser la frontière. On doit donc dormir sur place. On trouve une auberge, la moins chère de la ville, mais beaucoup plus chère que ce qu’on a payé jusqu’à présent, et surtout tenue par une vieille peau des plus agréables… Enfin, on passe quand même une bonne nuit, et on se réveille le lendemain matin… en découvrant la ville recouverte de 10cm de neige, tombée pendant la nuit ! Là on a un peu peur pour le bus… Mais ça va, il est à l’heure et part quand même. On passe la frontière tranquillement (notre saucisson et fromage normalement interdits sont passés comme une lettre à la poste), et on arrive une trentaine de km plus loin à Puerto Natales.

Là encore, on découvre une petite ville plutôt mignonne mais plutôt déserte ! Bon c’est l’hiver, d’accord, mais quand même, ça a un petit côté glauque àforce ! On se trouve une chambre dans une auberge, chez l’habitant, on mange même avec la famille 😉 La femme nous explique que son gendre est guide et qu’il peut nous faire un bon prix pour la visite du parc Torres del Plaine, reconnu pour être l’un des plus beaux parcs d’Amérique du Sud.
Le lendemain, c’est donc parti pour une excursion de toute la journée, beaucoup plus rentable qu’en Argentine cette fois… Et en effet le parc est magnifique, plein de lacs bleutés entourés de montagnes, des glaciers, plein de guanacos et autruches en liberté, beaucoup de vent et de neige à certains endroits ! Le parc est réputé pour ses randonnées, dont l’une se fait sur 4 jours, avec plein de campings et refuges pour passer la nuit, mais pas en hiver 🙁

Après ça, on ne s’est pas attardé plus que ça à Puerto Natales et on a poursuivi notre route jusqu’à Punta Arenas, où nous nous trouvons en ce moment, encore un peu plus au sud, notre avant-dernière étape avant Ushuaïa.
Toujours le même décor, les villes de Patagonie se ressemblent décidément, et toujours désertes…

La Patagonie, c’est très joli en hiver mais définitivement mieux en été. Il y a des centaines de randonnées magnifiques à faire, dans les parcs, sur les glaciers, on peut voir des colonies de pingouins, bref plein de choses non accessibles l’hiver et qui nous donnent envie de revenir ici en saison haute !

A bientôt au bout du monde cette fois 😉

PHOTOS :
https://plus.google.com/photos/108127359787458747876/albums/5903210326774459409

VIDEOS :
nos 35h de bus : http://www.youtube.com/watch?v=-XfkNwW8xwA
Bateau lac argentino : http://www.youtube.com/watch?v=jp5f9VLbxDE
Glacier Perito Moreno : http://youtu.be/CgvrEtS2Jsc
Pic (à tête rouge ?) : http://youtu.be/O6uED6_X_yM
il neige… : http://youtu.be/A_dA_X2MY44

glacier

De Salta au nord à El Calafate en Patagonie

Hola todos,

Un petit coucou depuis le presque-bout-du-monde, où on a beaucoup de mal à arriver ! Mais avant d’en arriver là, petite digression sur notre semaine passée.

Salta, 1ère ville du nord de l’Argentine, fut donc la première étape de ce pays.
Arrivés au terminal de bus, on avait d’abord pensé à la squeezer pour aller directement plus bas, à Cordoba, car notre planning devenait un peu trop serré. En effet, on a un avion à attraper à Ushuaïa. Mais, 1ère malchance, impossible de payer le bus, ils ne prenaient pas la carte bleue, et le distributeur n’a pas voulu fonctionner non plus…
On prendra donc le temps de visiter la ville et ses alentours.
On s’est trouvé une petite auberge de jeunesse à 15 mn du centre-ville, pas trop chère, avec de l’eau chaude (et de la vraie !), et une chambre à température normale, ça fait du bien après le Pérou et la Bolivie…

Le lendemain, petite visite de la ville, beaucoup moins dépaysant qu’ailleurs car tout ou presque est comme chez nous : rues piétonnes, grande place, plein de boutiques et restaurants, du monde dans les rues. Le centre-ville a quand même quelques monuments coloniaux, notamment les églises, qui sont beaucoup plus colorées qu’ailleurs. Sinon le Mac Do est aussi cher qu’en France, et est même plus cher que les restaurants du coin… Les gens sont moins typés qu’ailleurs, s’habillent comme chez nous, ça nous a même fait bizarre de retrouver tant de similitudes après plusieurs mois de dépaysement !
Par contre les argentins ont un accent a coupé au couteau…ça devient vraiment très compliqué de les comprendre, ils mâchent les mots et mettent des « cheu » venus du fond de la gorge un peu partout… L’espagnol est d’un coup beaucoup moins agréable à l’oreille, on en ferait presque une overdose d’ailleurs !

Le deuxième jour, on est allé faire un tour dans la Quedabra de Cafayate, à 150km de Salta. Superbe, avec plein de couleurs, et des formations rocheuses inattendues, comme un amphithéâtre, une obélisque ou encore un bateau. La région étant célèbre pour ses vins, on a pu visiter un vignoble et faire une petite dégustation de vin blanc, vin rouge et vin sucré. On a testé une bonne adresse d’empanadas à Cafayate avec un compatriote, Julien, à qui on fait d’ailleurs un coucou car il se souvient sûrement de ces deux douzaines d’emapanadas, et grâce à lui on a plein de bonnes adresses partout dans le monde 😉

Après quoi nous allons le soir même au terminal routier prendre un billet pour le bus de 21h, direction Cordoba où nous voulions nous arrêter. Là encore, 2ème malchance, alors que le bus était vide quand on s’était renseigné à l’arrivée, là il était plein… Encore impossible de partir ! Du coup on remet un peu en question notre arrêt à Cordoba, et on se décide finalement pour aller directement en Patagonie, et avoir le temps de bien visiter la région. On achète donc notre billet pour le lendemain soir, pour le plus long trajet de bus qu’on aura jamais fait : 35h et 2 nuits dans le bus !! Même pas peur.
On ressort donc du terminal en devant retrouver un hôtel. On demande à un 1er hôtel, pas de place, 2ème, pas de place, 3ème, 4ème, … aucun n’avait de place… On trouve heureusement une chambre dans notre hôtel de départ, mais on commence à se dire que l’Argentine ne veut pas de nous…

Le lendemain soir, c’est parti pour le trajet le plus long de notre tour du monde. En même temps les distances sont tellement grandes en Argentine que la moyenne est aux alentours de 20h de bus, alors… On a même été plutôt bien nourris, avec petit déjeuner, déjeuner et dîner complet, pas de la grande gastronomie mais quand même. En plus on était tout à l’arrière du bus, juste devant les cartons de petits gâteaux que la compagnie stockait… et des biscuits fourrés à la Dulce de Leche en plus… autant dire qu’on en a profité 😉

On arrive deux jours plus tard à bon port : Puerto Madryn, sur la côte atlantique de l’Argentine, à côté de la Péninsule Valdès réputée pour ses colonies de lions de mer, éléphants de mer, pingouins, et pour ses baleines. Pour les pingouins, ils n’arrivent qu’en septembre, donc aucune chance de les voir pour nous, malheureusement. Dès notre descente du bus, on a pu assister à un magnifique lever de soleil devant la mer, de toutes les couleurs, superbe. Puerto Madryn, c’est une petite ville tranquille en bord de mer, avec des plages immenses, plutôt touristique surtout en saison, avec des airs de Touquet, pour ceux qui connaissent. Sauf qu’on peut voir les baleines au large 😉
Après avoir longuement hésité entre une location de voiture et une excursion, on opte finalement pour une excursion le lendemain pour faire le tour de la péninsule Valdès et voire une faune qu’on ne voit jamais.
Là encore, on a la poisse. Il a plu toute la nuit et le chauffeur nous annonce que la péninsule est fermée, mais qu’on va quand même y aller pour faire un tour en bateau et voir les baleines de près. OK, sauf que si la péninsule est fermée et qu’on a payé pour un tour de la péninsule, autant te dire que tu vas avoir une mauvaise surprise au retour… On a donc pu faire malgré tout un petit tour en bateau sous une pluie torrentielle et dans un froid glacial, mais on a vu des baleines à quelques centimètres de nous 😉 Au retour, le chauffeur du bus nous dépose à l’agence, à qui on avait payé juste 1/6ème du prix comme acompte. On lui explique qu’il est hors de question qu’on paye pour une excursion qu’on n’a pas faite, qu’il aurait été plus professionnel d’annuler. Bref il a bien tenté d’insister mais n’aura pas gain de cause !
Mais on aura été très déçus de ne pas avoir pu voir les éléphants de mer et lions de mer, et on ne pouvait malheureusement pas s’attarder plus longtemps… Tanpis, on n’avait encore jamais été empêché de quoique ce soit par le temps jusqu’à présent, il fallait bien que ça arrive.

Après être rentrés très tôt de notre tour, on va donc l’après-midi même au terminal des bus, un peu déçus de partir, pour notre prochaine destination : Bariloche et la région des lacs. On doit attendre encore 6h que notre bus de nuit arrive. Et après 6 longues heures d’attente, l’annonce de notre bus arrive enfin, youpi ! – « Bus destination Bariloche, annulé » – Quoi ?? Après 6h d’attente sans aucune information, ils annoncent l’annulation du bus pile à l’heure de départ ?? Décidément ils commencent à nous énerver ces argentins ! On nous explique que la route est fermée à cause de la pluie, et que bien sûr ils ne le savaient pas jusqu’à l’heure dite du départ, bien sûr. Et que pour le bus du lendemain c’est pareil, c’est incertain.
Du coup re-belote, la poisse. On doit rester encore une nuit et on décide donc à regret de changer nos plans et d’aller directement plus bas, vers les glaciers, vu l’état de leur réseau de bus en hiver et vu le peu de temps qu’on a.

Après un nouveau trajet de bus de 20h « seulement », nous voici donc arrivés en Patagonie du sud, à El Calafate, petite ville perdue au milieu de nulle part, près du parc national des glaciers, dont le plus connu est le Perito Moreno. Ambiance montagne avec le froid, les petits chalets aux abords de la ville, et bien sûr les Andes enneigées autour de nous.
On s’est offert un tour en bateau d’une journée pour pouvoir admirer quelques glaciers bordant le lac Argentino (le plus grand d’Argentine), un spectacle magnifique, avec le lever de soleil sur les pics enneigés d’abord, puis avec les glaciers et icebergs dans le lac ensuite. Le plus grand glacier est l’Upsala, avec plus de 130m de haut et plus de 1km de large. Mais le plus impressionnant est le Perito Moreno, mythique de part sa taille (250km²), de part le fait que c’est l’un des 3 seuls glaciers de Patagonie qui n’est pas en régression, et parce qu’il avance d’environ 2 mètres par jour en provoquant des chutes d’énormes blocs de glace qui se décrochent dans un vacarme impressionnant.
Ca, on a pu y assister le lendemain en revenant se balader aux abords du glacier. Un spectacle magnifique, impressionnant à voir : le glacier ressemble à une coulée de glace ou à une mer figée qui descend du sommet des montagnes, des couleurs bleutées magnifiques (le bleu est du au fait que la neige est pure avec peu de bulles d’air), des blocs de glace figés dans le lac, le craquement sourd du glacier, et les chutes de glace qui font un rafût impressionnant… !

Après cette belle mais rude journée dans le froid, on s’est réconforté en se cuisinant à notre auberge un bon morceau de viande argentine accompagné d’un bon vin 😉
Et après les glaciers d’El Calafate, direction El Chalten, un peu plus au nord, pour voir le Fitz Roy et faire quelques randonnées, si possible malgré l’hiver.
Et le dernier pas-de-bol pour finir la semaine, c’est que pour revenir d’El Chalten, il n’y a malheureusement que 2 bus par semaine, seulement le vendredi et dimanche… ! On réfléchit à louer une voiture, à voir… Quand on dit que c’est le bout du monde, y a rien de plus vrai pour nous !!

Mais malgré tout, la Patagonie est magnifique, froide mais magnifique, de vastes plaines avec des lacs par ci par là, les montagnes enneigées, exactement l’image qu’on s’en faisait ! Gros regret par contre : on n’a pas encore vu Florent Pagny….. 😉

Et on a découvert aussi un petit truc sympa en Argentine, une pratique typique. On avait remarqué déjà à la frontière chilienne que tout le monde se promenait avec sa thermos et buvait dans un verre bizarre avec une sorte de paille en métal… On avait bien pensé au thé, mais la paille en fer… En fait les argentins mettent du thé en vrac dans leur verre et le bas de la paille a plein de petits trous pour pouvoir boire le thé sans aspirer les feuilles ! Malins ces argentins 😉 Et ici tout le monde a son petit verre aux décorations colorées, des plus simples aux plus travaillées, avec sa thermos d’eau chaude, à la main toute la journée, trop bien 🙂

A bientôt au bout du monde !

PHOTOS :
https://plus.google.com/photos/108127359787458747876/albums/5903210326774459409

Vidéos au prochain épisode, trop longues à charger !