Archives mensuelles : janvier 2014

mekong delta

Hue, Hoi An, Saigon & le Delta du Mekong

Coucou à tous,

Après le nord du Vietnam on est donc descendu plus au sud, en s’arrêtant à Hue, ancienne capitale impériale du Vietnam entre 1802 et 1945. On y a visité la cité impériale, où résidaient alors les empereurs, ainsi que leurs tombeaux aux alentours de la ville. Plus que de simples tombeaux ce sont de véritables lieux de villégiatures. On y a vu de très jolis temples, et aussi un tombeau magnifique réalisé, ainsi que la pièce entière d’ailleurs, en céramique.

Ensuite, on s’est arrêté dans la très jolie et très colorée ville de Hoi An, classée au patrimoine de l’Unesco. En passant dans la moitié sud du Vietnam, on note tout de suite le changement de climat puisqu’on retrouve enfin le soleil et la chaleur ! C’est une ville superbe et très agréable, aux maisons peintes en jaune, aux temples magnifiques, aux innombrables petites ruelles et au marché foisonnant de produits en tout genre. La ville est aussi connue pour ses tailleurs qui réalisent sur mesure de belles robes ou des costumes à la journée.
On a ensuite fait un tour en vélo pour voir le bord de mer, ça faisait longtemps ! Et on a visité la montagne de marbre, qui alimente les artisans sculpteurs du coin. Un très beau site qui permet de se balader dans des petits chemins et découvrir des temples, pagodes et grottes. Et côté paysage, on retrouve aussi de grandes et belles rizières bien vertes qui sont gâtées par le climat du sud.

Puis, direction Ho Chi Minh (ex-Saigon) après un petit trajet de 24h de bus (mais ce sont des bus couchettes ici, alors ça va !).

C’est la plus grande ville du Vietnam, très animée et très développée, beaucoup de restaurants, commerces, plus qu’à Hanoi où on trouve principalement des petits boui boui. A l’occasion du Tet, le nouvel an vietnamien qui a lieu le 30/01, il y a un grand et magnifique marché aux fleurs, et notamment plein de pots de fleurs jaunes, ce qui doit être l’équivalent de notre sapin de noël. Des lampes chinoises un peu partout, et le matin on peut voir dans les rues des jeunes garçons faire la danse du dragon au rythme de leur tambour.

Le lendemain matin, on est allé à Can Tho, une grande ville du Delta du Mekong, pour voir un peu cette région et ses fameux marchés flottants. On a choisi d’éviter les excursions touristiques donc direction la gare des bus principale de Ho Chi Minh où on a retrouvé les bus locaux qui commençaient à nous manquer depuis le temps ! Et à la gare, c’était de la folie pure : un monde pas possible, des bus de partout qui se suivaient à la queue leu leu, des scooters se frayant un chemin entre les bagages et les bus, un brouhaha incroyable ! Et c’est vraiment impressionnant de voir l’organisation des transports car des centaines de bus sillonnent littéralement le pays, c’est hyper organisé !

La ville de Can Tho est hyper animée, encore des fleurs partout pour le nouvel an, et un peu plus loin un marché gigantesque de fruits, légumes, herbes, poissons qui frétillent en agonisant, viande à l’air libre, poissons séchés, crapauds… Du monde de partout, des scooters au milieu des piétons, certains chargés à bloc avec des dizaines de sacs remplis de dizaines de kilos de légumes… Les enfants qui rient de voir des touristes ici, et qui vous disent bonjour avec un grand sourire… On a vu un tas de choses dont on ne connaissait même pas l’existence, on a vu les arbustes sur lesquels poussent les ananas ou les fruits du dragon… Et pas un touriste à l’horizon 😉 Enfin niveau animation on ne peut pas faire mieux ! Mais c’est vraiment ça qui est typique et génial à voir de l’Asie. Ce genre de marché, ainsi que tous les petits boui-boui ou commerces de rue, toute cette anarchie organisée, cette liberté aussi, et tout ce qu’on ne pourra jamais trouver chez nous dans nos pays trop bien cadrés et limités.

Le lendemain matin, RDV pris avec notre conductrice de bateau à 4h30, pour être tôt au marché de Cai Rang, le plus grand marché flottant de grossistes du delta, qui est animé jusqu’à 8-9h maxi. Il fait encore nuit quand on embarque sur le Mekong. Le jour se lève peu à peu, on passe un tas de maisons sur l’eau, et on arrive au début du marché : quelques grandes barges remplies de fruits et légumes, et… c’est tout… pas de chance pour nous, on est à 2 jours du nouvel an donc le marché est riquiqui… On est d’abord super déçus car on tenait vraiment à voir ce grand marché flottant d’habitude très animé et rempli de tout un tas de fruits et légumes variés… on navigue un peu plus loin, vers un autre petit marché, de particuliers cette fois, et sur des petites barques. Même s’il est petit, c’est quand même sympa de voir les gens accoster avec leur barque à celle d’à côté et remplir leur embarcation de pastèques, fleurs, choux… notre guide en profite même pour faire son marché, et nous fait goûter au passage de l’ananas et de la pastèque qu’elle vient d’acheter. Un peu déçus donc par le manque d’animation dû au nouvel an, mais content d’avoir pu voir à quoi ressemblent ces marchés flottants, si typiques du delta du Mekong.
On est passé ensuite par des petits canaux adjacents au canal principal, bordés de cocotiers et plantations fruitières, complètement dépaysant et magnifique. On s’est arrêté dans une fabrique de nouilles de riz, qui sert à produire la pâte à nems et les nouilles, et tout est entièrement fait main.

La région du Delta du Mekong est superbe car remplie de cocotiers, bananiers, autres innombrables plantations, et rizières immenses. Elle est aussi très irriguée par le Mekong qui, en plus de son canal principal et ses fameux « bras », se déploie en multiples petits canaux. Avec un sol aussi fertile, elle est la source la plus importante de production de riz, fruits et légumes et fournit même toute l’Indochine (Laos, Cambodge, Vietnam).

Et voilà, nos 3 semaines au Vietnam sont déjà finies. On retiendra du Vietnam un pays à 2 facettes, très développé d’un côté mais qui a su garder plein d’authenticité :
– les fameux chapeaux pointus, qui sont répandus partout au Vietnam, bien plus que dans n’importe quel autre pays d’Asie
– les chaussettes-tongs, et oui, bien pratique ici, car ils mettent tous des chaussettes avec leurs tongs 😉
– le masque anti-pollution qu’ils portent constamment, nuit et jour, et qui est même devenu un accessoire customisé…
– les boui boui où on mange dans la rue quasiment assis par terre
– les coiffeurs de rue
– la région montagneuse du nord et ses tribus
– le mythique delta du Mekong
– des villes animées, aux ruelles multiples, où règnent une convivialité et une ambiance géniale
– les maisons au style colonial mais particulières car hyper étroites
– les temples d’influence chinoise et les pagodes
– des gens souriants au contact facile, et un peu perchés quand même, ce qui est plutôt amusant !
– les émissions de karaoke ultra-kitsch diffusées en boucles dans les bus
– les scooters par milliers et les coups de klaxon à tout bout de champ
– la nourriture vietnamienne, très bonne et variée
— le fait qu’ils mangent vraiment de tout, ces Vietnamiens (comme les Chinois d’ailleurs) : chiens, chats, rats, porc-épic, escargots géants, tortues, serpents, et même des poussins pas encore complètement formés dans l’œuf… beurk, fallait aller le chercher celui-là… c’est vrai qu’il n’y a déjà pas assez de quoi manger entre la viande classique et leurs innombrables fruits, légumes et nouilles !

On quitte donc demain le Vietnam pour aller au Cambodge, visiter les célèbres temples d’Angkor. Et voilà, dernière ligne droite de notre périple puisqu’il ne nous reste plus qu’une dizaine de jours avant de reprendre l’avion pour Londres… On n’arrive pas à croire qu’un an est déjà passé…

Mais en attendant, à bientôt au Cambodge !

PHOTOS :
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VIDEOS ;
Marché flottant sur le delta du Mekong : http://youtu.be/H8vMZFlGzjc

baie halong

Hanoi & la baie d’Halong

Hello tout le monde !

Après une journée à Hanoi à se balader dans les petites rues de la ville et à comparer les prix des différentes agences (et ce n’est pas si simple étant donné leur démultiplication…), on s’est aussitôt décidé pour un tour en bateau de 2 jours et 1 nuit à bord pour visiter la célèbre baie d’Halong.

Le lendemain matin, après 3h de bus et un « stop over » de 20mn (ça c’est le terme qui désigne « pause-dans-une-baraque-à-touriste-pour-lui-faire-dépenser-un-max-avec-plein-de-souvenirs-surtaxés »), on arrive au port où nous attend notre bateau.
D’abord, on est ravi par le temps radieux qui nous sourit : grand soleil, pas un nuage ni une once de brume à l’horizon. En plus on n’est pas nombreux sur le bateau, contrairement à certaines embarcations parquant une quarantaine de personnes…
Puisqu’il est déjà midi, on s’attable et on nous sert un repas vraiment délicieux, copieux et varié. Après le déjeuner on va pouvoir découvrir de quoi nos cabines ont l’air… et bonne surprise, elles sont comme sur les photos qu’on nous a montrées, très jolies, ce dont on doutait un peu il faut dire…

Mais tout ça, aussi plaisant soit-il, n’est que l’enrobage, le meilleur reste à venir ! On quitte le port pour se rapprocher des fameux pics karstiques de la baie d’Halong, qu’on distingue au loin comme des milliers d’ombres pointant hors de l’eau. Plus on s’approche plus le décor devient somptueux. Avant d’aller plus loin, on visite une jolie grotte bien aménagée par un jeu de lumières. Puis, une fois dans la baie proprement dite, on est entouré de toutes ces montagnes calcaires, qui forment un véritable labyrinthe. L’eau est belle, propre, et il n’y a quasiment personne. La beauté du site est vraiment magique et captivante, et il y règne un calme parfait. Apparemment on a de la chance car on nous a souvent dit que le flot de touristes gâchait fortement la visite, mais là on n’est pas en pleine saison, tant mieux !
On arrive à un petit village flottant, où des habitations sont construites au bord des falaises ou flottent simplement au milieu de l’eau. On fait un petit tour en kayak pour approcher de plus près le village et les montagnes. Des habitants vivent vraiment ici, des chiens et chats aussi (en espérant que ce ne soit pas le repas du soir…), on voit même passer des vendeurs proposant fruits et légumes sur leur petite barque.
On navigue ensuite un peu plus loin vers l’île de Cat Ba. Certains s’y arrêtent pour passer quelques jours. Il est maintenant 17h30 et le soleil commence à baisser doucement. Mythique, le coucher de soleil sur la baie… C’est tout simplement splendide !
On passera ensuite une bonne nuit à bord et le lendemain, retour au port, à regret car on aurait aimé passer plus de temps à admirer la splendeur de la baie d’Halong… On a vraiment adoré le site, qui est à la hauteur de son engouement touristique.

Fin de la journée, retour à Hanoi et à la réalité : monde, bruit, pollution 😉 Mais on s’est consolé dans un petit restaurant de rue avec des morceaux de porc à la citronnelle fraîchement coupée, de bœuf à la sauce cannelle, et de riz accompagné de légumes inconnus mais délicieux… On a dîné à la mode vietnamienne, c’est-à-dire assis sur des tabourets miniatures ras-le-sol devant une table toute aussi petite 😉 Ici c’est comme ça, tout le long des trottoirs.
Et on doit dire que la nourriture vietnamienne est un vrai régal ! On a testé le Bun Cha, plat à base de porc, nouilles de riz, salade, le Bun Bo (pour ceux qui connaissent le Bo Bun chez nous, c’est pareil), un plat de nems, nouilles de riz, salade, herbes, cacahuètes et sauce, le Bahn Cuan, nouilles de riz avec saucisses de porc, et un trop bon barbecue de rue aussi… Toutes les saveurs sont très variées, même si le riz et nouilles reviennent souvent, on est en Asie quand même 😉

On est resté ensuite deux jours à Hanoi. On a visité de très beaux temples, encore différents des autres pays car d’influence chinoise avec les coins des toits très arrondis, on s’est baladé au travers du dédale de ruelles qui quadrillent la ville, et on s’est amusé devant les spécificités locales :
les coiffeurs de rue, qui se sont installés sur le trottoir et fixé un petit miroir aux murs des bâtiments publics par exemple ;
les hommes qui jouent aux dames chinoises ou aux cartes, les gens assis ensemble sur leurs petits tabourets autour d’une petite table, à manger ou à boire le thé, et qui préparent tout ça directement sur le trottoir, et ce à toute heure ;
les vendeurs de fruits & légumes, de beignets ou de pain à chaque coin de rue.
Et tout ça confère à la ville une ambiance très conviviale. Il y a aussi le bal incessant des scooters, voitures et coups de klaxons, et la dure expérience de la traversée de rue : soit on fonce dans le tas, soit on reste toute la journée sur le trottoir… au début ça fait un peu peur mais en fait ils ont tous l’habitude et évitent les piétons, enfin normalement !
Il y a aussi un nombre de petites boutiques incalculables, un tas de magasins de fleurs et de lampions, un tas de boui-boui servant des petits plats.
Et parallèlement à tout ce désordre ambiant, on peut voir un peu partout dans la ville de grandes allées bordées de platanes qui font étrangement penser à Paris, de beaux bâtiments et maisons au style colonial, de belles places et de beaux jardins et lacs.
C’est tout ce mélange qui fait de Hanoi une ville vraiment très sympathique.

On est aussi allé voir la Pagode Parfumée, au sud de Hanoi, à laquelle on accède après une balade en bateau sur une jolie rivière, et où on peut voir un temple niché dans une grotte.

On a ensuite fait étape à Tam Coc, près de Ninh Binh, aussi connu comme la « baie d’Halong terrestre ». Et en effet, on arrive encore une fois au milieu de ces mêmes montagnes, pas dans la mer cette fois, mais bien sur terre. C’est agréable car la petite ville est plutôt calme, loin de l’agitation des grandes artères. On a fait une balade en barque sur la rivière pour admirer les montagnes, notre rameuse était d’ailleurs experte pour ramer avec les pieds, on n’avait encore jamais vu ça 😉 On a loué un vélo pour voir les rizières environnantes dans lesquels les gens y travaillaient, pied dans la boue, à planter le riz. On a vu une jolie pagode nichée dans la cavité d’une montagne, ce qui nous a permis de grimper jusqu’en haut de la montagne pour avoir une vue imprenable sur cette baie d’Halong terrestre. On ne regrette pas de s’être arrêté 2 jours ici, plutôt qu’une simple excursion organisée, car ça vaut vraiment le détour.

Et nous voilà reparti pour Hue, encore plus au sud, l’ancienne capitale impériale du Vietnam.

Sinon, en dehors des tuk tuk et quelques autres individus trop insistants, les vietnamiens sont plutôt sympathiques et drôles. On en a rencontré beaucoup très amicaux, parlant français, et contents de pouvoir échanger quelques mots avec nous.  On nous a d’ailleurs expliqué qu’il y a toujours une certaine rivalité nord-sud, l’histoire et la politique ayant influencé les pensées. Du coup le sud est plus capitaliste et ouvert sur les modes de pensée occidentaux, et le nord est plus conservateur et traditionaliste. Bien que le Vietnam soit beaucoup plus construit que son voisin le Laos et soit plus développé économiquement parlant, le salaire moyen n’est que de 300$ par mois. Si cela suffit à beaucoup pour vivre, ce sont les voyages qui sont notamment inaccessibles…

A bientôt !

PHOTOS :
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VIDEOS :
Circulation à Hanoi : http://youtu.be/-dP9o_vNQtQ
Petite interlude musicale : http://youtu.be/UT8G3jY9lrs
Kayak près d’un village flottant sur la baie d’Halong : http://youtu.be/l8GmLiMqEHQ
Baie d’Halong : http://youtu.be/6xRV_FHnTao

sapa

Etape à Sapa, au nord du Vietnam

Hello à tous,

Nous sommes bien arrivés au Vietnam où nos 12h de bus depuis le Laos se sont plutôt bien passées, puisqu’on a expérimenté un type de bus qu’on ne connaissait pas encore, les sleeping bus, où il y a uniquement des couchettes et où on est quasi-allongé tout le long du trajet. Le seul petit truc c’est que les vietnamiens ont apparemment une vessie parée à toute épreuve car ils ne font pratiquement aucun arrêt !
On s’est arrêté à Dien Bien Phu une journée, le temps de voir à quoi ressemblait la ville et de reprendre un nouveau bus pour Sapa. Pour ce qui est de la ville en elle-même, il n’y a vraiment rien à voir, elle est plutôt très laide. Mais ceux qui aiment l’histoire pourront se rendre à un musée, voir certains bunkers et un énorme cratère dû à une explosion mise en oeuvre par l’armée vietnamienne contre les français à l’époque de la guerre d’Indochine. Guerre dont la perte de la bataille de Dien Bien Phu par la France mis fin à son pouvoir.

Ensuite, direction Sapa, dans la région montagneuse du nord du Vietnam.
On avait pris notre billet la veille, pensant qu’il y aurait peut-être du monde le lendemain. Et c’était le cas… sauf qu’on ne s’attendait pas à un minibus plein à craquer pour ces 8h de trajet ! Que des vietnamiens, possiblement des militaires en permission, certains assis une fesse sur le genou de chaque voisin, et qui n’ont pas arrêté de hurler pendant tout le trajet… enfin sauf les nombreuses fois où ils étaient bien obligés de se taire le temps de vomir dans leur petit sac plastique, ce qui arriva un bon nombre de fois… Apparemment les vietnamiens sont sensibles aux voyages ! On avait déjà remarqué les sacs plastiques dans le bus précédent, mais là on a pu en comprendre toute son utilité 😉 Sans parler du fait qu’ils le balancent ensuite par la fenêtre sans le moindre souci…

Mais passons. La route pour aller à Sapa est très jolie, elle longe une très belle rivière aux eaux vertes et grimpe ensuite plus haut dans les montagnes.
Si on avait été un peu surpris par la fraîcheur du Laos, là il fait carrément froid… on a même ressorti les vestes gore-tex ! Il faut dire que la ville est à 1600m d’altitude et que c’est très humide… Mais pour compenser, la chambre qu’on a trouvée, pour seulement 5€ la nuit, était équipée d’une surprise très très agréable, il faut avouer : une couverture chauffante 😉 Autant dire qu’on avait vraiment du mal à décoller le matin !

La ville de Sapa est nichée au milieu des montagnes, est constamment dans le brouillard, sous les nuages, et a comme un air de petite station montagnarde de chez nous, quelques spécificités en plus : un tas de petits restaurants vietnamiens ou encore un marché typique où on peut voir certaines ethnies des montagnes.
On est monté en haut d’une colline permettant d’avoir un superbe point de vue sur la ville, complètement engloutie sous les nuages, tandis qu’un beau soleil brillait juste au-dessus. Et en redescendant, pour nous récompenser de nos efforts, on s’est laissé tenter par un des nombreux petits boui-boui à barbecue, au coin d’une rue : au menu, de très bonnes brochettes porc-champignons, boeuf-plante bizarre, et patate légèrement sucrée, un régal.

On a fait aussi une petite balade en scooter pour voir les environs. Je me suis même essayé à la conduite, dans les petits chemins déserts bien sûr… On a pu voir plein de rizières en terrasses, à flanc de montagne ou nichées dans le creux d’une vallée, et entourées d’un magnifique paysage montagneux très vallonné. Notre petit regret est de ne pas avoir pu admirer ces magnifiques rizières lorsqu’elles sont verdoyantes, car elles sont asséchées en cette saison et donc plutôt couleur terre. Mais c’est quand même très beau et très impressionnant à voir, toute cette multitude de rizières ! Quel travail impressionnant que le travail du riz quand on y pense… car tout est fait entièrement à la main, et les tonnes de riz produites chaque année se comptent en millions ! Dont une bonne partie est destinée à l’exportation, en sachant que la Thaïlande était jusqu’à cette année le premier pays exportateur, suivie par l’Inde et le Vietnam. 

La région de Sapa est réputée pour les différents groupes ethniques qui peuplent ces montagnes. Cette richesse culturelle s’explique par le fait qu’à l’époque, les Hmongs habitant alors en Chine, il y eût une période de troubles politiques qui eut comme conséquence une grande famine, ce qui fût à l’origine de leur migration, vers des terrains d’autant plus disponibles pour l’agriculture.
Le trekking est un bon moyen de visiter les villages typiques des alentours, mais là le temps ne s’y prêtait vraiment pas. En revanche il y a un marché à une centaine de kilomètres de Sapa, le marché de Bac Ha, connu pour rassembler beaucoup de ces minorités ethniques comme les Hmongs Fleurs, les Dao, les Tay, etc. Il permet aussi d’admirer les tenues traditionnelles très colorées et très riches des femmes (dont on peut connaître l’ethnie selon le costume) et de découvrir un marché plutôt typique.
Et en effet, on y trouve de tout : les incontournables stands de tissus et souvenirs, les stands de nourriture, les fruits & légumes, et les animaux : cochons, qu’ils emportent sur leur petite mobilette après leur avoir ligoté les pattes et mis dans un sac : poules et coqs, qu’ils trimbalent non-nonchalamment par les pattes, tête en bas, ou pour lesquels ils organisent des combats de coqs ; des oiseaux, des buffles, des chevaux, les gros servant à transporter et les trop maigres étant destinés à être mangés ; et… des chiens… dont ils ne se servent pas comme animaux de compagnie ici, ils les mangent, tout simplement… 🙁
On a pu visiter un village à quelques pas du marché, et voir comment vit la population locale : dans des habitations plutôt sommaires, et avec un travail quotidien d’élevage et de culture (principalement le riz et le maïs).
Notre guide, une Hmong Noir, nous a expliqué certaines coutumes, comme le fait qu’on se mariait vers 13 ans, maintenant 18 ans, et que les femmes travaillent d’arrache-pied pour élever les enfants et s’occuper du bétail et des cultures, pendant que les maris boivent de l’alcool de maïs et jouent aux cartes ! Tout ça pour dire que les femmes ont une vie vraiment dure ici…
En revenant, on s’est arrêté à Lao Cai, ville frontalière à la Chine : un simple pont et on est sur la montagne d’en face, au sud de la Chine 😉

Sinon, dans le registre « spécificités propres au Vietnam », on a découvert la tradition du thé (tout le monde a un petit service à thé et en boit toute la journée), et la pipe à eau, fabriquée soit en aluminium soit en bambou, permettant de fumer le tabac, un peu sur le principe du narguilé. Et aussi le fait que les vendeurs de rue vietnamiens sont très collants et tenaces ! Ils vous poursuivent pendant 5mn pour vous vendre leurs tissus ou autre sans vous lâcher d’une semelle 😉

Après Sapa, on a pris un bus de nuit pour Hanoï, la capitale vietnamienne. On a découvert une ville effervescente, avec un mélange d’ambiances différentes. Ça fourmille de partout, des magasins dans tous les coins, depuis le petit bazar où on ne peut même pas rentrer, jusqu’au magasin de marque. Des vendeurs de rue au chapeau pointu traditionnel, des boui-boui partout où on peut déguster de bons petits plats dans la rue, les hommes assis sur des mini-tabourets à boire le thé ou fumer la pipe, et surtout des milliers de scooters et de coups de klaxon ! Mais bizarrement, malgré toute cette agitation, il règne aussi une certaine quiétude dans cette ville.
On vous racontera la visite de la ville plus en détail la prochaine fois, car on repart dès demain pour une petite croisière dans la mythique Baie d’Halong, puis on revient pour les visites 😉

A bientôt !

PHOTOS :
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VIDEOS :

Vue sur la ville de Sapa : http://youtu.be/oxLyRXv4V4A
Dans les nuages : http://youtu.be/cDMr2bCeAP8

Vidéos du Laos :
Notre arrivée au Laos de bon matin : http://youtu.be/v-EJkb-Aqbc
Réveillon à Luang Prabang :http://youtu.be/CbuF69nNJ-A
Au bord du Mekong à Luang Prabang : http://youtu.be/lJo9-q4DdOs
Cascades de Kuang Si : http://youtu.be/HkdYs3P6r9I
Balade sur la rivière : http://youtu.be/FtCi6loRHlA

 

 

 

 

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Nos 10 jours au Laos

Coucou à tous et bonne année 2014 !

Enfin, 2014, c’est pour nous et notre calendrier grégorien, car ici, comme dans une bonne partie de l’Asie, on est déjà en 2556, calendrier bouddhiste oblige, et leur nouvel an n’est d’ailleurs qu’en avril 😉

Mais revenons sur notre arrivée au Laos. 

En arrivant à Vientiane de bon matin (et pas très frais il faut dire…), on a d’abord été frappé par l’atmosphère paisible qui s’en dégage : une ville très aérée, des rues encore presque désertes, une légère brume alentours, et l’incontournable Mekong qui la borde.

Une première impression de tranquillité et de paix beaucoup plus soutenue que sa voisine la Thaïlande. Si Vientiane est la capitale du Laos, c’est aussi la plus petite capitale d’Asie du Sud Est avec seulement 700.000 habitants. Il n’y a donc pas trop de monde, pas trop de touristes non plus. On voit tout de suite que le pays est beaucoup moins développé : en dehors de l’axe routier principal, les routes sont en terre ; il y a moins d’infrastructures, moins de supermarchés.

On s’est baladé dans la ville et visité pas mal de grands et beaux temples bouddhistes, dont le Pra That Luang, magnifique temple doré, symbole du Laos.
On est monté au sommet du Patuxai, un arc de triomphe dédié à la mémoire des soldats laotiens morts durant la 2nde guerre mondiale ainsi qu’à ceux qui se sont battus pour l’indépendance du pays face au pouvoir de la France.
On a fait un tour du côté du marché local et on y a déjeuné, à un étage où il n’y a que l’embarras du choix entre les différents stands de nourriture. Mais ce qui est drôle comme fonctionnement c’est qu’on ne doit pas payer les commerçants avec de l’argent, on doit d’abord aller acheter des coupons, qu’on leur remet ensuite.
On a pu déguster de délicieuses nouilles sautées, une soupe aux nouilles et herbes aromatiques, et une salade de papaye ultra ultra pimentée !

On a aussi voulu visiter un endroit appelé « bouddha park », à une vingtaine de km du centre-ville, qui doit son nom aux nombreuses statuts qui y sont présentes. Le trajet avait l’air facile, à lire le guide ou les commentaires sur le web. On a pris un bus sensé nous emmener jusqu’au parc, au lieu de quoi il nous laisse à une station de bus. On se fait alpaguer par des conducteurs de tuk tuk qui nous disent que le parc est loin, à 10km, et qui veulent nous faire payer le double de ce qu’on a dépensé pour arriver là. Du coup on ne cède pas, on s’en va à pied. On demande quand même à quelqu’un si le parc est loin, non, seulement 2-3km. Ah la la, ce sont bien des petits malins ces tuk-tuk… Nous vs Tuktuk : 1-0 !
Au bout de 20mn de marche, seuls sur le bas-côté en terre,, on se dit que quand même, on devrait vérifier l’information, on ne sait jamais… et après avoir demandé à 3 personnes différentes, il s’avère qu’en réalité, le parc se situe bien à 10km… grrrrr…. Nous vs Tuktuk : 1-1…
On n’a franchement pas envie de faire demi-tour, alors on décide d’attendre au bord de la route en se disant qu’il y en a bien un qui passera par là. Au bout de quelques minutes à peine, on a mieux que ça : un super minibus de la mort, prêt à tomber en lambeaux, mais qui dit petit bus local dit aussi pas cher 😉 Nous vs Tuktuk : 2-1, gagné ! OK on a mis 2h, mais on y est arrivé !
Après la visite du parc et de son très grand bouddha couché, il fallait s’attendre à un retour un peu difficile… mais non, on a réussi à s’incruster dans un tuk-tuk loué pour la matinée par un groupe de touristes, et qui allait directement à notre point de départ en plus, royal 🙂

La ville de Vientiane est plutôt agréable, et le Laos étant une ancienne colonie française, on retrouve des signes de cette époque un peu partout : les dénominations de « rue », « boulevard », ou « avenue » sont restées en français, tout comme les organismes d’état avec les différents ministères, le « bureau de poste » ou encore les pancartes dans les petits magasins « passez à la caisse suivante ». On trouve aussi croissants, baguettes et restaurants français. Et on est repassé au volant à gauche et à la conduite à droite 😉

Et on s’est assis au bord du Mekong pour admirer un magnifique coucher de soleil, vraiment mythique…

Après 2 jours à Vientiane, direction Luang Prabang, en minibus, sur la route qualifiée de « plus belle d’Asie du Sud Est » selon notre guide… Et c’est bien vrai, la route 13 est splendide et les 9h qui séparent Vientiane de Luang Prabang valent le détour, car chaque minute vous dévoile des paysages somptueux et typiques d’Asie.
En sortant de la capitale, les habitations se font moins denses, et on alterne entre belles maisons coloniales et simples maisons de bois sur pilotis, ce qui confère une petite note far-west à l’ambiance.
Ensuite, on voit de plus en plus de toutes petites maisons en bois ou en paille, et on constate que sorti de la ville, c’est déjà plus pauvre par ici. On passe nombres de rizières asséchées, de plantations, de champs.
Le paysage commence à changer arrivés aux abords de Vang Vieng, où on ne peut qu’admirer les montagnes karstiques baignées d’une légère brume qui donne un côté mystérieux au paysage.
Après ça, la route (un peu défoncée quand même) monte dans les montagnes en serpentant, on passe des villages où les habitations sont installées en long, de part et d’autre de la route. Des villages avec le strict minimum, pas d’eau courante ici, les gens se lavent soit sous l’eau d’une cascade avoisinante, soit à la fontaine principale. Certaines femmes reviennent des champs et portent des sacs qui ont l’air plutôt lourds. Mais malgré tout il règne une atmosphère si paisible !

On est donc arrivé à Luang Prabang le 31 décembre, et on a fêté la nouvelle année ici, devant un dîner royal, une bonne pizza et une bonne bière du pays 🙂 Il y avait de l’animation dans les rues, c’était plutôt sympa, mais par contre on a retrouvé notre ennemi le froid… et oui, ici il fait bon la journée mais froid le soir !

Luang Prabang, c’est l’ancienne capitale du Laos, classée au patrimoine mondial de l’Unesco. Et à raison car c’est une ville très jolie ! Les maisons sont toutes plus belles les unes que les autres, de style colonial ou moderne, avec un quartier historique regroupant beaucoup de temples magnifiques, dont un perché en haut du mont Phousi qui offre une vue imprenable sur la ville et ses environs. Et tout un dédale de petites ruelles où on peut trouver un petit marché ou encore des familles qui dînent le soir assises par terre devant leur porte, toutes ensemble autour d’une grosse marmite de soupe laotienne. Et sa situation géographie n’enlève rien au tableau, bien au contraire : entourée de montagnes à la végétation luxuriante, et bordée par le Mekong d’un côté et la rivière Nam Ou de l’autre, qui se rejoignent à la pointe de la ville.

Chaque soir se tient un night market où on peut trouver un tas d’articles en tous genre (vêtements, sacs, peintures, sculptures, bijoux, etc). Les femmes qui sont sur le marché, ou encore sur les stands de nourriture prennent leurs enfants avec elle et on voit souvent des bébés emmitouflés sous les étals et leurs autres enfants les aidant au travail.

Et chaque matin, pour le plus grand bonheur des touristes, un nombre incalculable de moines arpentent les rues dès l’aube pour recueillir les offrandes des locaux, de la nourriture en fait, qui constitueront leur unique repas de la journée. Cela se fait aussi partout en Thaïlande et au Laos, mais le fait qu’ici les moines soient très nombreux, la procession est devenue une attraction touristique. C’est pour cela qu’on n’y a pas participé d’ailleurs.

Le premier jour, on a d’abord été faire nos visas pour le Vietnam, puisqu’il y a un consulat vietnamien à Luang Prabang, ce qui nous a fait mal au porte-monnaie… $60 le visa d’un mois, c’est le plus cher d’Asie ! Et en plus, ces petits malins, ils vous disent $60 mais sous 3 jours, et si on le veut plus vite, on peut, pas de souci, mais faut payer plus cher… ben oui quand même ! Et le plus amusant dans tout ça, c’est que le monsieur du comptoir ne s’en cache pas : il vous fait un dessin sur un petit papier en disant : pour l’avoir en 2 jours, c’est $70, et sur les $10 supplémentaires, y en a 5 pour moi et 5 pour le monsieur d’en face ! Au moins ils sont honnêtes 😉

On a ensuite visité les alentours de Luang Prabang qui sont magnifiques.
Avec d’abord les cascades de Kuang Si dont les bassins à l’eau turquoise sont spectaculaires… un vrai paradis caché au cœur de la forêt ! L’eau est superbe, la végétation aussi, la cascade est vertigineuse, on peut même nager si le cœur nous en dit, ce qui n’était pas notre cas, la température extérieure ne compensant pas assez celle de l’eau 😉
Il y aussi un refuge d’ours à côté des cascades, qui les sauve du braconnage, et ils avaient l’air plutôt tranquilles sur leurs hamacs !
On a pu voir sur la route diverses plantations et rizières asséchées. On a appris qu’ici, il y avait deux sortes de rizières : les bassins bénéficiant d’un système d’irrigation, qui permettent de récolter le riz deux fois par an, et les bassins « naturels », arrosés pendant la saison des pluies, dont le riz est planté en mars et récolté une seule fois par an en octobre. C’est pour ça qu’en cette période de saison sèche, on voit principalement des rizières asséchées.

On a fait aujourd’hui un trek d’une journée (on aurait bien aimé le faire sur 2 jours mais les prix étaient déjà exorbitants…) dans la campagne laotienne, un pur régal ! On était au milieu de la forêt, des palmiers, des bananiers, des fleurs et des montagnes. On s’est rendu dans un petit village reculé, accessible à pied uniquement, où vivent 70 familles Khmu, le principal groupe ethnique du Laos (qui en totalise une cinquantaine). Ils vivent pour ainsi dire avec rien, il n’y a pas l’électricité, et comme 75% de la population du Laos, ils vivent de leurs ressources agricoles, principalement le riz. Ils se lavent au milieu de tous à la fontaine du village. Leurs maisons en bambou sont sur pilotis, une caractéristique de cette population. Il y a une petite école primaire, et pour le secondaire, les jeunes doivent se rendre à pied à l’école la plus proche, à 1h30 de marche… Les garçons pourront ensuite aller à l’université, en ville. Les garçons principalement, car les familles préfèrent payer des études à leurs fils qui pourront s’occuper d’eux quand ils seront vieux, ce qui n’est pas le cas des filles, qui une fois mariées, devront partir dans leurs belle-familles.

On a passé un second village, une population Hmong cette fois, dont les maisons sont à même le sol, contrairement aux Khmu. Les habitations sont on-ne-peut-plus sommaires, une ou deux « pièces », avec aucun confort. Ce village étant à côté de la rivière, les femmes s’y lavent avec leurs enfants, ou lavent aussi les fruits et légumes.
De là on a pris une petite barque pour redescendre le long de la rivière, où on a pu profiter des paysages superbes de la région. On s’est arrêté en chemin voir les cascades de Tad Sae, très jolies elles-aussi, et où on peut faire des balades à dos d’éléphant. Toujours pas pour nous, pour les raisons qu’on connaît, même si de prime abord les éléphants ont l’air plus heureux ici à se baigner qu’à faire des shows en Thaïlande, mais bon.
Très beau trek en tous cas, même si on a toujours un sentiment mitigé quant à la visite de villages. D’un côté, ça permet aux gens de voir comment vivent les populations locales, et ça permet aux villages de toucher un peu d’argent, en tous cas via les agences comme la nôtre dont le principe est basé sur le « fair-trek » (ils reversent une partie des gains aux populations locales). D’un autre, on est un peu mal à l’aise du fait qu’on ne sait pas ce qu’ils pensent de tout ça, car ça fait un peu effet « bêtes de foire », on arrive, on regarde, on prend des photos, on repart… On se disait que le mieux serait vraiment de visiter avec un guide indépendant, car en fait c’est le côté « organisé » qui induit ce sentiment.

A Luang Prabang, on a aussi croisé un couple de canadiens rencontrés quelques semaines plus tôt à Sukhothai en Thaïlande, qui font eux aussi un long voyage, mais… à vélo ! Par exemple, quand nous n’avions mis que 7h pour faire Bangkok – Sukhothai, eux ont mis 15 jours… Chapeau, ça ce sont de vrais guerriers 😉 Peut-être le fera-t-on un jour car ça peut être une belle aventure…

Dans un autre registre, plus gastronomique cette fois, le Laos offre une cuisine beaucoup plus parfumée qu’en Thaïlande par exemple. Les soupes sont excellentes, et j’ai goûté au plat national, le Laap, qui est une salade à base de viande ou poisson mariné dans une sauce très aromatisée (coriandre, anis, et plein d’autres herbes inconnues), servie avec du riz, un délice ! Sinon les sandwich baguette sont très répandus (peut être un héritage de l’époque coloniale…), et ça fait du bien de manger du bon pain depuis tout ce temps ! On a aussi été amusé de voir de la « Vacche guirrit », traduisez « Vache qui rit » 😉 Ils en utilisent couramment apparemment… Et ils font aussi des bonnes pâtisseries.

Après ces deux étapes, le Laos est déjà fini pour nous, et on regrette de ne plus avoir assez de temps pour le visiter, car ce pays vaut vraiment le détour : les paysages sont uniques, l’ambiance aussi, les habitants sont très gentils, et le tourisme de masse ne l’a pas encore dénaturé. C’est un pays à la nature encore préservée, authentique, simple et si paisible.
On voulait s’arrêter dans un petit village en chemin pour le Vietnam, mais on a été de nouveau retardé par une petite tourista… encore…

Pour rejoindre le nord du Vietnam, on s’attendait à devoir changer 3 fois de bus et faire le trajet sur 2 jours, en passant par Udoxmai et Muang Khua, avant d’arriver à Dien Bien Phu puis Sapa. Mais les routes du Laos se sont apparemment nettement améliorées car ils ont ajouté un bus direct Luang Prabang – Dien Bien Phu, avis aux éventuels intéressés.

Demain donc, départ pour le nord du Vietnam avec 14h de bus, en théorie…

A bientôt !

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