Archives mensuelles : novembre 2013

Les îles thaïlandaises de la côte sud-ouest

Hello hello !

Nous avons donc parcouru un petit bout de chemin en Thaïlande depuis la dernière fois, enfin pour l’instant surtout des îles paradisiaques 😉

Pour nous, si la Thaïlande a commencé avec une arnaque à touriste, les paysages de Thaïlande, eux, ont commencé fort avec une petite île aux allures de paradis, Koh Lipe : eau turquoise, longues plages de sable blanc et fin, petites baies et cocotiers. Le tout dans une atmosphère plutôt calme et détendue, on n’est pas encore dans la haute saison ultra-touristique. Que dire de plus si ce n’est qu’on a bien profité des plages et du temps magnifique pour se dorer la pilule au soleil… ! On a même pu tester toutes les plages puisque l’île est petite. C’est ça qu’on a aimé aussi, le fait qu’on se sente vraiment sur une toute petite île. On a vraiment adoré cet endroit magnifique, qu’on a d’ailleurs pour l’instant préféré par rapport aux autres îles.

On voulait ensuite mettre le cap sur une autre île, plus grande et plus loin au nord, Koh Lanta (rien à voir avec l’émission…). Nos sacs à dos commençant à se faire vraiment lourds au bout de 9 mois de voyage (en fait, pour être honnête, on peut plus les voir !), et vu le peu de différence de prix, on opte pour la solution « facilité », c’est-à-dire de passer par une agence pour un voyage tout compris : ferry pour rejoindre la terre + bus + re-ferry pour aller sur l’autre île.

3 jours plus tard, cap donc sur notre 2ème île, Koh Lanta.
Déjà, le trajet a duré beaucoup plus longtemps que prévu, 8h au lieu de 4, leçon N°1 les thaïlandais ont une notion du temps toute particulière !
Ensuite, on doit changer de bus à mi-chemin, et prendre le minibus d’une autre agence. Et là, d’entrée de jeu, la dame de l’agence nous annonce que le ferry coûte 23 Bahts par personne… donc d’entrée de jeu, gros scandale ! D’autant qu’elle avait d’abord écrit 230 au lieu de 23 (23Bt=0,50€), mais qu’importe, question de principe, on a payé pour un trajet tout compris incluant le ferry, il est hors de question qu’on paye un baht de plus ! Elle commence à nous raconter que l’agence dit toujours ça à ses clients, mais que le ferry n’est pas inclut, on lui dit qu’on ne veut rien savoir et que ce n’est pas notre problème… bref au bout d’une demi-heure d’explication, elle nous dit qu’elle accepte finalement de payer pour nous. Elle voudrait quand même pas qu’on la remercie j’espère ! Leçon N°2, les thaïlandais prennent vraiment les touristes pour des c…. , mais pas question qu’on se laisse faire, non mais !
Et le final, comme pour nous punir d’avoir eu un temps honteusement radieux jusqu’ici, et bien depuis qu’on a quitté Koh Lipe il a plu 4 jours d’affilé… (ce qui va faire plaisir à certains 😉

Koh Lanta, c’est une île beaucoup plus grande, avec des petits villages, et surtout beaucoup moins chère. On a trouvé un bungalow au bord de la mer pour 8€ la nuit, on a loué un scooter pour 2 fois moins cher que prévu, idem pour la nourriture. On a pu profiter d’une journée où la pluie s’est faite plus discrète pour faire le tour de l’île et admirer la magnifique mer d’Adaman avec encore plein d’îles au loin. On a vu un éléphant, sûrement là pour balader les touristes dans la jungle, ce qu’on ne fera sûrement pas étant donné la surexploitation dont ces animaux sont victimes… oui car ce qu’on ne sait pas c’est que beaucoup d’entre eux sont malmenés et ont le dos cassé à force de porter des touristes toute la journée, et sont ensuite recueillis dans une ferme au nord de la Thaïlande qui va alors prendre soin d’eux et les soigner.
On a dû aussi faire une réparation express car ce qui devait arriver arriva : on a crevé… on a du faire changer la chambre à air, qui a crevé à cause de l’usure. On a donc insisté ensuite, sans trop d’espoir, auprès de notre hôtel pour qu’ils nous la remboursent, et ils nous ont remboursé la moitié, soit 2€ seulement à nos frais, on s’en est bien tiré car normalement c’est à notre charge 😉
On a même pu profiter d’une petite accalmie pour se baigner dans une jolie petite baie avec pas un chat à l’horizon.
Voilà, on ne gardera pas un souvenir impérissable de Koh Lanta, et même si le temps joue beaucoup, on n’y a rien trouvé de spécial.

Après encore 3 jours à ne pas avoir fait grand-chose, il faut bien le reconnaître, on prend de nouveau le ferry pour Koh Phi Phi, cette île mythique pour ses baies, et qui a subi, comme beaucoup d’endroits de la côte, les ravages du tsunami. On avait très peu d’espoir pour le temps, d’autant que le départ du ferry était incertain à cause de la météo. Mais heureusement le ciel bleu est revenu sur le coup des midi, pour le plus grand bonheur de tous !
L’arrivée sur l’île est superbe car on peut admirer la vue depuis le large sur la baie entourée de grandes falaises. On en profite pour signaler au passage que l’arrivée sur l’île est payante, pour la propreté de l’environnement soit-disant. Cela dit quand on voit le carnage que font les touristes le soir après s’être bien mis à l’envers et laissé tous leurs cadavres de bouteilles par terre (quand ce n’est pas dans la mer !), on se dit que finalement ils n’ont pas tord… D’ailleurs on a malheureusement pu voir combien les gens sont des porcs, entre les déchets qu’ils laissent par terre et les canettes qu’ils jettent dans la mer, carrément par dessus bord, mais à quoi pensent-ils… « tiens je sais pas quoi en faire, y a bien une grosse poubelle noire à côté de moi mais je sais pas, j’ai un doute… et puis la mer est si belle, allez, hop ! »… lamentable…

Sinon, étant donné le magnifique ciel bleu qui est revenu, on n’a pas eu d’autre choix que profiter de la plage 😉 L’eau tire plus dans les vert turquoise ici, mais ce qui est surtout très joli, ce sont les falaises et la végétation qui cernent les baies, très typique des îles thaïlandaises.
On a quand même eu le courage de monter jusqu’au point de vue d’où on peut voir le banc de sable avec ses 2 baies de chaque côté qui est très prisé des photographes. Je dis courage, parce qu’il faisait plutôt très chaud, et que les escaliers pour y accéder étaient plutôt très rudes ! Et attention, qu’est-ce qu’on a trouvé au début des escaliers… ? Un petit stand avec une petite dame qui réclamait des petits sous pour monter !! C’est du grand n’importe quoi là quand même… du coup j’ai testé un petit mensonge en disant à la dame qu’on était déjà venu ce matin, mais qu’à cause du temps on n’avait rien vu et que donc on revient, mais on ne voudrait pas repayer vous comprenez… elle nous demande de lui montrer les tickets, on lui dit qu’on les a laissé dans la chambre, et après une hésitation elle nous laisse y aller, na !

Sinon, Koh Phi Phi, c’est beaucoup beaucoup plus touristique ! Du monde partout, des bars avec la musique à fond et des spectacles de feu, des restaurants à touristes, plein de boutiques… Quand on imagine toute cette activité sur cette petite île au milieu de la mer, on se dit que c’est quand même dommage quelque part, qu’elle est quand même un peu dénaturée par l’afflux touristique. C’est vrai que l’île est très jolie, mais on a préféré de loin Koh Lipe pour ses plages plus paradisiaques et son côté tranquille.

On a hésité à faire une excursion sur l’île d’en face, célèbre pour la plage du film « The Beach », mais les troupeaux de touristes qui y partent tous les jours par trentaine nous ont découragé.
On a réussi à trouver une plage moins bondée que les deux principales, Long Beach, normal car il faut marcher pendant un moment et grimper des escaliers 😉 Mais l’eau turquoise récompense les efforts fournis !

Après encore 3 jours sur Koh Phi Phi, on a pris le ferry ce matin pour Phuket. On a un peu peur des touristes là encore… on verra bien demain !

A bientôt pour la suite de la visite du sud thaïlandais 😉

PHOTOS :
https://plus.google.com/photos/108127359787458747876/albums/5950910367231960113

VIDEOS :
Koh Lipe : http://youtu.be/zB-e7eCwCEo
http://youtu.be/vKesAHVAvOQ
Fabrice qui tente de gagner une bouteille 😉 : http://youtu.be/bivNAxVBbXU
Arrivée à Koh Phi Phi : http://youtu.be/tVuC-s8vBiw

Etape à Singapour & en Malaisie

2 réponses

Coucou,

Ca y est, nous avons quitté la semaine dernière l’Indonésie, à regrets quand même… Mais de nouvelles aventures nous attendent avec d’abord Singapour ! Et là ce qu’on regrette en premier, ce sont surtout les prix, car Singapour, c’est cher… On s’est donc trouvé ce qu’il y avait de moins cher, une auberge avec dortoirs, et on a eu… un beau trou !! Si l’extérieur faisait déjà peur, l’intérieur était tout aussi à la hauteur ! Mais passons les détails de propreté, on s’est retrouvé dans un dortoir avec 4 chinois, 1 femme qui vivait certainement là à l’année, et l’homme de ménage, un vieux monsieur qui habitait là aussi. Jusque-là pas de problème. Mais on a découvert cette nuit-là que les chinois devaient avoir peur du noir et du silence… A 2h du matin la lumière n’était toujours pas éteinte, je demande donc à ma voisine du dessous si elle en a encore pour longtemps, et elle me répond, l’air surpris, et dans un élan de perspicacité, « ah mais vous ne pouvez pas dormir avec la lumière ? »… Euh comment dire, bravo, bien joué, et ben non ! Du coup je lui demande par curiosité « mais vous comptiez la laisser allumée toute la nuit ? », elle me répond « ben oui pourquoi ? » … non non pour rien… Bref elle éteint, mais ça c’était sans compter le vieux monsieur qui s’est levé 5 fois dans la nuit en allumant la lumière ! Puis vers 5h du matin, ce fût lumière + papotages à voix haute… Donc autant dire qu’on a passé une sale nuit 😉

Mais on ne s’est pas laissé démoraliser, on est allé faire un petit tour de la ville. Esthétiquement, elle n’a vraiment rien d’extraordinaire, mais le quartier chinois est très sympa, on trouve plein de petites choses en tout genre pour pas cher. Et surtout, c’est LE paradis du shopping ! Une rue entière est dédiée aux centres commerciaux, marques de mode et autre, un grand exemple de notre monde de surconsommation actuel ! On enchaîne galerie sur galerie sur 9 étages, on n’arrive même plus à en sortir, vraiment incroyable pour ça ! Autant dire que ça a mis notre sens de l’économie à rude épreuve… 😉 En tous cas on constate en effet la réussite économique de cette cité-état, et sa population très cosmopolite avec des chinois principalement, des indiens, et des malais.

Après ces 2 jours express, on a pris le train de nuit pour Kuala Lumpur, la capitale de la Malaisie. Le coup de la lumière allumée, ça doit vraiment être culturel, car on n’a pas non plus pu fermer l’œil étant donné la bonne lumière blanche qui tue les yeux et qu’on a gardé toute la nuit… On s’est donc rattrapé le lendemain matin une fois arrivés à l’hôtel 😉

Kuala Lumpur est très développée également, avec un quartier des affaires, ses tours Petronas et son grand centre commercial juste en dessous. Il y a aussi un quartier chinois très animé où il y a tout un tas de contrefaçons en tout genre avec des prix imbattables, Vintimille c’est de la gnognotte à côté 😉 On a aussi profité de ces quelques jours dans la capitale pour demander un visa thaïlandais, étant donné que quand on entre par voie terrestre on ne peut avoir que 15 jours sur le territoire. Le lendemain et quelques ringgits plus tard, on avait notre visa en poche. Efficace l’ambassade de Thaïlande !

Sinon depuis qu’on est en Asie on avait remarqué des fruits à l’apparence originale, avec des sortes de picots tout autour, mais sans jamais y goûter. Et bien une chose est sûre, on ne le fera pas… ils puent tellement qu’ils sont même interdits dans les magasins ! Et en effet il y en avait sur les étals des marchés et c’est une horreur, je ne sais pas comment font les gens pour les manger… en plus il paraît que le goût est à la hauteur de l’odeur, alors !
Une 2^ème chose qu’on a constaté, vu qu’on a pris les métros de Singapour et Kuala Lumpur, c’est que tout le monde a le nez plongé dans son téléphone dernier cri, et que tout le monde joue à ce jeu connu internationalement, le célèbre Candy Crush… 😉 Ça nous a bien fait rire ça !

On a fait une dernière étape en Malaisie sans plus s’y attarder car il ne nous reste maintenant plus que 3 mois (déjà…), et on voulait se concentrer sur la Thaïlande et le Vietnam principalement. On s’est donc arrêté à Georgetown, sur l’île de Penang, ville classée à l’Unesco, et personnellement on se demande encore pourquoi… On vantait aussi ses belles plages malgré le côté un peu touristique du lieu avec beaucoup de « resort », et bien là aussi on a été très déçu, les bâtiments font plus hlm que resort, c’est en effet trop construit, et c’est plutôt très laid ! La seule chose qu’on a trouvée intéressante fût le temple bouddhiste de l’île, réputé pour être l’un des plus beaux de Malaisie. En effet il change de tout ce qu’on a pu voir jusqu’à présent ! Il vire même dans le kitsch, style qu’on retrouve aussi souvent en Asie du Sud Est. Mais joli à voir, de grandes statues dorées, des représentations de bouddha, de moines, plein de décorations colorées…
On a aussi bien aimé le quartier indien dans lequel on était, où on d’ailleurs pu manger des cheese nan et du poulet tandoori, miam !
Sinon, pour l’anecdote, on s’était d’abord dit qu’on y resterait que 2 nuits, puis étant donné qu’on n’avait pas dormi de la nuit dans le train, on est resté se reposer la première journée, en se disant qu’on resterait finalement une jour de plus. On va donc demander à l’hôtel de prolonger, mais malheureusement il était complet. Soit, on va en trouver un autre. Mais sur les 10 hôtels de la rue, tous étaient pleins car c’était week-end de marathon…! On voit finalement une pancarte « chambre à louer » dans un magasin. La dame nous ouvre et nous emmène voir la chambre… on se faufile entre une tonne d’affaires amassées de partout pour découvrir la fameuse et unique chambre, bien glauque et bien crade, avec un magnifique coin massage juste à côté, bref ce qui ressemblait en tout point à une chambre de passe ! On en a fait des trous, mais faut abuser quand même ! Donc tantpis on s’en ira comme prévu 😉

Voilà, hormis cela, rien à signaler de spécial sur ce qu’on a vu en Malaisie. Il paraît que la côte est et le centre valent le coup. On hésitait à faire les îles Langkawi, qu’on nous a conseillé pour leur beauté, mais aussi déconseillé pour leur côté trop touristique, et puis on a finalement préféré aller directement en Thaïlande.

D’ailleurs notre journée « trajet » fût plutôt épique… On voulait aller sur l’île de Koh Lipe, dans la mer d’Adaman. Pour cela il fallait d’abord aller à HatYai, ville étape pour trouver un autre bus qui nous emmènerait au port de Pakbarak, et ensuite prendre un ferry.
On a donc d’abord pris un minibus pour HatYai. A peine le minibus arrivé que le chauffeur nous demande d’entrée de jeu 4 ringgits pour les formalités de douane. Mais pourquoi donc ?? Hors de question qu’on débourse quoique ce soit de plus, surtout qu’on est maintenant rodé et on sait très bien comment ça se passe : si c’est juste pour que monsieur aille faire tamponner nos passeports à notre place, ou nous faire payer un formulaire de douane gratuit, pas la peine ! Et il n’a pas vraiment apprécié d’ailleurs… d’autant que tout le monde dans le bus a payé sans sourciller bien sûr. Bref il nous arrête 2h plus tard devant une agence. Il y va, donc on le suit. Pour acheter un formulaire de douane en effet. Sachant pertinemment qu’on peut l’avoir à la douane, on lui dit qu’on ne l’achètera pas. Là il commence à s’énerver et nous dit qu’il y a beaucoup de monde à la douane, c’est pour éviter ça, et que si on est en retard il ne nous attendra pas ! Mais bien sûr, essaie un peu de partir sans nous tu vas voir ! Ils sont gonflés quand même. Mais on ne démord pas. Arrivés un peu plus loin à la douane, je cours chercher les fameux formulaires, qu’on remplit en 2/2, et qui c’est qui est toujours dans la file d’attente ? Le chauffeur, et les autres passagers… pfff
Ça c’était bon pour nous mettre de bonne humeur pour la journée ! Oui c’est sûr, on a économisé 1€ seulement, mais c’est plus par principe car depuis un an on en a vraiment marre à force d’être pris pour des dollars ambulants, et surtout on en a marre qu’on nous raconte tout et n’importe quoi pour nous soutirer de l’argent !

Mais ça ne s’arrête pas là malheureusement… Après encore 4h dans un autre minibus, on arrive enfin à bon port, c’est le cas de le dire, au terminal du ferry qui va nous emmener sur notre île. Déjà, en plus du billet pour le bateau, on nous demande de payer quelques centimes pour accéder au port…… grrrrrrrrr… mais bon soit, pas le choix. Et attention, le top du top, le moment le plus fort de la journée qui nous a bien énervé, quand le bateau arrive enfin à l’île, il ne nous débarque pas sur la plage mais à quelques mètres au large sur un ponton, d’où on doit encore prendre une petite barque et on nous demande encore des sous pour ça !!!!! Autant dire que les thaïlandais à ce moment-là on les hait… et personne d’autre que nous ne proteste sur le ponton, tout le monde paye bien sagement. C’est normal d’avoir payé un ticket de ferry pour arriver à un ponton attrape-touriste où on doit encore repayer pour ne pas avoir à aller sur l’île à la nage ??? Autant dire qu’on s’est bien énervé contre eux et qu’on leur a dit leur 4 vérités… on n’a pas pu éviter de payer mais on nous a fait un rabais…

Voilà pour notre coup de gueule du jour, parce que là c’est vraiment trop et c’est vraiment prendre les gens pour des pigeons, et sans détour en plus ! Ce qui nous fait regretter encore plus l’Indonésie car la mentalité est vraiment différente. Mais enfin, on ne va pas se gâcher les vacances pour ça 😉

Donc voilà, on est en Thaïlande, les îles sont vraiment jolies, beaucoup de végétation et de belles plages, comme on se l’imagine des îles de Thaïlande, mais très/trop touristiques en effet. La suite au prochain numéro 😉

A dans quelques jours !

PHOTOS :
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Île de Java : mont Bromo, Yogjakarta & ses temples

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Hello !

Nous avions donc pris la semaine dernière un bus de nuit depuis Bali vers l’île de Java, qui devait nous arrêter vers 4h du matin au terminal des bus de Probollingo, petite ville d’où on voulait ensuite trouver un minibus pour nous emmener au Mont Bromo. Mais au lieu de ça, le bus nous a lâché à 2h du matin, en plein milieu d’une rue…. on se voyait déjà attendre plusieurs bonnes heures que le jour se lève sur le bord du trottoir…

Mais les indonésiens sont malins, et ont des réseaux très bien organisés surtout ! Le gérant du magasin devant lequel le bus nous a déposé appelle aussitôt un de ses copains, qui arrive 10mn plus tard pour nous vendre un tour tout compris. On a refusé au début, car on savait qu’il était moins cher de passer par les transports publics, mais au final on l’a quand même pris pour éviter de poireauter plusieurs heures dans la nuit… Et le plus pratique, c’est qu’il nous incluait le transport jusqu’à Yogjakarta dans la même journée. Du coup, après calcul, on a payé peut-être 15€ de plus pour deux que ce que ça nous aurait coûté de tout faire par nous même, mais ça évitait des soucis. Donc, à 3h du matin tapante, c’était parti pour une loooonnngue journée !

Pourquoi un départ aussi matinal ? Pour voir le lever du soleil sur la plaine de mont Bromo ! Arrivés sur le site, on est donc monté sur un point de vue permettant d’admirer l’un des plus beaux lever de soleil qu’on ait vu sur le paysage spectaculaire du mont Bromo, volcan toujours en activité. L’endroit est vraiment superbe, avec le Mont Bromo sur la gauche, le volcan Batok devant et le Semuru derrière qui lâche de la fumée, le tout figé au milieu d’une plaine de sable gris qui donne un côté lunaire au paysage. On était à 2630m et la fraîcheur a fait du bien par rapport à la chaleur étouffante qu’on en bas ! Mais apparemment ce qu’on appelle chez nous « frais » équivaut à « glacial » pour les indonésiens, tous vêtus de bonnets, parkas et gants 😉
Après le lever du soleil, on a ensuite pris la direction du volcan pour l’escalader et arriver à son cratère. 1 heure et 253 marches plus tard, le tout en respirant de la poussière avec tous les chevaux qui grimpaient pour monter les touristes, on arrive en haut du Bromo pour voir son cratère fumant. Ce qui est vraiment sympa c’est d’être au milieu de cette mer de sable désertique, entourée au loin de végétation formant des murs tout autour du site.

Après cette bonne mise en jambe matinale, on repart donc aussitôt pour Yogjakarta… en minibus pas super confortable, et pour un trajet de 10h de route… on l’a senti passer celui-là ! D’autant que notre chauffeur était un vrai fou du volant… c’est encore pire que Bali ici, tout le monde double n’importe comment, à droite, à gauche, avec une marge d’un millimètre, et à une vitesse… ! Et surtout en klaxonnant… pour ça, on peut dire que c’est eux qui ont le mieux compris le sens du klaxon : pendant que nous nous en servons pour engueuler ou insulter les autres voitures, eux s’en servent pour se signaler, du genre « attention je te double par la droite donc pas d’écart sinon tu m’emboutis… », ou « pousse toi scooter je passe sinon je t’écrase » 😉

Pour ce qui est des paysages de Java, c’est beaucoup moins typique qu’à Bali et beaucoup plus développé. Il y aussi de grandes rizières, mais sinon rien de particulier, de ce qu’on a vu bien sûr.

Après ces 10 heures interminables, on arrive donc à Yogjakarta à 22h et on se trouve aussitôt un hôtel pour les prochains jours. Tout le monde nous vantait la ville de Yogjakarta, mais personnellement on n’y a rien trouvé d’exceptionnel, hormis peut-être ses boutiques de batik. C’est une technique d’impression de tissus où il faut d’abord appliquer de la cire chaude sur les zones à ne pas colorer, puis appliquer les couleurs (trempage ou peinture à la main sur le tissu) de manière successive, des plus claires aux plus foncées, et enfin retirer la cire.
La ville est plutôt animée, beaucoup de monde dans les rues et les galeries de l’artère principale, des warungs tout le long, au moins on est sûr de ne jamais mourir de fin en Asie ! On a testé la nourriture de rue du coup, bonne mais ultra épicée !
Les jeunes dans les rues nous ont souvent arrêté pour discuter avec nous et prendre des photos, on est devenu des stars pendant quelques jours 😉

En revanche les 2 principaux temples bouddhiste et hindouiste de la région valent le détour, malgré le prix excessif des entrées…
On a d’abord visité le temple bouddhiste Borobudur, qui a été construit en pierres volcaniques et érigé sur une colline, au 8° siècle, à l’époque où les bouddhistes des pays alentours voulaient répandre cette philosophie. Ils ont alors convaincu la famille royale qui est venue s’installer à Yogjakarta et a fait construire le temple. Le site a été ensuite abandonné un long moment puis découvert par des anglais qui l’ont aussi restauré. C’est en fait un sanctuaire dédié à Bouddha et aussi un lieu de pèlerinage. Il est construit en carré, avec une entrée de chaque côté et l’entrée principale est orientée à l’est, côté lever de soleil, symbole de la vie. On peut y voir des bas reliefs représentant la vie du bouddha, et différentes scènes de la vie courante, avec un cheminement vers le plus haut niveau pour atteindre le nirvana, niveau ultime de la sagesse. Il y a à ce dernier niveau 73 stuppas, avec à l’intérieur des Bodhisattva (=celui qui suit le chemin de Bouddha). Certaines stuppas ont des trous en forme de losange, symbole de l’instabilité, et d’autres en forme de carrés, symbole de stabilité.
Petit lien pour ceux qui sont intéressés par plus d’histoires sur le bouddhisme : http://fr.wikipedia.org/wiki/Borobudur

On s’est regroupé avec plusieurs français rencontrés sur le site pour prendre un guide, qui a pu nous expliquer certaines choses intéressantes, et qui nous a aussi fait un cours de taï chi en plein milieu du temple ! Dès qu’on a la vidéo on vous la montrera, c’est plutôt comique 😉

Et ensuite, direction Prambanan, un ensemble de temples hindouistes cette fois, avec une tour principale de 47m de haut. Il a été construit en réponse à Borobudur, et a été la scène de nombreuses cérémonies et sacrifices. Très impressionnant également, malgré les tremblements de terre successifs qui ont détruit beaucoup de constructions du site. Certains temples contiennent des statuts de divinités hindouistes, et il y a là aussi beaucoup de bas reliefs avec des scènes de combats entre le bien et le mal, ou des représentations de divinités.
Ces deux sites sont inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco.

Voilà pour nos visites 🙂
En tous cas les indonésiens sont vraiment gentils et souriants ! Ce midi on a déjeuné dans un petit restaurant, chez les gens en fait puisqu’ils ont simplement mis une table juste devant chez eux. Ici les femmes préparent des plats le matin, qu’elles servent ensuite aux clients. On a donc mangé des petits plats tout préparés, dont du tempeh, des graines de soja fermentées puis frites, un vrai délice ! D’ailleurs je me mets un lien pour le faire plus tard tellement c’est bon : http://www.ptitchef.com/recettes/tempeh-fid-1006924 😉
La famille était super gentille, on a un peu discuté, et comme je me renseignais sur leur très bon thé indonésien, ils m’ont même offert un paquet, vraiment adorable…

Et voilà notre petit séjour en Indonésie terminé, et on pense revenir un jour car on a beaucoup aimé et il y a tellement d’autres choses à voir ici… dont les îles Sulawesi, une pure merveille, l’île de Sumatra et sa jungle, des îles désertes… il y a de quoi faire avec plus de 7000 îles !

On part demain pour Singapour, où on ne passera que 2 jours car la vie est chère là bas, et on continuera ensuite vers la Malaisie.

A dans quelques jours !

PHOTOS :
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La côte nord de Bali et son arrière pays

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Coucou !

On est donc repassé par Ubud, juste le temps de récupérer nos sacs et de retourner dans notre petit warung préféré pour nous délecter d’autres spécialités indonésiennes, avant de reprendre le bus pour le nord de Bali cette fois.

La route passait dans les montagnes pour ensuite redescendre vers la mer. On s’est arrêté dans un village où il y avait plein de stands avec des sortes de chips originales : feuilles d’épinards fris, chips de carottes ou manioc, des sortes de galettes de riz fines et aromatisées avec des épices ,et aussi de bonne fraises… Plein de bonnes idées en tous cas !

Lovina, la ville où on s’est arrêté au nord de Bali, n’a rien d’extraordinaire en soit, si ce n’est les plages de sable noir (sales, malheureusement), et des dauphins qu’on peut apercevoir le matin. On a donc reloué un scooter pour aller plutôt du côté de l’arrière pays. On a visité un temple construit sur un lac, joli mais très touristique. On est allée voir une petite cascade, où on a réussi à éviter le parking officieusement payant (attrape touriste classique à Bali…), et dont les 30mn de montée sous un soleil de plomb nous a fait perdre 10l d’eau chacun… Et on a surtout passé encore plein de beaux paysages avec de grandes rizières, des petits villages dans la montagne, presque comme au milieu de la jungle tellement la végétation est présente.
Le travail des rizières est énorme, tout est fait main, la récolte, le séchage du riz, les systèmes d’irrigation sont très bien conçus, mais avec la surpopulation actuelle (4 millions de Balinais, soit autant que de néozélandais sur une surface bien plus petite !), l’île atteint peu à peu ses limites car la quantité de riz fournie commence à ne plus pouvoir auto-satisfaire les besoins de ses habitants.

Et voilà notre petit tour de Bali fini, puisqu’on part ensuite pour Java, l’île principale d’Indonésie. On regrette de devoir quitter Bali car cette île, malgré son développement touristique, a su garder ses traditions, sa nature, et sa culture qui en font vraiment une destination géniale.

On a donc quitté à regret Bali et pris un bus de nuit pour nous emmener sur l’île de Java. La traversée entre les deux îles est très rapide, elles sont vraiment côte à côte. Le nombre de ferry à traverser est impressionnant, il y a je ne sais combien de bateau dans tous les sens qui se croisent et qui transportent gens, marchandises, véhicules… Nos prochaines étapes : le Mont Bromo puis Yogjakarta, 2ème ville de Java. La suite des aventures au prochain numéro 🙂

A bientôt !