Archives mensuelles : juillet 2013

torres del plaine

La Patagonie du Sud, entre l’Argentine et le Chili

Un petit coucou glacial de la Patagonie où, plus on descend, plus il fait froid….!

Après El Calafate et ses glaciers, on s’est donc rendu un tout petit peu plus au nord, à El Chalten, réputé pour ses magnifiques randonnées et pour le Fitz Roy, montagne la plus connue du coin.

Notre guide de voyage disait que le village fermait plus ou moins en hiver… et bien c’est vrai de vrai ! Sortis du bus (dans lequel on n’était déjà que 4), on a découvert un petit village entre les montagnes, complètement perdu, avec des airs de western, et qui faisait penser à un village fantôme : tous les hôtels, tous les bars, tous les restaurants, supérettes et autres, fermés. Pas un chat dans les rues (plutôt des chiens en fait… ;), sauf nous… On s’est d’abord dit « mais où on est tombé » ! On a malgré tout trouvé un hôtel ouvert, où on était bien sûr les seuls clients. En fait le village ne vit qu’en saison d’été car c’est ici le paradis des randonneurs avec plein de beaux sentiers à faire. Heureusement, après s’être renseignés auprès des gardes-forestiers, il s’avère qu’il y a quand même quelques randonnées à faire en hiver, pas jusqu’aux points les plus hauts à cause de la neige, mais cela suffira.
A peine arrivés on va donc de ce pas voir un petit mirador sur les hauteurs du village, à 1h de marche, d’où on a une jolie vue sur les plaines alentours, les montagnes et les lacs.
Pour le lendemain, on a prévu de faire un sentier de 6h aller-retour qui permet d’admirer la montagne la plus connue du coin, le Fitz Roy. A 17h, heure d’ouverture de la seule supérette du village, on va acheter de quoi se faire des sandwich et le repas du soir. Bon le choix est vite fait car il n’y a rien ou presque 😉
Le lendemain, c’est parti pour 6h de marche. Si au début le chemin est dégagé, on a ensuite de plus en plus de glace puis de la neige. Mais la vue est superbe, on passe par une jolie lagune gelée, les montagnes enneigées tout autour de nous, quelques glaciers, et une vue imprenable sur le Fitz Roy. Et bien sûr encore une fois on est tout seul ! Pour redescendre, la glace a fondu, et a laissé place à la boue, qui a eu raison de Fabrice puisqu’il s’est retrouvé sur les fesse tout seul comme un grand 😉

La femme de l’hôtel nous a finalement trouvé un bus qui se rendait à Puerto Natales, en patagonie chilienne, la ville où on voulait aller ensuite, sans attendre vendredi, ouf ! Avec plusieurs changements, mais qu’importe, au moins on avance. Le lendemain, après 3 changements de bus, on arrive à la ville frontalière de Puerto Natales, mais encore côté argentin. On voulait passer la frontière le soir même pour gagner du temps, et surtout que la ville où on a atterri était plus ou moins un trou, faut le dire ! Encore pas de bol, avec tous ces changements, on a loupé le dernier bus pour traverser la frontière. On doit donc dormir sur place. On trouve une auberge, la moins chère de la ville, mais beaucoup plus chère que ce qu’on a payé jusqu’à présent, et surtout tenue par une vieille peau des plus agréables… Enfin, on passe quand même une bonne nuit, et on se réveille le lendemain matin… en découvrant la ville recouverte de 10cm de neige, tombée pendant la nuit ! Là on a un peu peur pour le bus… Mais ça va, il est à l’heure et part quand même. On passe la frontière tranquillement (notre saucisson et fromage normalement interdits sont passés comme une lettre à la poste), et on arrive une trentaine de km plus loin à Puerto Natales.

Là encore, on découvre une petite ville plutôt mignonne mais plutôt déserte ! Bon c’est l’hiver, d’accord, mais quand même, ça a un petit côté glauque àforce ! On se trouve une chambre dans une auberge, chez l’habitant, on mange même avec la famille 😉 La femme nous explique que son gendre est guide et qu’il peut nous faire un bon prix pour la visite du parc Torres del Plaine, reconnu pour être l’un des plus beaux parcs d’Amérique du Sud.
Le lendemain, c’est donc parti pour une excursion de toute la journée, beaucoup plus rentable qu’en Argentine cette fois… Et en effet le parc est magnifique, plein de lacs bleutés entourés de montagnes, des glaciers, plein de guanacos et autruches en liberté, beaucoup de vent et de neige à certains endroits ! Le parc est réputé pour ses randonnées, dont l’une se fait sur 4 jours, avec plein de campings et refuges pour passer la nuit, mais pas en hiver 🙁

Après ça, on ne s’est pas attardé plus que ça à Puerto Natales et on a poursuivi notre route jusqu’à Punta Arenas, où nous nous trouvons en ce moment, encore un peu plus au sud, notre avant-dernière étape avant Ushuaïa.
Toujours le même décor, les villes de Patagonie se ressemblent décidément, et toujours désertes…

La Patagonie, c’est très joli en hiver mais définitivement mieux en été. Il y a des centaines de randonnées magnifiques à faire, dans les parcs, sur les glaciers, on peut voir des colonies de pingouins, bref plein de choses non accessibles l’hiver et qui nous donnent envie de revenir ici en saison haute !

A bientôt au bout du monde cette fois 😉

PHOTOS :
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VIDEOS :
nos 35h de bus : http://www.youtube.com/watch?v=-XfkNwW8xwA
Bateau lac argentino : http://www.youtube.com/watch?v=jp5f9VLbxDE
Glacier Perito Moreno : http://youtu.be/CgvrEtS2Jsc
Pic (à tête rouge ?) : http://youtu.be/O6uED6_X_yM
il neige… : http://youtu.be/A_dA_X2MY44

glacier

De Salta au nord à El Calafate en Patagonie

Hola todos,

Un petit coucou depuis le presque-bout-du-monde, où on a beaucoup de mal à arriver ! Mais avant d’en arriver là, petite digression sur notre semaine passée.

Salta, 1ère ville du nord de l’Argentine, fut donc la première étape de ce pays.
Arrivés au terminal de bus, on avait d’abord pensé à la squeezer pour aller directement plus bas, à Cordoba, car notre planning devenait un peu trop serré. En effet, on a un avion à attraper à Ushuaïa. Mais, 1ère malchance, impossible de payer le bus, ils ne prenaient pas la carte bleue, et le distributeur n’a pas voulu fonctionner non plus…
On prendra donc le temps de visiter la ville et ses alentours.
On s’est trouvé une petite auberge de jeunesse à 15 mn du centre-ville, pas trop chère, avec de l’eau chaude (et de la vraie !), et une chambre à température normale, ça fait du bien après le Pérou et la Bolivie…

Le lendemain, petite visite de la ville, beaucoup moins dépaysant qu’ailleurs car tout ou presque est comme chez nous : rues piétonnes, grande place, plein de boutiques et restaurants, du monde dans les rues. Le centre-ville a quand même quelques monuments coloniaux, notamment les églises, qui sont beaucoup plus colorées qu’ailleurs. Sinon le Mac Do est aussi cher qu’en France, et est même plus cher que les restaurants du coin… Les gens sont moins typés qu’ailleurs, s’habillent comme chez nous, ça nous a même fait bizarre de retrouver tant de similitudes après plusieurs mois de dépaysement !
Par contre les argentins ont un accent a coupé au couteau…ça devient vraiment très compliqué de les comprendre, ils mâchent les mots et mettent des « cheu » venus du fond de la gorge un peu partout… L’espagnol est d’un coup beaucoup moins agréable à l’oreille, on en ferait presque une overdose d’ailleurs !

Le deuxième jour, on est allé faire un tour dans la Quedabra de Cafayate, à 150km de Salta. Superbe, avec plein de couleurs, et des formations rocheuses inattendues, comme un amphithéâtre, une obélisque ou encore un bateau. La région étant célèbre pour ses vins, on a pu visiter un vignoble et faire une petite dégustation de vin blanc, vin rouge et vin sucré. On a testé une bonne adresse d’empanadas à Cafayate avec un compatriote, Julien, à qui on fait d’ailleurs un coucou car il se souvient sûrement de ces deux douzaines d’emapanadas, et grâce à lui on a plein de bonnes adresses partout dans le monde 😉

Après quoi nous allons le soir même au terminal routier prendre un billet pour le bus de 21h, direction Cordoba où nous voulions nous arrêter. Là encore, 2ème malchance, alors que le bus était vide quand on s’était renseigné à l’arrivée, là il était plein… Encore impossible de partir ! Du coup on remet un peu en question notre arrêt à Cordoba, et on se décide finalement pour aller directement en Patagonie, et avoir le temps de bien visiter la région. On achète donc notre billet pour le lendemain soir, pour le plus long trajet de bus qu’on aura jamais fait : 35h et 2 nuits dans le bus !! Même pas peur.
On ressort donc du terminal en devant retrouver un hôtel. On demande à un 1er hôtel, pas de place, 2ème, pas de place, 3ème, 4ème, … aucun n’avait de place… On trouve heureusement une chambre dans notre hôtel de départ, mais on commence à se dire que l’Argentine ne veut pas de nous…

Le lendemain soir, c’est parti pour le trajet le plus long de notre tour du monde. En même temps les distances sont tellement grandes en Argentine que la moyenne est aux alentours de 20h de bus, alors… On a même été plutôt bien nourris, avec petit déjeuner, déjeuner et dîner complet, pas de la grande gastronomie mais quand même. En plus on était tout à l’arrière du bus, juste devant les cartons de petits gâteaux que la compagnie stockait… et des biscuits fourrés à la Dulce de Leche en plus… autant dire qu’on en a profité 😉

On arrive deux jours plus tard à bon port : Puerto Madryn, sur la côte atlantique de l’Argentine, à côté de la Péninsule Valdès réputée pour ses colonies de lions de mer, éléphants de mer, pingouins, et pour ses baleines. Pour les pingouins, ils n’arrivent qu’en septembre, donc aucune chance de les voir pour nous, malheureusement. Dès notre descente du bus, on a pu assister à un magnifique lever de soleil devant la mer, de toutes les couleurs, superbe. Puerto Madryn, c’est une petite ville tranquille en bord de mer, avec des plages immenses, plutôt touristique surtout en saison, avec des airs de Touquet, pour ceux qui connaissent. Sauf qu’on peut voir les baleines au large 😉
Après avoir longuement hésité entre une location de voiture et une excursion, on opte finalement pour une excursion le lendemain pour faire le tour de la péninsule Valdès et voire une faune qu’on ne voit jamais.
Là encore, on a la poisse. Il a plu toute la nuit et le chauffeur nous annonce que la péninsule est fermée, mais qu’on va quand même y aller pour faire un tour en bateau et voir les baleines de près. OK, sauf que si la péninsule est fermée et qu’on a payé pour un tour de la péninsule, autant te dire que tu vas avoir une mauvaise surprise au retour… On a donc pu faire malgré tout un petit tour en bateau sous une pluie torrentielle et dans un froid glacial, mais on a vu des baleines à quelques centimètres de nous 😉 Au retour, le chauffeur du bus nous dépose à l’agence, à qui on avait payé juste 1/6ème du prix comme acompte. On lui explique qu’il est hors de question qu’on paye pour une excursion qu’on n’a pas faite, qu’il aurait été plus professionnel d’annuler. Bref il a bien tenté d’insister mais n’aura pas gain de cause !
Mais on aura été très déçus de ne pas avoir pu voir les éléphants de mer et lions de mer, et on ne pouvait malheureusement pas s’attarder plus longtemps… Tanpis, on n’avait encore jamais été empêché de quoique ce soit par le temps jusqu’à présent, il fallait bien que ça arrive.

Après être rentrés très tôt de notre tour, on va donc l’après-midi même au terminal des bus, un peu déçus de partir, pour notre prochaine destination : Bariloche et la région des lacs. On doit attendre encore 6h que notre bus de nuit arrive. Et après 6 longues heures d’attente, l’annonce de notre bus arrive enfin, youpi ! – « Bus destination Bariloche, annulé » – Quoi ?? Après 6h d’attente sans aucune information, ils annoncent l’annulation du bus pile à l’heure de départ ?? Décidément ils commencent à nous énerver ces argentins ! On nous explique que la route est fermée à cause de la pluie, et que bien sûr ils ne le savaient pas jusqu’à l’heure dite du départ, bien sûr. Et que pour le bus du lendemain c’est pareil, c’est incertain.
Du coup re-belote, la poisse. On doit rester encore une nuit et on décide donc à regret de changer nos plans et d’aller directement plus bas, vers les glaciers, vu l’état de leur réseau de bus en hiver et vu le peu de temps qu’on a.

Après un nouveau trajet de bus de 20h « seulement », nous voici donc arrivés en Patagonie du sud, à El Calafate, petite ville perdue au milieu de nulle part, près du parc national des glaciers, dont le plus connu est le Perito Moreno. Ambiance montagne avec le froid, les petits chalets aux abords de la ville, et bien sûr les Andes enneigées autour de nous.
On s’est offert un tour en bateau d’une journée pour pouvoir admirer quelques glaciers bordant le lac Argentino (le plus grand d’Argentine), un spectacle magnifique, avec le lever de soleil sur les pics enneigés d’abord, puis avec les glaciers et icebergs dans le lac ensuite. Le plus grand glacier est l’Upsala, avec plus de 130m de haut et plus de 1km de large. Mais le plus impressionnant est le Perito Moreno, mythique de part sa taille (250km²), de part le fait que c’est l’un des 3 seuls glaciers de Patagonie qui n’est pas en régression, et parce qu’il avance d’environ 2 mètres par jour en provoquant des chutes d’énormes blocs de glace qui se décrochent dans un vacarme impressionnant.
Ca, on a pu y assister le lendemain en revenant se balader aux abords du glacier. Un spectacle magnifique, impressionnant à voir : le glacier ressemble à une coulée de glace ou à une mer figée qui descend du sommet des montagnes, des couleurs bleutées magnifiques (le bleu est du au fait que la neige est pure avec peu de bulles d’air), des blocs de glace figés dans le lac, le craquement sourd du glacier, et les chutes de glace qui font un rafût impressionnant… !

Après cette belle mais rude journée dans le froid, on s’est réconforté en se cuisinant à notre auberge un bon morceau de viande argentine accompagné d’un bon vin 😉
Et après les glaciers d’El Calafate, direction El Chalten, un peu plus au nord, pour voir le Fitz Roy et faire quelques randonnées, si possible malgré l’hiver.
Et le dernier pas-de-bol pour finir la semaine, c’est que pour revenir d’El Chalten, il n’y a malheureusement que 2 bus par semaine, seulement le vendredi et dimanche… ! On réfléchit à louer une voiture, à voir… Quand on dit que c’est le bout du monde, y a rien de plus vrai pour nous !!

Mais malgré tout, la Patagonie est magnifique, froide mais magnifique, de vastes plaines avec des lacs par ci par là, les montagnes enneigées, exactement l’image qu’on s’en faisait ! Gros regret par contre : on n’a pas encore vu Florent Pagny….. 😉

Et on a découvert aussi un petit truc sympa en Argentine, une pratique typique. On avait remarqué déjà à la frontière chilienne que tout le monde se promenait avec sa thermos et buvait dans un verre bizarre avec une sorte de paille en métal… On avait bien pensé au thé, mais la paille en fer… En fait les argentins mettent du thé en vrac dans leur verre et le bas de la paille a plein de petits trous pour pouvoir boire le thé sans aspirer les feuilles ! Malins ces argentins 😉 Et ici tout le monde a son petit verre aux décorations colorées, des plus simples aux plus travaillées, avec sa thermos d’eau chaude, à la main toute la journée, trop bien 🙂

A bientôt au bout du monde !

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Vidéos au prochain épisode, trop longues à charger !

 

atacama

San Pedro et le désert d’Atacama

Coucou !

Bon, on a enfin réussi à passer du côté argentin, mais non sans mal !! Les douanes chiliennes et argentines sont les pires qu’on ait jamais vu niveau organisation…

Mais ce passage épique de la frontière, on a bien profité du magnifique désert d’Atacama, au nord du Chili.

Déjà, on a découvert la ville de San Pedro, au nord du désert, une petite ville tranquille avec une super bonne ambiance, aux routes en terre, avec un petit côté farwest. On s’est trouvé un petit hôtel, pas très économique cette fois mais comme on revenait de 3 jours dans le froid sans douche chaude, on a voulu se faire plaisir, et se reposer aussi avant d’attaquer de nouveau les visites. Ici, il y a aussi un grand salar à visiter, des lagunes et des geysers mais on avait déjà vu ça avec nos 3 derniers jours d’excursions. On a donc choisi de voir uniquement le côté « désert », qu’on ne connaissait pas.
Pour explorer les abords du désert, on a choisi la solution du vélo, plus économique que les tours organisés et surtout où on fait ce qu’on veut.

Après une journée de repos tranquille, on est d’attaque le lendemain matin pour une bonne et rude journée de vélo…
On est d’abord allé faire un tour du côté des ruines de Quitor, un peuple atacaménien qui a lui aussi construit une forteresse à flanc de collines, mais dans le désert cette fois. On a pu monter à un mirador pour avoir une vue impressionnante sur le désert alentour.
On s’est ensuite aventuré dans le désert du côté de la Quedabra del Diablo (= gorge du diable). Après une rude montée, et faut pas rêver ici pas de terrain tranquille, c’est du sable, des pierres et des crevasses…, on a profité des magnifiques paysages désertiques aux couleurs rouge, et en plus on était vraiment tout seul ! On a même du dessiner des indices au sol pour retrouver le chemin du retour 😉

Ensuite, on redescend tout ça et direction la vallée de la mort. Encore une fois on se trouvait dans des gorges, entouré de monticules de terre immenses… Puis direction la vallée de la Lune. Changement de paysage car le désert ressemble cette fois à un paysage lunaire, plutôt gris, avec des étendues immenses à perte de vue. On voulait visiter une grotte formée par l’érosion mais on est malheureusement arrivé en même temps que les touristes des tours, ce qui gâchait un peu la visite, donc on n’a abandonné l’idée de s’aventurer plus loin, tellement ils étaient chiants ces touristes !
On a donc repris le vélo pour aller plus loin dans la vallée et assister au coucher de soleil depuis les hauteurs d’une dune.
Et après direction le lit car 9h de vélo, autant dire que ça use bien…!

Mais avant d’aller au dodo, on a du tout de même passer à l’agence de bus pour qu’ils nous confirment l’horaire du lendemain, pour notre liaison vers l’Argentine. Et c’est là que les choses ce sont compliquées. Mauvaise nouvelle, la dame de l’agence nous dit que le col n’est pas ouvert… Zut, on est donc bloqué une journée de plus que prévu.
On choisit d’en profiter pour faire une randonnée à pied cette fois, dans la vallée de la mort, et aller jusqu’à une dune qu’on n’avait pas vu la veille faute de temps. On a même poussé plus loin et monté sur une falaise pour se faire un petit picnic tranquille, tout seul, avec vue imprenable sur tout le désert !

Le soir, on retourne donc à l’agence pour qu’elle nous dise si le col est ouvert ou pas. Là elle nous dit qu’elle ne sait pas, qu’il faut aller à la douane à 20h car c’est eux qui décident de l’ouvrir ou pas, et qu’il faudra demander au chauffeur là bas sur place à quelle heure part le bus, si le col est ouvert… autant dire qu’on a 0 info à ce moment…
Bref, prévoyant, on va à la douane avant 20h, et là on découvre une file d’attente gigantesque ! Bon ça s’annonce sympathique tout ça 😉 Surtout qu’à 20h, toujours pas de guichet ouvert. Et le meilleur c’est qu’on s’est gelé pendant 2h pour rien car ils nous disent à 21h tout simplement « revenez demain car on ne sait pas » !! Ça c’est de la douane !
On voit finalement le chauffeur du bus qui nous dit « je suis sûr qu’ils vont ouvrir le col, il est praticable et le temps est bon, donc le mieux c’est de venir demain matin 7h15 pour éviter trop d’attente, et dès que la douane ouvre on sera les premiers »… OK, on repart donc à l’hôte, déjà bien gonflés.

Le lendemain matin, on est donc à 7h15 à la douane, mais on est trèèès loin d’être les seuls ! Environ une centaine de personnes au bas mot, routiers compris. Et rebelote, le guichet sensé ouvrir à 8h se fait désirer, jusqu’à 9h30, parce qu’ils se tâtaient encore « on ouvre le col, on l’ouvre pas, on l’ouvre, on l’ouvre pas… » !! On a pensé à aller les insulter mais on s’est ravisé en se disant que là c’était sûr on ne passerait jamais… Et enfin, après encore plus de 2h d’attente interminables dans le froid, le guichet ouvre avec autorisation de passer le col, houra !
On se dit quand même que ça doit être quelque chose ce col enneigé, périlleux, genre les convois de l’extrême… Et donc sur la route, sur ce fameux col, autant dire qu’on est plutôt dubitatif quand on découvre quelques pauvres plaques de neige sur le côté de la route !!! Tout ça pour ça, ils sont fous ces chiliens !

Mais enfin, on est bien arrivé à Salta au nord de l’Argentine, après 11h de bus. On s’en souviendra de cette frontière 😉
Et ici changement de décor, c’est une ville comme chez nous, avec plein de gens dans les restaurants, jusqu’à tard le soir, ça fait un peu bizarre même de retrouver un côté si familier…
Et ça y est, c’est donc parti pour une longue descente de l’Argentine jusqu’en Patagonie.

A bientôt !

PHOTOS :
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VIDEOS :
Picnic dans le désert d’Atacama : http://youtu.be/AD3Jtiii5h0
A vélo dans le désert : http://youtu.be/SD8iY6Q6JRw

bolivie

Sucre, Potosi, Uyuni & le Sud Lipez

Coucou du Chili où nous sommes arrivés il y a 2 jours !

Non non on n’a pas zappé la Bolivie, bien au contraire, mais faute de connexion internet satisfaisante (et faute de connexion internet tout court d’ailleurs), on n’a pas pu raconter par étape ce qu’on a visité, alors ce sera tout en une fois… En tous les cas cette semaine passée aura été riche en visites, en dépaysement, et surtout en merveilles naturelles…

On vous avait laissé à La Paz, capitale gouvernementale bolivienne qui ne nous avait pas trop plu. On avait donc repris la route pour la ville de Sucre, capitale constitutionnelle de la Bolivie, et réputée pour être la plus belle ville de Bolivie. En effet la ville est très belle, toute blanche, aux bâtiments et monuments coloniaux blancs, aux ruelles pavées et places tranquilles et fleuries… On a fait un petit tour au marché du coin où on a découvert des tas de sortes de patates qu’on ne connaissait pas, où il y avait des stands de fruits à profusion et où on a pu tester de nouvelles saveurs (le jus de tumbo, trop bon !). Arrivés par bus de nuit au petit matin, on est reparti le soir même, objectif optimisation de temps oblige 😉

Direction une autre ville de Bolivie, Potosi, 2ème au classement des plus belles villes de Bolivie, selon les guides. Perchée à 4000m d’altitude, elle a gardé elle aussi de nombreux vestiges de l’époque coloniale avec de très belles églises un peu partout dans la ville, des arcades, de jolies places.
C’est surtout une ville réputée pour ses mines d’argent, qui sont toujours exploitées à l’heure actuelle, et qui ont fait la richesse et la grandeur de la ville à l’époque où l’argent valait son pesant d’or. Les mineurs sont organisés en coopérative mais travaillent dans des conditions très difficiles : air irrespirable, poussière et amiante, ils passent plus de 12h par jour dedans, mâchent des feuilles de coca à longueur de journée, boivent de l’alcool à 90° pour tenir, et leur espérance de vie est de 10 ans une fois rentrés dans ces mines… Des visites touristiques sont organisées pour visiter ces mines et voir les mineurs travailler, mais on n’a pas vraiment eu envie d’aller faire les « voyeurs » en troupeau de touristes pour voir cela. 

On en a donc profité pour visiter la ville. C’est une ville très animée où on peut apprécier tous les aspects typiques de la Bolivie : des vendeurs de rue partout sur les trottoirs, des petits stands où on peut manger sur le pouce de délicieux empanadas, pains fourrés, beignets ou gâteaux fait maison. Ca c’est vraiment l’un des aspects très sympa et dépaysant du voyage : le plaisir de goûter à la nourriture de rue ! Autant dire qu’on en a profité : pour à peine 4€ à deux, on s’est fait un bon repas complet en testant à peu près tous les types de stands ! On est allé faire un petit tour au marché central où on peut acheter fruits et légumes, déguster une bonne soupe, ou tomber nez à nez au détour d’une ruelle avec des cochons entiers morts qui attendent d’être découpés, ou une tête de vache cachée dans un coin …
C’est aussi une ville où il fait bien froid la nuit, surtout quand les hôtels n’ont pas le chauffage, c’est-à-dire lamajorité… 5° dans la chambre, ça annonçait la couleur pour la suite !

En tous cas, après la Paz, c’est une autre vision des villes boliviennes qu’on a ici… Le point commun c’est qu’on a d’abord l’impression d’arriver au milieu du désert avec le sable et les rues en terres, et c’est le centre-ville qui est ensuite bien construit.

Après la visite des villes, on en venait enfin à la visite qu’on était pressé de faire : la découverte du Salar d’Uyuni et du Sud-Lipez…

On a donc pris la route pour Uyuni, route qui nous a fait découvrir les magnifiques paysages typiques de la Bolivie tels qu’on peut se l’imaginer : sable blanc, jaune ou rouge, plaines et vallées couleur marron, sable ou ocre, végétation rase, cactus géants, paysages désertiques, formations rocheuses, dunes, lamas, maisons en briques de terre, et surtout de l’immensité ! Tout ça au rythme de la musique bolivienne du bus local. Bus dans lequel on a même pu assister à la démonstration d’un commercial bolivien qui a réussi à vendre sa Maca à tout le monde, à notre grand étonnement car on ne pensait pas que le marketing sur les compléments alimentaires fonctionnait ici 😉

Après 4h de bus, on arrive enfin à Uyuni, toute petite ville en plein milieu du désert, aux rues sablonneuses, et qui contient plus d’agences touristiques au m² que de boliviens. Après un petit tour de repérage, on se décide pour l’une d’entre elle, et c’est parti dès le lendemain pour 3 jours dans le désert avec 4 autres compagnons de route (un couple colombien et un couple belge, petit coucou en passant à Audrey et Quentin avec qui on a bien rigolé pendant ce séjour et qu’on était triste de quitter…), un guide et un 4×4.

1er jour, direction le « cimetière des trains » où on peut voir quelques machines à l’abandon. Les lignes de train ont été poussées jusqu’à Uyuni quand la ville s’est créée aux abords du salin pour l’exploitation du sel. Puis petit tour au musée du sel pour apprendre que l’extraction du sel se fait ici en le chauffant pour que l’eau s’évapore, puis en y additionnant de l’iode, tout ça manuellement bien sûr. Direction ensuite le Salar d’Uyuni.

Après une brève halte à l’entrée pour voir les petites montagnes de sel faites par les ouvriers pour les acheminer ensuite pour extraction, on entre dans le Salar. Plus de 10.000km²,  plus grand désert de sel du monde, à 3600m d’altitude, ce salar est né il y a 10.000 ans d’un ancien lac préhistorique salé qui s’est asséché. Il est aussi réputé pour ses milliers de tonnes de lithium exploitables qui représentent plus du tiers des ressources planétaires. Et s’il est le plus grand, le Salar d’Uyuni n’est pas le seul en Bolivie, qui en compte 7. Impressionnant à voir, du blanc à perte de vue et à 360°, on se croirait sur une immense plaine enneigée ! Le sol de sel est en fait beaucoup plus dur avec ses milliers de cristaux et craque sous les pieds. On découvre l’un des « îlots » du salar, planté là en plein milieu, comme une île déserte, faite de roches, de terre et de cactus géants dont certains ont plus de 1000 ans. On se sent minuscule face à l’étendue du paysage…  On a même eu la chance d’admirer le coucher de soleil dans le salar, près d’un autre îlot où il y avait de l’eau à la surface du salar, qui reflétait le ciel, les nuages et nous ! Inoubliable, d’autant qu’on était complètement seul sans aucun touriste à la ronde… Le seul hic, c’était la température qui descendait en flèche… Ca ne laissait présager rien de bon pour la nuit… !
Une fois le soleil couché, direction un hôtel de sel pour passer la nuit. Comme son nom l’indique, il est entièrement fait de sel : sol, murs, lit, table de nuit, tabourets, tout. Après un bon repas, direction la chambre à 4° (et encore, ça c’est la température au coucher…), brrrr…

Lendemain matin, lever 6h pour notre 2ème journée d’excursion, avec au programme un champ de pierres sculptées par l’érosion, des coulées de lave provoquant des formations rocheuses impressionnantes et où ont élu domicile des gros lapins à longue queue (oui, super étonnant en plein milieu du désert !), des pierres en plein milieu du désert aux formes inattendues telles qu’un arbre de pierre, et enfin des lagunes salées, toutes plus belles les unes que les autres, entourées de montagnes et volcans, et habités par des colonies de flamands des Andes. La dernière lagune, la Laguna Colorada, était surprenante par sa couleur rouge due à ses sédiments.
Autant dire que cette journée a été aussi dépaysante que la première, avec des paysages toujours plus somptueux. Et que la nuit a été aussi glaciale voire plus que la première… Nuit dans un refuge plus basique encore que le précédent, toujours pas d’eau chaude, et 2 toilettes pour 50 personnes 😉 Si le repas ne fût pas gastronomique, la bouteille de vin bolivien ne fît pas long feu ! Elle nous a même donné du courage pour admirer les milliers d’étoiles et la voie lactée par 0° avec nos amis belges (bon y avait que nous dehors…).

Après une courte nuit, lever à 5h du matin oblige, on a pu profiter du lever du soleil sur les immenses plaines entourées de montagnes avec des vigognes en liberté qui couraient, et sans personne sauf nous pour venir troubler leur existence.
Puis direction un champ de geysers à 5000m d’altitude. Impressionnant à voir, même si la température en-dessous de 0 ne donnait pas envie de sortir du 4×4… Un bruit de cocotte-minute, une odeur de souffre = oeuf pourri, des fumées s’échappant du sol, bref un beau spectacle naturel.
Après quoi le guide nous amène à des sources chaudes naturelles à plus de 35°. Si l’eau chaude donnait envie, le froid extérieur a vite démotivé tout le monde sauf les courageux hommes forts Fabrice et Quentin, bravo, il paraît que « même pas froid en sortant » 😉 Nous les filles on a trempé que les pieds !
Enfin, direction le magnifique désert de Dali, surnommé comme ça à cause des ressemblances avec les peintures du peintre. Encore un magnifique décor avec les montagnes enneigées, le désert, et l’étendue des paysages.
Après quoi on a dit au revoir à nos compagnons de route qui remontaient à Uyuni pendant que nous allions traverser la frontière chilienne.

Pendant ces 3 jours on a été comme coupés du monde, complètement hors du temps, avec rien d’autre que le désert, les plaines, les montagnes, les volcans aux cimes enneigées, les lagunes, des paysages lunaires, la nature immense à perte de vue et encore préservée. Des moments tout simplement magiques qui permettent de saisir la beauté de la terre et qui resteront gravés dans notre esprit.

On est donc passé du côté chilien où on a rejoint la petite ville de San Pedro d’Atacama. Les paysages sont toujours aussi immenses avec le désert d’Atacama juste à côté, mais changement de culture : ici les gens nous ressemblent, et surtout c’est beaucoup moins pauvre… on regretterait presque les chambres à 8€ de Bolivie, car ici c’est plus du triple, mais bon, y a l’eau chaude, enfin !

On retiendra de la Bolivie les magnifiques paysages et ressources naturelles dont elle est dotée. On retiendra aussi qu’elle reste le pays le plus pauvre d’Amérique du Sud, malgré ses efforts, car toujours limitée dans ses relations commerciales par son enclavement géographique : c’est le seul pays d’Amérique du Sud, avec le Paraguay, à ne pas avoir accès à la mer, suite à la perte de la guerre du pacifique au profit du Chili, ressentiment qui perdure encore aujourd’hui contre le Chili. On aura aussi appris qu’elle doit son nom à Simon Bolivar qui participa à l’indépendance de la Bolivie, et qui a donné son nom à la monnaie du pays, les bolivianos.

A bientôt pour de nouvelles aventures dans le désert d’Atacama, où nous sommes pour l’instant bloqué car le col pour passer en Argentine est fermé… 🙁

PHOTOS :
https://plus.google.com/photos/108127359787458747876/albums/5898359355990406497

VIDEOS :
Traversée de notre bus sur le lac Titicaca : http://youtu.be/LAW7XbXRYZU
Bus sur la route d’Uyuni : http://youtu.be/h8Riebx4xv0
Salar d’Uyuni : http://youtu.be/XneDDBN-6zc
Lagune dans le Sud Lipez et ses flamands roses : http://youtu.be/oK4HOthSnU0
Geysers: http://www.youtube.com/watch?v=DIr3uJedLSw

 

titicaca

Le lac Titicaca, du Pérou à la Bolivie

Coucou à tous,

Jeudi dernier, on est donc allé à Puno, aux abords du lac Titicaca, côté Pérou. C’est le plus grand lac d’altitude du monde, à 3900m. Et en effet, il est immense et magnifique !
On est arrivé par bus de nuit à 4h30 du matin, tout juste le temps d’aller à l’hôtel et prendre un petit déjeuner, qu’on repartait à 7h pour visiter les fameuses îles flottantes.

A l’origine les Uros (anciens indiens) avaient voulu se retirer pour échapper à l’expansion Inca, et ont eu l’idée ingénieuse de construire leurs propres îles pour y habiter. Elles sont faites de « Totura », sorte de jonc ou roseau, qui poussent dans le lac, et de leurs racines (plusieurs blocs de terre) pour en constituer la base. Elles sont aussi fixées au fond du lac par du bois pur ne pas dériver. Quand on arrive sur ces îles, la sensation est plutôt bizarre, on a l’impression de marcher sur un matelas. Aujourd’hui, des familles y vivent toujours, mais ne vivent que du tourisme, ce qui fait que la visite ne nous a pas trop plu… On aurait dit des bêtes de foire à exhiber, tout était trop organisé pour nous accueillir, et pas naturel du tout, et tout ça pour inciter à acheter leurs tissages ou autre, mais de manière trop exagérée. Bref, intéressant à voir mais vraiment trop touristique, on aurait dit à la limite une simple vitrine à présenter.

On est ensuite allé visiter l’île Taquile, « vraie » île cette fois, avec une vue imprenable sur le lac. On a vu les habitants en habit traditionnel, et les coutumes qui s’y rattachent : une certaine couleur de bonnet pour les hommes célibataires, un autre pour les mariés, un voile sur les cheveux pour les femmes, le petit sac à pompons qui contient des feuilles de coca qu’ils s’échangent en se disant bonjour, une ceinture dorsale contenant les cheveux de la femme qui va se marier pour offrir à son mari… On a goûté un bon repas fait maison avec une bonne truite, ils adorent ça ici 😉 Et on a profité des superbes panoramas de l’île.

Puis on est reparti pour aller de l’autre côté du lac, côté Bolivie cette fois, à Copacabana. On a passé la frontière la plus cool qu’on ait vu jusqu’à présent : pas de questions, pas de sous à réclamer, rien ! Copacabana est une petite ville paisible aux abords du lac, avec une magnifique cathédrale, plein de vendeurs de différentes sortes de maïs soufflé dans les rues, de soupe, de salchipapas (notre « saucisse frite »), etc. Les femmes sont toutes en habit traditionnel, une jupe longe et ample (qui servirait à faire ses besoins n’importe où, soit disant), des tresses longues et reliées entre elles, et souvent un chapeau.
Le soir même on avait repéré une petite colline qui avait l’air d’offrir un beau panorama sur le lac. On a du monter pas mal et on s’est vite aperçu que le moindre effort se faisait sentir au niveau du souffle ici ! Mais arrivés en haut, vue spectaculaire sur le lac, et au coucher de soleil, tout simplement magnifique !
Le lendemain on est allé sur Isla del Sol, lieu de légende Incas car pour eux c’est là que tout a commencé, avec la naissance du soleil. On a fait une petite randonnée de 4h, avec au nord des ruines de la civilisation Tiwanaku (avant les incas), leur pierre sacrée et leur table de cérémonie. Les abords du lac y sont ultra clairs, translucides même, et avec un bleu profond à perte de vue, qu’on a pu admirer depuis les reliefs de l’île. On y a croisé quelques habitants, quelques cochons, moutons et ânes, autant dire que c’était très calme et paisible ! On a été aussi amusé par les péages qui ponctuaient notre marche, 3 en tout 😉

On a préféré le côté bolivien du lac, qui laisse plus apprécier son immensité, avec en arrière-plan la chaîne de montagnes enneigées des Andes, et les vallons désertiques au loin. Vraiment à voir… ! On a aussi préféré les prix ici, beaucoup plus abordables qu’au Pérou ! Un chicharron de truite (morceaux grillés) pour 3€ ou un hamburgesa pour 2€, les chambres entre 5 et 10€, ça fait du bien !

On retiendra du Pérou l’immensité des paysages (comme en Bolivie d’ailleurs) et sans conteste le Machu Picchu ! On a beaucoup aimé ce pays, très typique et dépaysant, la gentillesse et l’accueil des gens, la splendeur des paysages, la nourriture délicieuse, on y retournerait bien pour faire le nord qu’on n’a pas eu le temps de visiter, et un trek dans la cordillère des Andes en particulier… On se souviendra aussi de l’inca kola, des chokosodas, et des grosses couvertures qui tiennent chaud pour lutter contre les nuits à 9° intérieur…

On est ensuite reparti pour la capitale bolivienne, la Paz, la plus haute du monde à 3600m, et on ne voyait que le désert vallonné pendant 3h !

Et d’un coup, on voit de plus en plus d’habitations, au milieu de nulle part, routes en terre, marchands de fruits partout, … On se dit « tient c’est peut être ça la Paz », et puis au détour d’un virage, on aperçoit d’un coup la ville dans le creux des montagnes avec des milliers de maisons en brique rouge sur tous les côtés, jusqu’en haut des vallons, les unes sur les autres, comme des champignons qui auraient poussé de partout ! Vue impressionnante quand on arrive !
Mais à part ça, la Paz, on n’a simplement pas aimé : des milliards de voitures, bus, et klaxons, de la pollution, des milliers de gens, et surtout rien de bien typique hormis les marchands de rue. En effet ici ils sont partout et vendent de tout dans leur petit stand car il n’y a pas vraiment de supermarché. Ça va des fruits, yaourts préparés, vêtements, aux piles, écouteurs, cartes mémoires, bref tout. A part quelques jolis monuments, ce sont des ruelles grisâtres et sans charme pour nous.
Bref, on en repart ce soir en bus de nuit, en espérant que le chauffeur ne s’endormira pas au volant, car ici ce n’est pas le Pérou avec ses bus ultra-contrôlés… Ils mâchent des feuilles de coca toute la nuit, pas de changement de chauffeur, et paraît-il qu’ils s’aident à l’alcool pour tenir…

Hasta luego !

PS : on est quand même bien arrivé à Sucre ce matin, après une nuit pas tranquille quand même 😉

PHOTOS :
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VIDEOS :
Lac Titicaca côté Pérou : http://youtu.be/rlkM1BELz5U
Promenade Copacabana :http://youtu.be/ZY2ClL7xd7g