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San Pedro et le désert d’Atacama

Coucou !

Bon, on a enfin réussi à passer du côté argentin, mais non sans mal !! Les douanes chiliennes et argentines sont les pires qu’on ait jamais vu niveau organisation…

Mais ce passage épique de la frontière, on a bien profité du magnifique désert d’Atacama, au nord du Chili.

Déjà, on a découvert la ville de San Pedro, au nord du désert, une petite ville tranquille avec une super bonne ambiance, aux routes en terre, avec un petit côté farwest. On s’est trouvé un petit hôtel, pas très économique cette fois mais comme on revenait de 3 jours dans le froid sans douche chaude, on a voulu se faire plaisir, et se reposer aussi avant d’attaquer de nouveau les visites. Ici, il y a aussi un grand salar à visiter, des lagunes et des geysers mais on avait déjà vu ça avec nos 3 derniers jours d’excursions. On a donc choisi de voir uniquement le côté « désert », qu’on ne connaissait pas.
Pour explorer les abords du désert, on a choisi la solution du vélo, plus économique que les tours organisés et surtout où on fait ce qu’on veut.

Après une journée de repos tranquille, on est d’attaque le lendemain matin pour une bonne et rude journée de vélo…
On est d’abord allé faire un tour du côté des ruines de Quitor, un peuple atacaménien qui a lui aussi construit une forteresse à flanc de collines, mais dans le désert cette fois. On a pu monter à un mirador pour avoir une vue impressionnante sur le désert alentour.
On s’est ensuite aventuré dans le désert du côté de la Quedabra del Diablo (= gorge du diable). Après une rude montée, et faut pas rêver ici pas de terrain tranquille, c’est du sable, des pierres et des crevasses…, on a profité des magnifiques paysages désertiques aux couleurs rouge, et en plus on était vraiment tout seul ! On a même du dessiner des indices au sol pour retrouver le chemin du retour 😉

Ensuite, on redescend tout ça et direction la vallée de la mort. Encore une fois on se trouvait dans des gorges, entouré de monticules de terre immenses… Puis direction la vallée de la Lune. Changement de paysage car le désert ressemble cette fois à un paysage lunaire, plutôt gris, avec des étendues immenses à perte de vue. On voulait visiter une grotte formée par l’érosion mais on est malheureusement arrivé en même temps que les touristes des tours, ce qui gâchait un peu la visite, donc on n’a abandonné l’idée de s’aventurer plus loin, tellement ils étaient chiants ces touristes !
On a donc repris le vélo pour aller plus loin dans la vallée et assister au coucher de soleil depuis les hauteurs d’une dune.
Et après direction le lit car 9h de vélo, autant dire que ça use bien…!

Mais avant d’aller au dodo, on a du tout de même passer à l’agence de bus pour qu’ils nous confirment l’horaire du lendemain, pour notre liaison vers l’Argentine. Et c’est là que les choses ce sont compliquées. Mauvaise nouvelle, la dame de l’agence nous dit que le col n’est pas ouvert… Zut, on est donc bloqué une journée de plus que prévu.
On choisit d’en profiter pour faire une randonnée à pied cette fois, dans la vallée de la mort, et aller jusqu’à une dune qu’on n’avait pas vu la veille faute de temps. On a même poussé plus loin et monté sur une falaise pour se faire un petit picnic tranquille, tout seul, avec vue imprenable sur tout le désert !

Le soir, on retourne donc à l’agence pour qu’elle nous dise si le col est ouvert ou pas. Là elle nous dit qu’elle ne sait pas, qu’il faut aller à la douane à 20h car c’est eux qui décident de l’ouvrir ou pas, et qu’il faudra demander au chauffeur là bas sur place à quelle heure part le bus, si le col est ouvert… autant dire qu’on a 0 info à ce moment…
Bref, prévoyant, on va à la douane avant 20h, et là on découvre une file d’attente gigantesque ! Bon ça s’annonce sympathique tout ça 😉 Surtout qu’à 20h, toujours pas de guichet ouvert. Et le meilleur c’est qu’on s’est gelé pendant 2h pour rien car ils nous disent à 21h tout simplement « revenez demain car on ne sait pas » !! Ça c’est de la douane !
On voit finalement le chauffeur du bus qui nous dit « je suis sûr qu’ils vont ouvrir le col, il est praticable et le temps est bon, donc le mieux c’est de venir demain matin 7h15 pour éviter trop d’attente, et dès que la douane ouvre on sera les premiers »… OK, on repart donc à l’hôte, déjà bien gonflés.

Le lendemain matin, on est donc à 7h15 à la douane, mais on est trèèès loin d’être les seuls ! Environ une centaine de personnes au bas mot, routiers compris. Et rebelote, le guichet sensé ouvrir à 8h se fait désirer, jusqu’à 9h30, parce qu’ils se tâtaient encore « on ouvre le col, on l’ouvre pas, on l’ouvre, on l’ouvre pas… » !! On a pensé à aller les insulter mais on s’est ravisé en se disant que là c’était sûr on ne passerait jamais… Et enfin, après encore plus de 2h d’attente interminables dans le froid, le guichet ouvre avec autorisation de passer le col, houra !
On se dit quand même que ça doit être quelque chose ce col enneigé, périlleux, genre les convois de l’extrême… Et donc sur la route, sur ce fameux col, autant dire qu’on est plutôt dubitatif quand on découvre quelques pauvres plaques de neige sur le côté de la route !!! Tout ça pour ça, ils sont fous ces chiliens !

Mais enfin, on est bien arrivé à Salta au nord de l’Argentine, après 11h de bus. On s’en souviendra de cette frontière 😉
Et ici changement de décor, c’est une ville comme chez nous, avec plein de gens dans les restaurants, jusqu’à tard le soir, ça fait un peu bizarre même de retrouver un côté si familier…
Et ça y est, c’est donc parti pour une longue descente de l’Argentine jusqu’en Patagonie.

A bientôt !

PHOTOS :
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VIDEOS :
Picnic dans le désert d’Atacama : http://youtu.be/AD3Jtiii5h0
A vélo dans le désert : http://youtu.be/SD8iY6Q6JRw